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Deux ou trois importantes sociétés étrangères venue investir en Algérie ont loués et revendus du matériel non dédouané ce qui a occasionné un préjudice estimé à 100 milliards de dinars au douane algérienne. Cette info a été révélée par le directeur général des douanes qui n'a toutefois pas voulus citer de noms d'entreprises.
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D’importantes compagnies étrangères venues investir en Algérie sont impliquées dans une sombre affaire de location et de revente de matériels admis temporairement sur le territoire national, causant ainsi à la douane algérienne un préjudice de quelque 100 milliards de dinars.
Le directeur général des douanes, M. Sid Ali Lebib, qui a révélé cette information hier, a indiqué que seulement deux ou trois sociétés sont concernées par cette affaire, sans toutefois fournir de détails sur leur identité. Ce sont les services de la douane de la wilaya d’Illizi qui ont découvert cette affaire, dans laquelle les compagnies incriminées et installées en Algérie ont importé du matériel sans payer de droits de douane du fait qu’il s’agit d’équipement qui doit être utilisé par ces mêmes sociétés importatrices, qui devaient ensuite le réexpédier vers son pays d’origine.
Or, lesdites entreprises «louaient ce matériel en Algérie ou encore le revendaient», a révélé M. Lebib qui n’a pas souhaité fournir d’indications sur les secteurs d’activité de ces compagnies, pour ne pas leur faire de «mauvaise publicité» et par souci de «ne pas porter atteinte aux investisseurs étrangers qui sont chez nous ou qui souhaiteraient venir», a-t-il précisé.
D’autant plus que ces sociétés «sont prêtes à payer ce qu’elles doivent à la douane», a-t-il encore ajouté. D’ailleurs, les détails du dossier sont en voie d’être révisés pour éviter toute éventuelle erreur, a indiqué M. Lebib. Le responsable des douanes a fait ces révélations lors d’une rencontre avec la presse, à l’occasion de l’inauguration du nouveau site de contrôle des opérations commerciales d’Alger.
Il en a profité pour divulguer un certain nombre d’affaires qui ont été découvertes par les différentes structures régionales de la douane. A Mostaganem, l’affaire découverte concerne un transfert illicite de capitaux par majoration de valeur.
C’est un Syrien qui est mis en cause dans l’importation d’un dock flottant dont la valeur déclarée était de 29 millions d’euros, alors que l’expertise douanière a démontré qu’il vaut à peine 3 millions d’euros du fait de sa vétusté.
L’affaire a été portée en justice et le prévenu, qui est en fuite, a été condamné à 4 ans de prison. 2,76 tonnes de kif traité saisies par les douaniers entre janvier et septembre 2005 La troisième affaire a été révélée par le directeur régional des douanes d’Alger, M. Bentahar, qui a indiqué que 290 kg de kif traité et conditionné ont été saisis mercredi dernier au port d’Alger à bord d’un véhicule de transport de marchandises à destination de Marseille à bord du Millenium.
L’affaire est en instruction et le prévenu est un Algérien, a précisé le même responsable. Au cours des 9 premiers mois de l’année 2005, 2 761 kg de kif traité ont été saisis par les services des douanes. Les prises les plus importantes ont été effectuées principalement à l’ouest et au sud-ouest du pays, plus précisément à Béchar et à Tlemcen, a précisé M. Lebib.
Le volume récupéré mercredi dernier est venu s’ajouter aux 4 242 kg de stupéfiants saisis au cours de l’année écoulée pour une valeur sur le marché intérieur estimée à 182,6 millions de dinars. En 2005, la saisie la plus importante concerne les articles pyrotechniques dont plus 2,9 millions d’unités ont été récupérées pour une valeur de 491,6 millions de dinars.
Par ailleurs, les services des douanes ont également saisi 19 374 bouteilles d’alcool pour une valeur de 25,2 millions de dinars, 884 698 cartouches de tabac d’une valeur de 446,1 millions de dinars, ainsi que 20,6 kg d’or, 9,8 kg de perles, 11,9 kg d’argent et 1 084 têtes de bétail.
Les saisies d’argent à l’aéroport d’Alger ont permis, quant à elles, de récupérer 1 900 dollars, 43 000 euros et 87 300 dinars. Au total, ce sont 8 272 infractions qui ont été enregistrées au niveau de la direction du contentieux de la douane.
L’amélioration de l’activité de lutte contre la fraude n’a été possible que «grâce à l’amélioration des moyens humains et matériels des services des douanes», a souligné M. Lebib.
Source: Le jeune Indépendant
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D’importantes compagnies étrangères venues investir en Algérie sont impliquées dans une sombre affaire de location et de revente de matériels admis temporairement sur le territoire national, causant ainsi à la douane algérienne un préjudice de quelque 100 milliards de dinars.
Le directeur général des douanes, M. Sid Ali Lebib, qui a révélé cette information hier, a indiqué que seulement deux ou trois sociétés sont concernées par cette affaire, sans toutefois fournir de détails sur leur identité. Ce sont les services de la douane de la wilaya d’Illizi qui ont découvert cette affaire, dans laquelle les compagnies incriminées et installées en Algérie ont importé du matériel sans payer de droits de douane du fait qu’il s’agit d’équipement qui doit être utilisé par ces mêmes sociétés importatrices, qui devaient ensuite le réexpédier vers son pays d’origine.
Or, lesdites entreprises «louaient ce matériel en Algérie ou encore le revendaient», a révélé M. Lebib qui n’a pas souhaité fournir d’indications sur les secteurs d’activité de ces compagnies, pour ne pas leur faire de «mauvaise publicité» et par souci de «ne pas porter atteinte aux investisseurs étrangers qui sont chez nous ou qui souhaiteraient venir», a-t-il précisé.
D’autant plus que ces sociétés «sont prêtes à payer ce qu’elles doivent à la douane», a-t-il encore ajouté. D’ailleurs, les détails du dossier sont en voie d’être révisés pour éviter toute éventuelle erreur, a indiqué M. Lebib. Le responsable des douanes a fait ces révélations lors d’une rencontre avec la presse, à l’occasion de l’inauguration du nouveau site de contrôle des opérations commerciales d’Alger.
Il en a profité pour divulguer un certain nombre d’affaires qui ont été découvertes par les différentes structures régionales de la douane. A Mostaganem, l’affaire découverte concerne un transfert illicite de capitaux par majoration de valeur.
C’est un Syrien qui est mis en cause dans l’importation d’un dock flottant dont la valeur déclarée était de 29 millions d’euros, alors que l’expertise douanière a démontré qu’il vaut à peine 3 millions d’euros du fait de sa vétusté.
L’affaire a été portée en justice et le prévenu, qui est en fuite, a été condamné à 4 ans de prison. 2,76 tonnes de kif traité saisies par les douaniers entre janvier et septembre 2005 La troisième affaire a été révélée par le directeur régional des douanes d’Alger, M. Bentahar, qui a indiqué que 290 kg de kif traité et conditionné ont été saisis mercredi dernier au port d’Alger à bord d’un véhicule de transport de marchandises à destination de Marseille à bord du Millenium.
L’affaire est en instruction et le prévenu est un Algérien, a précisé le même responsable. Au cours des 9 premiers mois de l’année 2005, 2 761 kg de kif traité ont été saisis par les services des douanes. Les prises les plus importantes ont été effectuées principalement à l’ouest et au sud-ouest du pays, plus précisément à Béchar et à Tlemcen, a précisé M. Lebib.
Le volume récupéré mercredi dernier est venu s’ajouter aux 4 242 kg de stupéfiants saisis au cours de l’année écoulée pour une valeur sur le marché intérieur estimée à 182,6 millions de dinars. En 2005, la saisie la plus importante concerne les articles pyrotechniques dont plus 2,9 millions d’unités ont été récupérées pour une valeur de 491,6 millions de dinars.
Par ailleurs, les services des douanes ont également saisi 19 374 bouteilles d’alcool pour une valeur de 25,2 millions de dinars, 884 698 cartouches de tabac d’une valeur de 446,1 millions de dinars, ainsi que 20,6 kg d’or, 9,8 kg de perles, 11,9 kg d’argent et 1 084 têtes de bétail.
Les saisies d’argent à l’aéroport d’Alger ont permis, quant à elles, de récupérer 1 900 dollars, 43 000 euros et 87 300 dinars. Au total, ce sont 8 272 infractions qui ont été enregistrées au niveau de la direction du contentieux de la douane.
L’amélioration de l’activité de lutte contre la fraude n’a été possible que «grâce à l’amélioration des moyens humains et matériels des services des douanes», a souligné M. Lebib.
Source: Le jeune Indépendant