Par samir allam , le 30/08/2009 | réactions : 12
L'ambassadeur de Chine en Algérie a dévoilé, en fin de semaine, le montant des investissements chinois en Algérie. Selon le diplomate, les entreprises de son pays ont investi 800 millions de dollars. L'ambassadeur s'exprimait en marge d'une visite d'un tronçon de l'autoroute Est-Ouest dont la réalisation est assurée par le groupement chinois CITIC-CRCC. Selon lui, «la Chine est déterminée à augmenter le volume des investissements en Algérie en intervenant dans d'autres secteurs».
Au moment où l'Algérie s'interroge sur l'apport des groupes étrangers et les opportunités d'une poursuite de la politique d'investissements publics, la déclaration de l'ambassadeur de Chine constitue un aveu inquiétant. Ces dernières années, les groupes chinois ont en effet remporté pour plusieurs dizaines de milliards de dollars de contrats publics : autoroute Est-Ouest, programme du million de logements, chemins de fer, transferts des eaux, réalisations de barrages, hydrocarbures...
Les entreprises chinoises ont également remporté de juteux contrats dans les télécommunications et la défense. Des rumeurs récurrentes dans les milieux de la défense font même état de négociations entre Alger et Pékin pour un contrat d'équipement militaire qui pourrait atteindre 15 milliards de dollars.
L'ambassadeur de Chine est bien placé pour le savoir. Son pays conditionne souvent l'attribution d'importants contrats à des groupes étrangers par l'engagement de ces derniers à assurer d'importants investissements en Chine ou un réel transfert de technologie. En échange d'un important contrat de 150 avions, le constructeur européen Airbus a été par exemple contraint par Pékin d'installer une usine de montage en Chine et donc d'effectuer un transfert de technologie. Le même principe a été appliqué dans le nucléaire où les contrats de construction de réacteurs de nouvelle génération sont conditionnés par un réel transfert de technologie en faveur de la Chine.
En Algérie, les Chinois n'ont effectué aucun transfert de savoir-faire. Aucune entreprise chinoise ne s'est installée dans notre pays. Pire, dans certains cas, comme le projet d'autoroute Est-Ouest, leurs méthodes de réalisation sont contestées par les experts. Pour les investissements, les aveux de l'ambassadeur de Chine à Alger illustrent à eux seuls le très faible engament financier des groupes chinois. Ils confirment le gouvernement algérien a mal négocié les contrats publics.
L'ambassadeur de Chine en Algérie a dévoilé, en fin de semaine, le montant des investissements chinois en Algérie. Selon le diplomate, les entreprises de son pays ont investi 800 millions de dollars. L'ambassadeur s'exprimait en marge d'une visite d'un tronçon de l'autoroute Est-Ouest dont la réalisation est assurée par le groupement chinois CITIC-CRCC. Selon lui, «la Chine est déterminée à augmenter le volume des investissements en Algérie en intervenant dans d'autres secteurs».
Au moment où l'Algérie s'interroge sur l'apport des groupes étrangers et les opportunités d'une poursuite de la politique d'investissements publics, la déclaration de l'ambassadeur de Chine constitue un aveu inquiétant. Ces dernières années, les groupes chinois ont en effet remporté pour plusieurs dizaines de milliards de dollars de contrats publics : autoroute Est-Ouest, programme du million de logements, chemins de fer, transferts des eaux, réalisations de barrages, hydrocarbures...
Les entreprises chinoises ont également remporté de juteux contrats dans les télécommunications et la défense. Des rumeurs récurrentes dans les milieux de la défense font même état de négociations entre Alger et Pékin pour un contrat d'équipement militaire qui pourrait atteindre 15 milliards de dollars.
L'ambassadeur de Chine est bien placé pour le savoir. Son pays conditionne souvent l'attribution d'importants contrats à des groupes étrangers par l'engagement de ces derniers à assurer d'importants investissements en Chine ou un réel transfert de technologie. En échange d'un important contrat de 150 avions, le constructeur européen Airbus a été par exemple contraint par Pékin d'installer une usine de montage en Chine et donc d'effectuer un transfert de technologie. Le même principe a été appliqué dans le nucléaire où les contrats de construction de réacteurs de nouvelle génération sont conditionnés par un réel transfert de technologie en faveur de la Chine.
En Algérie, les Chinois n'ont effectué aucun transfert de savoir-faire. Aucune entreprise chinoise ne s'est installée dans notre pays. Pire, dans certains cas, comme le projet d'autoroute Est-Ouest, leurs méthodes de réalisation sont contestées par les experts. Pour les investissements, les aveux de l'ambassadeur de Chine à Alger illustrent à eux seuls le très faible engament financier des groupes chinois. Ils confirment le gouvernement algérien a mal négocié les contrats publics.
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