C’est en grande pompe que le gouvernement a annoncé en juillet dernier le sauvetage de quelques entreprises publiques en Algérie. Cela, à travers un plan d’assainissement leur permettant de se redéployer et de relancer leur production. Il s’agit d’entreprises déstructurées et menacées même de dissolution alors qu’elles représentaient il n’y a pas si longtemps des géants de l’industrie algérienne. L’Entreprise nationale de l’industrie électronique(ENIE) en fait partie. Elle est concernée par les mesures annoncées en juillet 2009, à savoir le gel du découvert bancaire, le plan social et l’assainissement.
Des mesures qui ont redonné de l’espoir aux travailleurs et aux cadres dirigeants de l’ENIE de Sidi Bel Abbès y voyant une manière de s’affirmer encore plus et de démontrer qu’ils ne sont pas «des bras cassés», mais que c’est les différentes réformes imposées aux entreprises depuis 1988 qui ont été la cause de leur déclin, avec en prime, bien entendu, l’ouverture à tout-va du marché algérien et la concurrence déloyale.
Toutefois, cet enthousiasme et cette euphorie n’auront duré que cinq mois.
Le 29 décembre dernier, c’est-à-dire deux jours avant la fin de l’année 2009, l’entreprise nationale reçoit une correspondance, via la SGP, du Conseil des participations de l’Etat les informant que le CPE a décidé de surseoir à toutes les décisions de sauvetage prises en juillet dernier. Contacté hier par
téléphone, le secrétaire général du syndicat de l’entreprise, indiquera que le CPE n’a pas donné de raisons à cette remise en cause : «Nous cherchons
justement à comprendre le pourquoi de ce retournement.» Il confirmera le dépôt du préavis de grève dont nous avons obtenu copie.
Préavis dans lequel le syndicat estime que la décision du CPE de surseoir à l’assainissement de l’entreprise est une véritable sanction collective à l’endroit des 2 000 travailleurs et un danger pour la survie de l’ENIE.
Aussi informe-t-il de l’entame d’une grève de trois jours à partir du lundi 1er février. Le syndicat ne termine pas sa rédaction sans en appeler aux pouvoirs publics pour reconsidérer la décision.
Par La Tribune
Des mesures qui ont redonné de l’espoir aux travailleurs et aux cadres dirigeants de l’ENIE de Sidi Bel Abbès y voyant une manière de s’affirmer encore plus et de démontrer qu’ils ne sont pas «des bras cassés», mais que c’est les différentes réformes imposées aux entreprises depuis 1988 qui ont été la cause de leur déclin, avec en prime, bien entendu, l’ouverture à tout-va du marché algérien et la concurrence déloyale.
Toutefois, cet enthousiasme et cette euphorie n’auront duré que cinq mois.
Le 29 décembre dernier, c’est-à-dire deux jours avant la fin de l’année 2009, l’entreprise nationale reçoit une correspondance, via la SGP, du Conseil des participations de l’Etat les informant que le CPE a décidé de surseoir à toutes les décisions de sauvetage prises en juillet dernier. Contacté hier par
téléphone, le secrétaire général du syndicat de l’entreprise, indiquera que le CPE n’a pas donné de raisons à cette remise en cause : «Nous cherchons
justement à comprendre le pourquoi de ce retournement.» Il confirmera le dépôt du préavis de grève dont nous avons obtenu copie.
Préavis dans lequel le syndicat estime que la décision du CPE de surseoir à l’assainissement de l’entreprise est une véritable sanction collective à l’endroit des 2 000 travailleurs et un danger pour la survie de l’ENIE.
Aussi informe-t-il de l’entame d’une grève de trois jours à partir du lundi 1er février. Le syndicat ne termine pas sa rédaction sans en appeler aux pouvoirs publics pour reconsidérer la décision.
Par La Tribune