Session du conseil économique social arabe début septembre
La zone de libre-échange a du mal à décoller
Créée en 2005 et intégrée par l’Algérie au début de l’année en cours, la Zone arabe de libre-échange (Zale) et ses pays membres n’arrivent toujours pas à établir une liste commune des produits quidevraientêtreconcernéspardes «barrières non tarifaires».
Afin de trouver une solution à ces divergences ,le ministre algérien du Commerce, El Hachemi Djaâboub, va prendre part à la 84e session du Conseil économiquesocial(CES)de la Ligue arabe, prévue les 2 et 3 septembre prochain dans la capitale égyptienne , le Caire, a indiqué le ministère dans un communiqué rapporté par l’APS.
Une session qui sera consacrée, entre autres, au suivi du programme exécutif de la Zone arabe de libre-échange (Zale), à la réorganisation du tribunal arabe d’investissement , ainsi qu’à la réorganisation des bureaux exécutifs des Conseils ministériels spécialisés arabes, a ajouté la même source. Il sera aussi question au cours de la rencontre d’examiner les rapports portant respectivement sur le climat des affaires dans les pays arabes et sur la sécurité alimentaire dans la région pour l’année 2008 ainsi que le soutien à l’économie palestinienne.
Il est également prévu que le ministre algérien prenne part à la réunion extraordinaire du CES qui examinera les questions liées au développement des actions du conseil, ainsi qu’à la réunion du comité ministériel arabe chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations du Sommet économique arabe tenu en janvier dernier au Koweït. Pour rappel, le Sommet économique arabe, le premier du genre, était consacré au développement économique et social dans la région.
Au programme, les participants ont débattu de la réduction de la pauvreté, du renforcement de l’éducation, de la protection de l’environnement, du chômage ou encore de la santé publique.
Pour ce qui est de l’aspect économique, des questions relatives au développement des structures de transports, la liberté de circulation des capitaux, l’uniformisation des droits de douane, le tout a pour objectif la création d’une zone de libre-échange arabe en 2015 et d’un marché commun en 2020.
En parallèle, le maintien des barrières douanières qui constitue une mesure «de rigueur» dans certains pays arabes a pour but de limiter l’entrée de certains produits dans leur pays, a abouti à l’élaboration d’une liste négative par chaque pays, et sur laquelle sont portés les noms des produits interdits d’entrée sur leur marché, et ce, en dépit de l’existence d’un accord de libre-échange, déplorent des experts en commerce extérieur.
Les experts ajoutent que les pertes fiscales pour l’Algérie, induites par la suppression totale des droits de douane sur les produits arabes, sont évaluées à 100 millions de dollars.Pour pallier ce double jeu de certains pays arabes adhérents à la Zale, des hauts responsables du département du Commerce ont fait savoir que l’Algérie va instaurer des «barrières non tarifaires réciproques» sur des produits importés de pays de la Zone arabe de libre-échange, qui appliquent des mesures similaires sur des produits exportés par l’Algérie.
Le Jour d'Algérie
La zone de libre-échange a du mal à décoller
Créée en 2005 et intégrée par l’Algérie au début de l’année en cours, la Zone arabe de libre-échange (Zale) et ses pays membres n’arrivent toujours pas à établir une liste commune des produits quidevraientêtreconcernéspardes «barrières non tarifaires».
Afin de trouver une solution à ces divergences ,le ministre algérien du Commerce, El Hachemi Djaâboub, va prendre part à la 84e session du Conseil économiquesocial(CES)de la Ligue arabe, prévue les 2 et 3 septembre prochain dans la capitale égyptienne , le Caire, a indiqué le ministère dans un communiqué rapporté par l’APS.
Une session qui sera consacrée, entre autres, au suivi du programme exécutif de la Zone arabe de libre-échange (Zale), à la réorganisation du tribunal arabe d’investissement , ainsi qu’à la réorganisation des bureaux exécutifs des Conseils ministériels spécialisés arabes, a ajouté la même source. Il sera aussi question au cours de la rencontre d’examiner les rapports portant respectivement sur le climat des affaires dans les pays arabes et sur la sécurité alimentaire dans la région pour l’année 2008 ainsi que le soutien à l’économie palestinienne.
Il est également prévu que le ministre algérien prenne part à la réunion extraordinaire du CES qui examinera les questions liées au développement des actions du conseil, ainsi qu’à la réunion du comité ministériel arabe chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations du Sommet économique arabe tenu en janvier dernier au Koweït. Pour rappel, le Sommet économique arabe, le premier du genre, était consacré au développement économique et social dans la région.
Au programme, les participants ont débattu de la réduction de la pauvreté, du renforcement de l’éducation, de la protection de l’environnement, du chômage ou encore de la santé publique.
Pour ce qui est de l’aspect économique, des questions relatives au développement des structures de transports, la liberté de circulation des capitaux, l’uniformisation des droits de douane, le tout a pour objectif la création d’une zone de libre-échange arabe en 2015 et d’un marché commun en 2020.
En parallèle, le maintien des barrières douanières qui constitue une mesure «de rigueur» dans certains pays arabes a pour but de limiter l’entrée de certains produits dans leur pays, a abouti à l’élaboration d’une liste négative par chaque pays, et sur laquelle sont portés les noms des produits interdits d’entrée sur leur marché, et ce, en dépit de l’existence d’un accord de libre-échange, déplorent des experts en commerce extérieur.
Les experts ajoutent que les pertes fiscales pour l’Algérie, induites par la suppression totale des droits de douane sur les produits arabes, sont évaluées à 100 millions de dollars.Pour pallier ce double jeu de certains pays arabes adhérents à la Zale, des hauts responsables du département du Commerce ont fait savoir que l’Algérie va instaurer des «barrières non tarifaires réciproques» sur des produits importés de pays de la Zone arabe de libre-échange, qui appliquent des mesures similaires sur des produits exportés par l’Algérie.
Le Jour d'Algérie