Annonce

Réduire
Aucune annonce.

49 bateaux de pêche algériens confisqués en Turquie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 49 bateaux de pêche algériens confisqués en Turquie

    49 bateaux de pêche algériens confisqués en Turquie

    Les chantiers navals turcs et à leur tête Ana Group se sont taillé la part du lion dans les deux programmes de soutien et de relance économique pour le secteur de la pêche et de l’aquaculture. Des financements à fonds perdus pour l’essentiel qui ont atteint la somme astronomique de 17 milliards de dinars, soit 1700 milliards de centimes. Le programme prévoyait la construction de 400 nouvelles unités pour booster le secteur de la pêche, mais rien n’a vraiment changé pour le consommateur algérien. Le programme s’est enlisé. Aujourd’hui, les promoteurs, qui ont traité avec les Turcs, sont en colère. Ceux qui ont réceptionné leurs bateaux n’ont pas pu les mettre en activité à cause d’une multitude de défauts qui ont entraîné des pannes. Ils n’ont pas pu aussi rembourser leurs traites. Le président de leur association au sein de l’UGCAA a déclaré que 75% des bateaux construits en Turquie sont en panne et qu’il a demandé l’intervention du président de la République pour secourir le secteur. Pour ceux qui attendaient la livraison de leur embarcation, c’est encore plus grave. Les constructeurs turcs ont exigé, selon des sources proches des armateurs, de 100 000 à 140 000 euros (12 à 17 millions de dinars) supplémentaires pour des chalutiers qui coûtent entre 50 et 70 millions de dinars. Pourtant, les prix sont fermes et non révisables dans les contrats signés à Alger sous la caution du MPRH. « Le plus pénible dans cette affaire, c’est que l’Etat algérien ne s’est pas impliqué pour encadrer ce programme de bout en bout. C’est le ministère de la Pêche qui nous a poussés vers les Turcs », dénoncent des promoteurs qui menacent de divulguer certaines vérités.


    On parle de magouilles entre les promoteurs, dont beaucoup ne sont pas du métier, des cadres centraux du MPRH qui distribuent les autorisations, la Badr qui octroie les crédits et les constructeurs turcs. Les bateaux construits ne sont pas conformes aux cahiers des charges. On a remplacé des organes par d’autres de moindre qualité et de moindre prix pour récupérer une partie du financement, jusqu’au quart, qui a été détournée à d’autres fins. Pour ceux qui n’ont pas pu payer à temps, leurs bateaux ont été tout simplement confisqués ou saisis pour être mis en vente. Et avec eux, les apports personnels des promoteurs de l’ordre de 10 à 20% du montant de l’embarcation. Des Algériens ont été jetés en prison pour divers prétextes, mais surtout parce qu’ils avaient exigé des explications. Aujourd’hui, il y a 49 chalutiers retenus par les autorités turques dans une dizaine de chantiers navals sous-traitants d’Ana Group, affirment des sources proches des opérateurs du secteur de la pêche. Une société qui avait ouvert des bureaux à El Aurassi le temps de remplir son carnet de commandes et d’empocher l’argent avant de repartir précipitamment en laissant une ardoise faramineuse à l’hôtel. De petites entreprises lui avaient emboîté le pas dans le même but avant de disparaître à leur tour sous le motif de faillite.

    Les Algériens qui ont bénéficié des avantages du plan de relance économique de la pêche pour l’acquisition de bateaux montent au créneau aujourd’hui. La goutte qui a fait déborder le vase : une ultime mise en demeure avant les poursuites judiciaires du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques (MPRH) pour rembourser des traites. Ils menacent de livrer à l’opinion le piège dans lequel les a jetés le MPRH en leur conseillant leurs amis turcs qui « construisent le bateau et vous rendent la monnaie sur place ». Ils menacent aussi de livrer les noms des bénéficiaires. Des proches de ministres actuels ou anciens, des responsables ou ex-responsables de services, des piliers ou dinosaures du régime, des élus, et plein de militants de Hamas. Car, rappelons-le, le MPRH est un département ministériel confié au parti HMS où on trouve aussi des ex-élus du FIS aux principaux postes de responsabilité. En janvier 2007, la première fronde des promoteurs algériens avait amené le MPRH à dépêcher d’urgence à Istanbul son SG, l’actuel, Boudamous Fateh, pour amener les Turcs à revoir leur position. C’est l’assurance de pouvoir disposer de quota de thon algérien qui a amené les Turcs à de meilleurs sentiments. Mais cela n’a pas duré et l’affaire des thoniers de Annaba a montré que les Turcs ne pouvaient plus compter sur les assurances qui leur ont été données. Avec la pêche au thon, où les Turcs se sont avérés être les partenaires favorisés des pseudo-thoniers algériens, on ne peut que s’interroger sur ces relations privilégiées tissées entre le MPRH et les affairistes turcs qui, rappelons-le aussi, ont un gouvernement d’obédience islamiste. Et les choses mises ainsi les unes à côté des autres indiquent que ces relations dépassent de loin le champ des affaires ou des échanges. Indéniablement, il y a la volonté de jeter des ponts, largement rémunérateurs certes, mais certainement idéologiques et pour cela pourquoi ne pas puiser dans cette colossale et providentielle manne des programmes de relance économique de l’Algérie.


    Par S. S.

  • #2
    49 bateaux de pêche algériens confisqués en Turquie

    Les chantiers navals turcs et à leur tête Ana Group se sont taillé la part du lion dans les deux programmes de soutien et de relance économique pour le secteur de la pêche et de l’aquaculture. Des financements à fonds perdus pour l’essentiel qui ont atteint la somme astronomique de 17 milliards de dinars, soit 1700 milliards de centimes. Le programme prévoyait la construction de 400 nouvelles unités pour booster le secteur de la pêche, mais rien n’a vraiment changé pour le consommateur algérien. Le programme s’est enlisé. Aujourd’hui, les promoteurs, qui ont traité avec les Turcs, sont en colère. Ceux qui ont réceptionné leurs bateaux n’ont pas pu les mettre en activité à cause d’une multitude de défauts qui ont entraîné des pannes. Ils n’ont pas pu aussi rembourser leurs traites. Le président de leur association au sein de l’UGCAA a déclaré que 75% des bateaux construits en Turquie sont en panne et qu’il a demandé l’intervention du président de la République pour secourir le secteur. Pour ceux qui attendaient la livraison de leur embarcation, c’est encore plus grave. Les constructeurs turcs ont exigé, selon des sources proches des armateurs, de 100 000 à 140 000 euros (12 à 17 millions de dinars) supplémentaires pour des chalutiers qui coûtent entre 50 et 70 millions de dinars. Pourtant, les prix sont fermes et non révisables dans les contrats signés à Alger sous la caution du MPRH. « Le plus pénible dans cette affaire, c’est que l’Etat algérien ne s’est pas impliqué pour encadrer ce programme de bout en bout. C’est le ministère de la Pêche qui nous a poussés vers les Turcs », dénoncent des promoteurs qui menacent de divulguer certaines vérités
    On parle de magouilles entre les promoteurs, dont beaucoup ne sont pas du métier, des cadres centraux du MPRH qui distribuent les autorisations, la Badr qui octroie les crédits et les constructeurs turcs. Les bateaux construits ne sont pas conformes aux cahiers des charges. On a remplacé des organes par d’autres de moindre qualité et de moindre prix pour récupérer une partie du financement, jusqu’au quart, qui a été détournée à d’autres fins. Pour ceux qui n’ont pas pu payer à temps, leurs bateaux ont été tout simplement confisqués ou saisis pour être mis en vente. Et avec eux, les apports personnels des promoteurs de l’ordre de 10 à 20% du montant de l’embarcation. Des Algériens ont été jetés en prison pour divers prétextes, mais surtout parce qu’ils avaient exigé des explications. Aujourd’hui, il y a 49 chalutiers retenus par les autorités turques dans une dizaine de chantiers navals sous-traitants d’Ana Group, affirment des sources proches des opérateurs du secteur de la pêche. Une société qui avait ouvert des bureaux à El Aurassi le temps de remplir son carnet de commandes et d’empocher l’argent avant de repartir précipitamment en laissant une ardoise faramineuse à l’hôtel. De petites entreprises lui avaient emboîté le pas dans le même but avant de disparaître à leur tour sous le motif de faillite.
    Les Algériens qui ont bénéficié des avantages du plan de relance économique de la pêche pour l’acquisition de bateaux montent au créneau aujourd’hui. La goutte qui a fait déborder le vase : une ultime mise en demeure avant les poursuites judiciaires du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques (MPRH) pour rembourser des traites. Ils menacent de livrer à l’opinion le piège dans lequel les a jetés le MPRH en leur conseillant leurs amis turcs qui « construisent le bateau et vous rendent la monnaie sur place ». Ils menacent aussi de livrer les noms des bénéficiaires. Des proches de ministres actuels ou anciens, des responsables ou ex-responsables de services, des piliers ou dinosaures du régime, des élus, et plein de militants de Hamas. Car, rappelons-le, le MPRH est un département ministériel confié au parti HMS où on trouve aussi des ex-élus du FIS aux principaux postes de responsabilité. En janvier 2007, la première fronde des promoteurs algériens avait amené le MPRH à dépêcher d’urgence à Istanbul son SG, l’actuel, Boudamous Fateh, pour amener les Turcs à revoir leur position. C’est l’assurance de pouvoir disposer de quota de thon algérien qui a amené les Turcs à de meilleurs sentiments. Mais cela n’a pas duré et l’affaire des thoniers de Annaba a montré que les Turcs ne pouvaient plus compter sur les assurances qui leur ont été données. Avec la pêche au thon, où les Turcs se sont avérés être les partenaires favorisés des pseudo-thoniers algériens, on ne peut que s’interroger sur ces relations privilégiées tissées entre le MPRH et les affairistes turcs qui, rappelons-le aussi, ont un gouvernement d’obédience islamiste. Et les choses mises ainsi les unes à côté des autres indiquent que ces relations dépassent de loin le champ des affaires ou des échanges. Indéniablement, il y a la volonté de jeter des ponts, largement rémunérateurs certes, mais certainement idéologiques et pour cela pourquoi ne pas puiser dans cette colossale et providentielle manne des programmes de relance économique de l’Algérie
    Coucher du soleil à Agadir

    Commentaire


    • #3
      Le problème de la qualité de chalutiers turcs à maintes fois été crié
      http://www.algerie-dz.com/forums/arc...p/t-63506.html
      Les chalutiers marocains présentent une alternative
      Et jugée prometteuse selon ces responsables d'une entreprise algérienne
      Et il s'appelle samy

      Commentaire


      • #4
        Pourquoi aller si loin ??

        Le Maroc a livré à une entreprise algérienne un chalutier ce qui constitue une première à l'exportation pour un chantier naval marocain, a-t-on appris dimanche auprès du port d'Agadir (sud-ouest).
        "Baptisé Sami, ce bateau de pêche hauturière a été construit par le Chantier naval Founty Agadir (CNFA) et la société algérienne Eurl Bougie Poissons constitue notre premier client à l'étranger", a précisé le gérant du chantier, Jabi El Berchichi.

        Remis samedi au port d'Agadir (sur l'océan Atlantique) à Eurl Bougie Poissons en présence notamment de deux délégués du ministère algérien de la Pêche, Sami a appareillé dimanche à destination d'Alger, a indiqué la même source, citée par l'agence marocaine de presse Map.

        Le navire fait partie d'une commande d'Eurl Bougie Poissons de cinq chalutiers de même catégorie dont quatre devront être livrés par le CNFA entre les mois de juin et octobre 2007, a ajouté le responsable du chantier naval.

        D'un tonnage brut de 138 tonnes, dont 40 de tonnage net, Sami est doté d'une puissance motrice de 800 chevaux. Il est long de 26 m et large de 6,5 m.

        Un certificat de conformité vis à vis du transport maritime a été délivré au batiment par le bureau français d'expertise Veritas.

        Selon M. El Berchichi, des négociations sont en cours notamment avec des entreprises françaises et angolaises pour la construction et la vente de vingt autres bateaux de pêche hauturière.

        Le prix d'achat de l'unité varie entre 700.000 et 900.000 euros, un "prix compétitif, selon M. El Berchichi, par rapport à ceux pratiqués par d'autres pays méditerranéens".

        Source : AFP

        Commentaire

        Chargement...
        X