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La Banque mondiale et le Maroc s’engagent dans un nouveau cadre de partenariat stratégique (CPS) pour les quatre années à venir. Dans le pot, 600 millions de dollars (près de 5 milliards de dirhams) par an. Désormais, l’institution de Bretton Woods focalise son intervention dans les domaines où elle peut apporter une valeur ajoutée. Elle est consciente que le Maroc, comme économie émergente, a franchi des paliers dans sa gouvernance, et dispose des stratégies sectorielles. Il lui reste à relever l’épineux défi de la mise en œuvre des différentes réformes. Et c’est là aussi que pourrait intervenir, par exemple, l’expertise de la Banque mondiale pour une assistance technique.
Alors, pourquoi ce changement? La Banque mondiale a mis de l’eau dans son vin en changeant son «logiciel». Elle se met désormais en position de coach, elle est à l’écoute et au besoin, joue le rôle d’accompagnateur.
Il est incontestable que ce partenariat ouvre une nouvelle page dans la relation entre les deux parties, marquée pendant longtemps par un déséquilibre à l’avantage de l’institution financière internationale. Et c’est un important pas qu’on vient de franchir et dont on ne réalise pas encore la portée. Que de chemins parcourus depuis les années quatre-vingt où la Banque mondiale était perçue au mieux, comme le bouc émissaire de nos difficultés économiques et au pire, comme le méchant «donneur de leçons». Même les prêts conditionnels sont terminés. Sur le plan financier, le Maroc a moins besoin aujourd’hui de la Banque mondiale. En revanche, par la manière dont il s’est progressivement affranchi de la tutelle économique de cette institution, en comptant d’abord sur ses propres ressources, le Royaume est devenu un exemple pilote. C’est la grande leçon de ce partenariat renouvelé.
l'economiste
Alors, pourquoi ce changement? La Banque mondiale a mis de l’eau dans son vin en changeant son «logiciel». Elle se met désormais en position de coach, elle est à l’écoute et au besoin, joue le rôle d’accompagnateur.
Il est incontestable que ce partenariat ouvre une nouvelle page dans la relation entre les deux parties, marquée pendant longtemps par un déséquilibre à l’avantage de l’institution financière internationale. Et c’est un important pas qu’on vient de franchir et dont on ne réalise pas encore la portée. Que de chemins parcourus depuis les années quatre-vingt où la Banque mondiale était perçue au mieux, comme le bouc émissaire de nos difficultés économiques et au pire, comme le méchant «donneur de leçons». Même les prêts conditionnels sont terminés. Sur le plan financier, le Maroc a moins besoin aujourd’hui de la Banque mondiale. En revanche, par la manière dont il s’est progressivement affranchi de la tutelle économique de cette institution, en comptant d’abord sur ses propres ressources, le Royaume est devenu un exemple pilote. C’est la grande leçon de ce partenariat renouvelé.
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