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Décriée par les opérateurs économiques et les importateurs: la LFC a touché des intér

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    Décriée par les opérateurs économiques et les importateurs:

    la loi de finances complémentaire a touché des intérêts puissants


    «Les dispositions de la loi de finances complémentaire a touché des intérêts puissants». Ce sont là le propos tenus par Mourad Preure, expert international dans un entretien accordé à La Tribune. L’analyse faite par cet expert est catégorique. Il pense en fait que «les mesures les plus importantes semblent avoir été occultées».

    Il cite en vrac «l’institution de fonds d’investissements dans les 48 wilayas, l’augmentation de taux de bonification pour les jeunes entrepreneurs de 60 à 95%, le relèvement du niveau de couverture des risques pour les investissements des PME de 50 à 250 MDA, l’investissement dans la R&D déductibles de l’assiette de l’impôt jusqu’à un niveau de 100 MDA ou 10% du chiffre d’affaires et la promotion de l’agriculture par des mesures fiscales». Pour cet expert, «d’autres mesures sont de nature à protéger l’économie nationale».

    Mais, a priori, les choses ne se présentent pas de la même nature aux autres parties. L’on se souvient pertinemment des critiques et inquiétudes affichées par les organisations professionnelles suite à l’annonce de certaines dispositions. Celles qui ont fait tache d’huile et font toujours polémique sont connues. Il s’agit de la suppression des crédits à la consommation et l’obligation de recourir aux crédits documentaires pour les opérations d’importation. Outre les organisations patronales, des importateurs sont montés également au créneau pour «dénoncer» et appeler à l’annulation de des dispositions en question. C’est ainsi que la CIPA a réagi, en adressant une lettre ouverte au président de la République, au même titre que le FCE, le CSPA, l’EGEA CNPA qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour appeler à l’annulation de certaines dispositions.

    Toutefois, il faut dire que d’autres parties des opérateurs économiques n’ont pas caché que cette loi encourage l’investissement national productif. C’est ce que pense, particulièrement le P-DG de Cevital Issad Rebrab. Il est inutile de rappeler, dans ce cadre, qu’au moment où les importations algériennes sont en augmentation constante, les prix de l’or noir ont pris le descenseur. Quoi de plus grave qu’une situation qui s’approcherait de celle vécue durant les années 1990 où on a recouru dans hésitation aucune au Fonds monétaire international (FMI) pour couvrir les importations alimentaires.

    Le gouvernement, semble-t-il, a voulu éviter un autre dommage collatéral provoqué par une crise économique mondiale aigue. Enfin, l’invité de La Tribune a estimé que ces mesures sont de nature «à impulser un dynamisme au secteur productif à la condition express que les premiers concernés s’en emparent : le patronat, les syndicats, les commerçants et l’université».


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