Bousorama connue sur le web pour ses activités de courtage devrait opérer un rapprochement avec le réseau physique bancaire CaixaBank et ainsi des Boursorama seront bientôt dans la rue.
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Verrons-nous bientôt poindre des enseignes bancaires aux couleurs de Boursorama aux quatre coins de l'Hexagone ? C'est probable. Le site Web est, en effet, sur le point de racheter le réseau bancaire CaixaBank et ses 55 agences réparties sur le territoire français. Les deux groupes sont en pourparlers.
Si elle se réalise, la transaction marquera un tournant pour Boursorama, dont le modèle économique dématérialisé avait fait la force. A la fin de l'année 2005, la société comptait quelque 126 000 comptes entièrement gérés en ligne. En s'affranchissant des courtiers traditionnels, le site supprimait un intermédiaire, améliorant la réactivité des boursicoteurs avertis.
Mais aujourd'hui, la filiale à 71 % de la Société Générale a fait le choix de s'adosser à un réseau d'agences. Son métier a évolué. Depuis le mois de décembre 2005, Boursorama développe une activité de banque d'épargne. Les utilisateurs du site peuvent non seulement gérer leurs actions et leurs Sicav sur Internet mais aussi ouvrir un compte courant avec tous les services associés : virements, impression de RIB, carte bancaire Visa ou Premier, etc.
« Brique après brique nous rajoutons de nouveaux services. Il nous faut une structure pour distribuer une gamme complète de produits, commente t-on en interne.Cela ne veut pas dire que nous ne croyons plus à la banque directe [sans agences, NDLR]. »
Bientôt du crédit immobilier en ligne ?
Pourtant, la France a été fatale à plus d'un établissement qui s'est risqué sur ce créneau. Avec une marque inconnue, Zebank n'a jamais réussi s'imposer dans les années 2000. Puis en juin 2002, c'est au tour de la BNP de se délester auprès d'Axa de sa filiale Banque directe, toujours déficitaire huit ans après sa création. Le britannique Egg (qui avait racheté Zebank en France) a, lui, été contraint de jeter l'éponge en France à la fin 2003 pour se concentrer sur son marché domestique. Les quelque 115 000 comptes bancaires dont il disposait alors dans l'Hexagone n'étaient pas suffisants pour assurer la rentabilité de sa filiale.
Les agences physiques de CaixaBank pourraient permettre à Boursorama d'éviter un tel destin. Et lui permettre de se lancer sur un nouveau créneau : le crédit immobilier. Un service financier pour lequel les clients préfèrent encore signer avec un conseiller en chair et en os.
Par O1.net
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Verrons-nous bientôt poindre des enseignes bancaires aux couleurs de Boursorama aux quatre coins de l'Hexagone ? C'est probable. Le site Web est, en effet, sur le point de racheter le réseau bancaire CaixaBank et ses 55 agences réparties sur le territoire français. Les deux groupes sont en pourparlers.
Si elle se réalise, la transaction marquera un tournant pour Boursorama, dont le modèle économique dématérialisé avait fait la force. A la fin de l'année 2005, la société comptait quelque 126 000 comptes entièrement gérés en ligne. En s'affranchissant des courtiers traditionnels, le site supprimait un intermédiaire, améliorant la réactivité des boursicoteurs avertis.
Mais aujourd'hui, la filiale à 71 % de la Société Générale a fait le choix de s'adosser à un réseau d'agences. Son métier a évolué. Depuis le mois de décembre 2005, Boursorama développe une activité de banque d'épargne. Les utilisateurs du site peuvent non seulement gérer leurs actions et leurs Sicav sur Internet mais aussi ouvrir un compte courant avec tous les services associés : virements, impression de RIB, carte bancaire Visa ou Premier, etc.
« Brique après brique nous rajoutons de nouveaux services. Il nous faut une structure pour distribuer une gamme complète de produits, commente t-on en interne.Cela ne veut pas dire que nous ne croyons plus à la banque directe [sans agences, NDLR]. »
Bientôt du crédit immobilier en ligne ?
Pourtant, la France a été fatale à plus d'un établissement qui s'est risqué sur ce créneau. Avec une marque inconnue, Zebank n'a jamais réussi s'imposer dans les années 2000. Puis en juin 2002, c'est au tour de la BNP de se délester auprès d'Axa de sa filiale Banque directe, toujours déficitaire huit ans après sa création. Le britannique Egg (qui avait racheté Zebank en France) a, lui, été contraint de jeter l'éponge en France à la fin 2003 pour se concentrer sur son marché domestique. Les quelque 115 000 comptes bancaires dont il disposait alors dans l'Hexagone n'étaient pas suffisants pour assurer la rentabilité de sa filiale.
Les agences physiques de CaixaBank pourraient permettre à Boursorama d'éviter un tel destin. Et lui permettre de se lancer sur un nouveau créneau : le crédit immobilier. Un service financier pour lequel les clients préfèrent encore signer avec un conseiller en chair et en os.
Par O1.net
