Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Echanges commerciaux Algérie-USA en hausse constante

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Echanges commerciaux Algérie-USA en hausse constante

    Entre janvier et septembre 2005, les echanges commerciaux entre l'Algérie et les Etats-Unis ont été de 8,23 milliards de Dollar. Les exportations algériennes vers les Etats-Unis ont atteint 7,320 milliards de dollars pour 909,1 millions de dollars d'importation ce qui donne un excédent de 6,410 milliards de dollars en faveur de la balance commerciale. A noter que plusieurs projets de sociétés mixtes sont en cours de concrétisation.

    ===

    Selon les services de l’ambassade d’Algérie à Washington, cité jeudi dernier par l’APS, les échanges commerciaux entre les deux pays ont totalisé un montant de 8,229 milliards de dollars entre janvier et septembre 2005. Même si le chiffre avancé est légèrement inférieur à celui de l’année précédente, soit 8,6 milliards de dollars, on estime que, globalement, les échanges sont en nette et constante progression d’une année à une autre. L’ensemble des indicateurs économiques placent désormais les Etats-Unis en premier client de l’A1gérie et troisième fournisseur après la France et l’Italie. L’Algérie est, en revanche, le troisième fournisseur des USA en produits énergétiques après l’Arabie saoudite et l’Irak.

    En effet, tel que confirmé par la même source, «les exportations algériennes sur le marché américain ont atteint, durant les neuf premiers mois de l’année en cours, un montant de 7,320 milliards de dollars pour des importations totalisant 909,1 millions de dollars, enregistrant ainsi un excédent en faveur de la balance commerciale nationale de 6,410 milliards de dollars». En ce qui concerne le bilan de l’année 2005, ce dernier montant devrait atteindre 9 à 10 milliards de dollars.

    A titre informatif et comparatif, les exportations algériennes vers les Etats-Unis avaient totalisé, en 2004, les 7,409 milliards de dollars pour des importations de l’ordre de 971,6 millions de dollars.
    Quant à la part des exportations algériennes vers les Etats-Unis, représentées dans presque leur totalité par les produits énergétiques, soit à 95%, elle a été de 20,33% des exportations durant les trois premiers trimestres de l’année 2005.

    Aussi, les achats algériens sur le marché américain ont également augmenté par rapport à 2004 avec 6,5% du total des importations algériennes.
    Au département du Commerce, on fait remarquer que «l’Algérie est un partenaire commercial important des USA, notamment dans le domaine des hydrocarbures. Elle occupe, et de loin, le premier rang parmi les partenaires commerciaux des Etats-Unis au Maghreb. Mais il reste aux deux communautés d’affaires à mieux se connaître et connaître les possibilités d’échanges et d’investissements qui existent de part et d’autre pour établir des courants d’échanges à la mesure des potentialités des deux partenaires».

    Même si la structure du commerce extérieur entre les deux pays reste marquée par une prédominance du secteur des hydrocarbures, il est à noter les récents efforts à divers niveaux visant à la fois à une diversification et à une intensification des échanges. En effet, l’Algérie a été durant, les neuf premiers mois de l’année en cours, pour les Etats-Unis, le troisième fournisseur de pétrole brut avec une moyenne de 482 000 barils/jour et le second fournisseur dans le monde de GNL (gaz naturel liquéfié).

    S’agissant des domaines appelés à connaître un essor dans les échanges bilatéraux, ils concernent notamment l’agriculture, l’hydraulique, les transports, les télécommunications, l’informatique, l’enseignement et les sciences et la technologie où nombre d’accords sont en cours de finalisation ou d’exécution. Aussi, plusieurs projets de sociétés mixtes sont en phase de concrétisation.Traduisant l’intérêt de son pays aux réformes économiques et institutionnelles engagées en Algérie, M. Richard Erdman, ambassadeur des Etats-Unis à Alger, avait estimé, en février dernier, que l’Algérie a tout à gagner si elle poursuit «son processus de réformes et de privatisations» afin de créer «un climat concurrentiel pour l’investissement» jugeant nécessaire la résolution des problèmes du secteur bancaire qui constituent, selon le diplomate, un facteur de blocage.

    Rappelons qu’il avait surtout exprimé la disposition de son pays à fournir un apport technique pour la réforme budgétaire et judiciaire ainsi que pour l’adhésion de l’Algérie à l’OMC.

    Un soutien intimement lié à l’aspect politique des relations bilatérales puisque cette coopération économique s’accompagne assurément de la lutte contre le terrorisme jugée récemment par le diplomate américain d’«exceptionnelle», car la protection des intérêts américains dans la région passe nécessairement par sa «stabilisation».

    Source: La Tribune
Chargement...
X