Bonsoir, le Kazakhstan entre la Chine, la fédération de Russie et le Moyen Orient veut se donner les moyens, Astana petite bourgade en une vingtaine d'année est devenue un centre industriel, le président Nazarbaev en 1998 à décider d'en faire la nouvelle capitale du Kazakhstan, alors si vous voulez vous dépaysez, visiter l'Asie centrale avant les grand boulversements.
Astana, la ville de "l'émir du milieu
http://www.lemonde.fr/web/article/0,...-724522,0.html
Uranium, tantale, charbon, fer, béryllium... Le sous-sol kazakh regorge de minerais rares et moins rares. Mais surtout, au Kazakhstan, il y a du pétrole. En 2015, alors que la moitié des réserves mondiales auront été exploitées, cet immense pays produira 3 millions de barils par jour et sera le 5e producteur mondial, derrière l'Arabie saoudite, l'Iran, le Mexique et la Norvège. Il n'est alors pas étonnant que le "géant des steppes" attise les convoitises. L'exploitation de ses ressources permettrait de prolonger l'ère du pétrole, au moins un peu : car s'il détient, avec 35 milliards de barils, 75 % des réserves prouvées de la mer Caspienne, il ne s'agit là que d'une autre mer du Nord. L'Arabie saoudite détient des réserves 7 à 8 fois plus importantes, avec 260 milliards de barils.
Au nord de la Caspienne, Atyrau est devenue, en quelques années, la capitale du pétrole kazakh. C'est autour de cette ville, traversée par le fleuve Oural — à cheval entre Asie et Europe —, que sont concentrés les deux plus gros champs pétrolifères exploités au Kazakhstan, Tenguiz et Kashagan — ce dernier étant l'un des quatre plus grands champs découverts ces dernières années. "Kashagan est un projet unique, s'enthousiasme Alain Langlois, directeur de Total Kazakhstan et partenaire du projet à plus de 18 %, comme Agip, Exxonmobil et Shell. Imaginez, 10 milliards de barils de réserve !"
Les réserves de ce pays de 15 millions d'habitants aiguisent l'appétit des compagnies pétrolières et permettent au chef de l'Etat, Noursoultan Nazarbaev, de nourrir de grands projets. "Le président tente ainsi d'équilibrer les velléités russes, occidentales et désormais chinoises pour bâtir son économie", remarque Sultan Akimbekov, rédacteur en chef du magazine Kontinent. Pourtant, à l'indépendance, le président kazakh a distribué les plus grands conglomérats à ses affidés et succombé aux charmes des paradis fiscaux (les îles Vierges ont longtemps été l'un des premiers partenaires économiques du Kazakhstan). Mais il connaît désormais la valeur de son pays et n'entend plus en brader les richesses.
La suite...
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Uranium, tantale, charbon, fer, béryllium... Le sous-sol kazakh regorge de minerais rares et moins rares. Mais surtout, au Kazakhstan, il y a du pétrole. En 2015, alors que la moitié des réserves mondiales auront été exploitées, cet immense pays produira 3 millions de barils par jour et sera le 5e producteur mondial, derrière l'Arabie saoudite, l'Iran, le Mexique et la Norvège. Il n'est alors pas étonnant que le "géant des steppes" attise les convoitises. L'exploitation de ses ressources permettrait de prolonger l'ère du pétrole, au moins un peu : car s'il détient, avec 35 milliards de barils, 75 % des réserves prouvées de la mer Caspienne, il ne s'agit là que d'une autre mer du Nord. L'Arabie saoudite détient des réserves 7 à 8 fois plus importantes, avec 260 milliards de barils.
Au nord de la Caspienne, Atyrau est devenue, en quelques années, la capitale du pétrole kazakh. C'est autour de cette ville, traversée par le fleuve Oural — à cheval entre Asie et Europe —, que sont concentrés les deux plus gros champs pétrolifères exploités au Kazakhstan, Tenguiz et Kashagan — ce dernier étant l'un des quatre plus grands champs découverts ces dernières années. "Kashagan est un projet unique, s'enthousiasme Alain Langlois, directeur de Total Kazakhstan et partenaire du projet à plus de 18 %, comme Agip, Exxonmobil et Shell. Imaginez, 10 milliards de barils de réserve !"
Les réserves de ce pays de 15 millions d'habitants aiguisent l'appétit des compagnies pétrolières et permettent au chef de l'Etat, Noursoultan Nazarbaev, de nourrir de grands projets. "Le président tente ainsi d'équilibrer les velléités russes, occidentales et désormais chinoises pour bâtir son économie", remarque Sultan Akimbekov, rédacteur en chef du magazine Kontinent. Pourtant, à l'indépendance, le président kazakh a distribué les plus grands conglomérats à ses affidés et succombé aux charmes des paradis fiscaux (les îles Vierges ont longtemps été l'un des premiers partenaires économiques du Kazakhstan). Mais il connaît désormais la valeur de son pays et n'entend plus en brader les richesses.
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