( Publié le 25/02/2010 à : 13H 56 min )
La France s’affirme comme un acteur majeur sur le marché du blé dur et devient le principal concurrent du leader mondial : le Canada.
(© CIC)
Les échanges mondiaux de blé dur devraient porter en 2009/10 sur quelques 6,7 Mt soit le niveau le plus bas depuis 2002/03. La principale zone de consommation de blé dur du monde est la Méditerranée avec une mention toute particulière pour le Maghreb et l’Italie.
Au Maghreb, les importations vont subir cette année un fort recul dû à l’abondance de la production. Les achats cumulés du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie devraient s’établir à leur plus bas niveau depuis 1996. Mais ce recul temporaire des importations du Maghreb s’inscrit à plus long terme dans une tendance assez nette de l’accroissement des besoins de cette région.
Les besoins de l’Algérie ont très fortement cru au cours des années 1990. La quasi guerre civile, qui a déchiré ce pays a provoqué un fort recul de la production agricole. Si l’insécurité urbaine qui a régné à cette époque est bien connue, l’insécurité rurale, bien réelle elle aussi, a eu pour conséquence une déprise agricole. Les agriculteurs ont préféré réduire leurs emblavements afin de limiter les risques encourus. Il en a résulté un fort accroissement des volumes importés.
(© CIC)
Mais depuis que l’Algérie a retrouvé la paix civile, les agriculteurs ont mis en culture les surfaces qui avaient été délaissées et les volumes importés ont tendance à décroître.
Il s’agit en quelque sorte de la correction d’une anomalie. Cette correction est également facilitée par une amélioration des rendements.
Au Maroc et en Tunisie, le volume des importations varie essentiellement en fonction du niveau des récoltes. En Tunisie, les surfaces céréalières sont, prioritairement, consacrées à la production de blé dur. Les importations varient fortement en fonction des aléas des rendements annuels. Au Maroc, les volumes importés croissent régulièrement et la forte chute que l’on enregistre en 2009/10 ne semble pas devoir inverser cette tendance.
Perspectives 2010/11 pour la France : retour à la normale
La France est un acteur incontournable du marché disposant régulièrement de quantités appréciables qui lui permettent de satisfaire les besoins de ses clients. L’Hexagone se présente ainsi comme un élément stabilisateur du marché mondial qui permet de sécuriser les sources d’approvisionnements des pays déficitaires et importateurs qui lui sont proches tant par l’histoire que par la géographie.
La saison 2010/11 s’annonce sous le signe d’un retour à la normale. La sole blé dur devrait progresser de plus de 15 %, tant dans les régions traditionnelles que dans les régions non traditionnelles. Dans le sud de la France, on devrait pratiquement retrouver les surfaces de 2007 et dans le nord, on devrait dépasser les 200.000 ha. Dans les régions non traditionnelles, les rendements de la récolte 2009 (deuxièmes par ordre d’importance après ceux enregistrés en 2004) ont fortement encouragé les agriculteurs à augmenter leurs emblavements consacrées au blé dur.
Il en résulte un changement notable dans la géographie de la culture du blé dur en France.
Source : Terre-net Média
La France s’affirme comme un acteur majeur sur le marché du blé dur et devient le principal concurrent du leader mondial : le Canada.
(© CIC)
Les échanges mondiaux de blé dur devraient porter en 2009/10 sur quelques 6,7 Mt soit le niveau le plus bas depuis 2002/03. La principale zone de consommation de blé dur du monde est la Méditerranée avec une mention toute particulière pour le Maghreb et l’Italie.
Au Maghreb, les importations vont subir cette année un fort recul dû à l’abondance de la production. Les achats cumulés du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie devraient s’établir à leur plus bas niveau depuis 1996. Mais ce recul temporaire des importations du Maghreb s’inscrit à plus long terme dans une tendance assez nette de l’accroissement des besoins de cette région.
Les besoins de l’Algérie ont très fortement cru au cours des années 1990. La quasi guerre civile, qui a déchiré ce pays a provoqué un fort recul de la production agricole. Si l’insécurité urbaine qui a régné à cette époque est bien connue, l’insécurité rurale, bien réelle elle aussi, a eu pour conséquence une déprise agricole. Les agriculteurs ont préféré réduire leurs emblavements afin de limiter les risques encourus. Il en a résulté un fort accroissement des volumes importés.
(© CIC)
Mais depuis que l’Algérie a retrouvé la paix civile, les agriculteurs ont mis en culture les surfaces qui avaient été délaissées et les volumes importés ont tendance à décroître.
Il s’agit en quelque sorte de la correction d’une anomalie. Cette correction est également facilitée par une amélioration des rendements.
Au Maroc et en Tunisie, le volume des importations varie essentiellement en fonction du niveau des récoltes. En Tunisie, les surfaces céréalières sont, prioritairement, consacrées à la production de blé dur. Les importations varient fortement en fonction des aléas des rendements annuels. Au Maroc, les volumes importés croissent régulièrement et la forte chute que l’on enregistre en 2009/10 ne semble pas devoir inverser cette tendance.
Perspectives 2010/11 pour la France : retour à la normale
La France est un acteur incontournable du marché disposant régulièrement de quantités appréciables qui lui permettent de satisfaire les besoins de ses clients. L’Hexagone se présente ainsi comme un élément stabilisateur du marché mondial qui permet de sécuriser les sources d’approvisionnements des pays déficitaires et importateurs qui lui sont proches tant par l’histoire que par la géographie.
La saison 2010/11 s’annonce sous le signe d’un retour à la normale. La sole blé dur devrait progresser de plus de 15 %, tant dans les régions traditionnelles que dans les régions non traditionnelles. Dans le sud de la France, on devrait pratiquement retrouver les surfaces de 2007 et dans le nord, on devrait dépasser les 200.000 ha. Dans les régions non traditionnelles, les rendements de la récolte 2009 (deuxièmes par ordre d’importance après ceux enregistrés en 2004) ont fortement encouragé les agriculteurs à augmenter leurs emblavements consacrées au blé dur.
Il en résulte un changement notable dans la géographie de la culture du blé dur en France.
Source : Terre-net Média