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Les Algériens payent l’inflation des marchés mondiaux

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  • Les Algériens payent l’inflation des marchés mondiaux

    Les hasards du calendrier sont parfois cruels : en plus du mois de Ramadhan et de la fête de l’Aïd, les Algériens, dont les salaires sont les plus bas dans la région du Maghreb, doivent faire face à la rentrée scolaire. Une circonstance à grandes dépenses, celles liées aux articles scolaires.

    A quelques jours seulement de la rentrée des classes en Algérie , prévue cette année pour le 13 septembre prochain, le marché des articles scolaires commence à enregistrer un rush jamais égalé. Des familles se saignent pour satisfaire leurs enfants nonobstant le rapport qualité/prix.

    Et les prix affichés cette année connaissent une légère inflation liée notamment à la flambée des matières premières sur le marché international. Car la quasi-totalité des articles et fournitures scolaires sont importés.

    En effet, les grossistes et les marchands spécialisés dans la vente de ce genre de produits affirment que le marché algérien est quasiment alimenté par le biais de l’importation. Le volume de la production nationale demeure marginal et ne dépasse guère les 30%.

    Mais à combien sont affichés les prix de certains articles scolaires ? Faisant abstraction de la qualité des produits affichés chez les libraires, ainsi que ceux des marchands occasionnels (ils s’approvisionnent au marché parallèle), les prix varient d’un point de vente à un autre, et d’une marque à une autre.

    Si, au niveau de l’Office national des publications scolaires, on nous indique que les prix des livres varient par niveau d’études avec un dominateur commun, à savoir une ristourne de 10%, il n’en demeure pas moins que les prix de tous les autres articles sont relativement au-dessus de l’ordinaire. En effet, les pères de famille ayant en moyenne 4 enfants scolarisés éprouvent toutes les peines du monde à satisfaire tous les besoins de leur progéniture.

    Et quand on sait que, du côté du ministère detutelle, la liste du trousseau scolaire est longue, du côté des ménages, c’est quasiment la saignée. En effet, avec quatre enfants de différents paliers scolaires, le prix de revient de tous ces objets atteint parfois… 80% du SNMG.

    Simple démonstration : les protège-cahiers qui coûtaient 2 DA les années passées sont cédés aujourd’hui à 10 DA ou 7 DA dans le marché parallèle. Les prix des cahiers, selon le nombre de pages, connaissent également une courbe ascendante. Le cahier de la marque Alif (96 pages) est cédé à 25 DA. Autre exemple qui mérite d’être signalé : une boîte de couleurs de qualité plus au moins bonne est cédée dans certaines boutiques à 300 DA. Par ailleurs, les pères de famille, les vendeurs et les spécialistes en la matière sont unanimes sur la cherté des produits scolaires : Un cartable bien «rempli» d’articles scolaires pour un écolier qui fait sa première rentrée revient en moyenne à 1 500 DA.

    A cela s’ajoutent les frais des livres «exigés» par le département de Benbouzid, qui s’élèvent à près de 2 000 DA par écolier. Les spécialistes en la matière indiquent dans ce sens que les ménages doivent prévoir pas moins de 3 000 DA pour chaque écolier. Et ce chiffre est substantiellement revu à la hausse, si nos enfants entrent au lycée.

    Par la Tribune
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