Cinquième puissance économique d'Afrique, le Maroc a depuis longtemps engagé une diversification de son économie. Le secteur tertiaire pèse aujourd'hui environ 50 % de son PIB. Résolumment tourné vers l'international, Rabat poursuit sa politique d'accords douaniers et la construction de grandes infrastructures, comme Tanger Med. L'équipe du cabinet de conseil Mazars à Casablanca donne les 10 points clefs du Maroc.
1. Une situation géostratégique de premier plan
La très grande proximité géographique du Maroc avec l'Europe (14 kilomètres, via l'Espagne), confortée par les divers réseaux de communication et d'échange, denses et fortement structurés avec ce continent, confèrent au Maroc une place particulière de trait d'union naturel entre l'Europe et l'Afrique. Par ailleurs, son appartenance à la « zone MENA » -Afrique du Nord-Moyen Orient – donne au Maroc un ancrage particulier parmi les autres pays du pourtour méditerranéen et le statut singulier d'un pays-carrefour des civilisations arabo andalouse et occidentale-
2. Des Ressources humaines qualifiées
Peuplé de plus de 30 millions d'habitants, dont plus de 50 % ont moins de 25 ans, et fort d'une élite en croissance rapide (formée aux meilleures universités et écoles d'ingénieurs), le Maroc dispose d'un bon capital humain capable de travailler dans plusieurs langues : le français comme langue de travail, l'arabe comme langue officielle tandis que l'anglais et l'espagnol sont fréquemment utilisés. C'est la garantie pour les entreprises d'avoir des équipes qualifiées et disponibles.
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3. Des indicateurs nationaux en constante amélioration
La récente politique macroéconomique a permis de consolider les bases de l'économie marocaine et de contenir, sur la période 2000-2008 le déficit budgétaire (hors privatisation), à une moyenne de 3,7 % du PIB et les taux de l'inflation et de l'inflation sous-jacente à respectivement 2 % et 1,9 %. En outre, l'accentuation des réformes sociales et la mise à niveau des infrastructures publiques et urbanistiques ont amélioré le niveau de vie des populations, permettant ainsi d'élever le PIB national à plus de 85,5 milliards d'euros, soit plus de 2 735 euros par habitant.
4. Un PIB en forte croissance
L'émergence de nouvelles activités et la consolidation du processus de diversification économique du Maroc ont renforcé le secteur tertiaire qui pèse environ 50 % du PIB, alors que le secteur primaire (agriculture, pêche, élevage) et le secteur secondaire (industrie de transformation, énergie, mines, BTP) représentent respectivement 13 % et 37 % du total. A son tour, Le PIB par habitant, qui avait augmenté de 1 % en moyenne annuelle durant la décennie 1990-1999, a enregistré une progression annuelle de 3,5 % sur la période 2000-2008.
5. Une économie totalement ouverte sur son environnement
Le Maroc, membre de l'OMC, a conclu des accords douaniers avec la majorité de ses partenaires (Pays de l'Union européenne – Pays de la Méditerranée – Etats-Unis d'Amérique- Pays Arabes- Turquie) se traduisant par un démantèlement progressif des droits de douane qui devraient disparaître pour la majorité des échanges commerciaux à compter de 2012. Avec l'Union européenne, le Maroc a été le premier pays à bénéficier d'un accord de bon voisinage lui conférant le statut de partenaire privilégié; situation la plus proche de « membre associé ». D'autres mesures ont été adoptées au niveau financier avec l'institution d'un régime de convertibilité en faveur des investissements étrangers financés en devises permettant aux investisseurs étrangers de réaliser librement des opérations d'investissement au Maroc, de transférer le revenu issu des opérations d'investissement et de retransférer le produit de liquidation ou de cession de leurs investissements, le tout sans aucun délai.
6. Une plate forme d'infrastructures performantes
Une stratégie offshoring a été concrétisée par la mise en place de plateformes intégrées dédiées aux métiers de l'offshoring et répondant parfaitement aux exigences des opérateurs économiques (casanearshore, technopolis, oujdanearshore ...). Tanger Med, un port de dernière génération vient d'être ouvert à l'exploitation sur la côte méditerranéenne. Un Tanger Med II est à l'étude afin de répondre à la demande croissante du trafic maritime intercontinental et à la demande des investisseurs, qui recherchent des zones de sous-traitance industrielle orientées vers les métiers de l'export à partir du Maroc.
7. Des investissements libres
La stratégie du Maroc pour trouver sa place dans l'économie globalisée, similaire à celle de la Tunisie, est d'attirer les entreprises étrangères. L'investissement sur le sol marocain est ainsi totalement libre, quels que soient la nationalité de l'investisseur et le secteur. Les seules restrictions concernent certains secteurs réglementés tels que la banque, l'assurance et l'audiovisuel.
8. Un cadre incitatif
De grandes réformes ont été introduites afin de mettre en place un cadre incitatif à l'investissement au Maroc : c'est dans ce contexte qu'une charte d'investissement a été mise en place accompagnée d'un régime conventionnel permettant aux investisseurs importants de signer des conventions ou des contrats d'investissements avec l'Etat en vue de bénéficier d'avantages particuliers (au niveau de l'assiette foncière, le coût de la formation et avantages fiscaux et douaniers à l'importation)
9. Des investisseurs dorlotés
- la garantie d'une législation des affaires et des changes totalement harmonisée avec celle des pays de l'Union européenne et n'imposant aucune restriction de principe ;
- l'existence de plusieurs plateformes administratives et techniques d'accueil spécialisées, et organisées elles-mêmes en réseau offshore ou on shore ;
- un soutien actif des pouvoirs publics à travers les centres régionaux d'investissements, véritables guichets uniques destinés à orienter, aider et accompagner l'investisseur dans ses démarches de première installation
- un réseau bancaire de premier plan, travaillant au sein d'une place financière organisée aux meilleurs standards européens incluant un corps d'experts comptables travaillant aux normes internationales
- la possibilité légale pour les investisseurs de privilégier les règlements de litiges à l'aide d'une justice d'arbitrage au lieu et place des instances judiciaires locales
10. Un pays tourné vers l'Afrique sub-saharienne
Le Maroc mène une politique délibérée d'ouverture sur l'Afrique subsaharienne en déployant des efforts constants dans les domaines de la diplomatie et des affaires pour exporter ses capitaux et son savoir-faire. Ainsi, depuis dix années maintenant, plusieurs groupes marocains ont consolidé leur présence dans les principaux pays d'Afrique francophones tels que la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Cameroun, la Guinée...
C'est notamment le cas des banques (Attijariwafabank, BMCE, Groupe des Banques Populaires), des transporteurs (RAM, COMANAV), des opérateurs de téléphone (Maroc Télécom) ainsi que de divers acteurs dans les travaux publics et les BTP.
source : lexpansion.com
1. Une situation géostratégique de premier plan
La très grande proximité géographique du Maroc avec l'Europe (14 kilomètres, via l'Espagne), confortée par les divers réseaux de communication et d'échange, denses et fortement structurés avec ce continent, confèrent au Maroc une place particulière de trait d'union naturel entre l'Europe et l'Afrique. Par ailleurs, son appartenance à la « zone MENA » -Afrique du Nord-Moyen Orient – donne au Maroc un ancrage particulier parmi les autres pays du pourtour méditerranéen et le statut singulier d'un pays-carrefour des civilisations arabo andalouse et occidentale-
2. Des Ressources humaines qualifiées
Peuplé de plus de 30 millions d'habitants, dont plus de 50 % ont moins de 25 ans, et fort d'une élite en croissance rapide (formée aux meilleures universités et écoles d'ingénieurs), le Maroc dispose d'un bon capital humain capable de travailler dans plusieurs langues : le français comme langue de travail, l'arabe comme langue officielle tandis que l'anglais et l'espagnol sont fréquemment utilisés. C'est la garantie pour les entreprises d'avoir des équipes qualifiées et disponibles.
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3. Des indicateurs nationaux en constante amélioration
La récente politique macroéconomique a permis de consolider les bases de l'économie marocaine et de contenir, sur la période 2000-2008 le déficit budgétaire (hors privatisation), à une moyenne de 3,7 % du PIB et les taux de l'inflation et de l'inflation sous-jacente à respectivement 2 % et 1,9 %. En outre, l'accentuation des réformes sociales et la mise à niveau des infrastructures publiques et urbanistiques ont amélioré le niveau de vie des populations, permettant ainsi d'élever le PIB national à plus de 85,5 milliards d'euros, soit plus de 2 735 euros par habitant.
4. Un PIB en forte croissance
L'émergence de nouvelles activités et la consolidation du processus de diversification économique du Maroc ont renforcé le secteur tertiaire qui pèse environ 50 % du PIB, alors que le secteur primaire (agriculture, pêche, élevage) et le secteur secondaire (industrie de transformation, énergie, mines, BTP) représentent respectivement 13 % et 37 % du total. A son tour, Le PIB par habitant, qui avait augmenté de 1 % en moyenne annuelle durant la décennie 1990-1999, a enregistré une progression annuelle de 3,5 % sur la période 2000-2008.
5. Une économie totalement ouverte sur son environnement
Le Maroc, membre de l'OMC, a conclu des accords douaniers avec la majorité de ses partenaires (Pays de l'Union européenne – Pays de la Méditerranée – Etats-Unis d'Amérique- Pays Arabes- Turquie) se traduisant par un démantèlement progressif des droits de douane qui devraient disparaître pour la majorité des échanges commerciaux à compter de 2012. Avec l'Union européenne, le Maroc a été le premier pays à bénéficier d'un accord de bon voisinage lui conférant le statut de partenaire privilégié; situation la plus proche de « membre associé ». D'autres mesures ont été adoptées au niveau financier avec l'institution d'un régime de convertibilité en faveur des investissements étrangers financés en devises permettant aux investisseurs étrangers de réaliser librement des opérations d'investissement au Maroc, de transférer le revenu issu des opérations d'investissement et de retransférer le produit de liquidation ou de cession de leurs investissements, le tout sans aucun délai.
6. Une plate forme d'infrastructures performantes
Une stratégie offshoring a été concrétisée par la mise en place de plateformes intégrées dédiées aux métiers de l'offshoring et répondant parfaitement aux exigences des opérateurs économiques (casanearshore, technopolis, oujdanearshore ...). Tanger Med, un port de dernière génération vient d'être ouvert à l'exploitation sur la côte méditerranéenne. Un Tanger Med II est à l'étude afin de répondre à la demande croissante du trafic maritime intercontinental et à la demande des investisseurs, qui recherchent des zones de sous-traitance industrielle orientées vers les métiers de l'export à partir du Maroc.
7. Des investissements libres
La stratégie du Maroc pour trouver sa place dans l'économie globalisée, similaire à celle de la Tunisie, est d'attirer les entreprises étrangères. L'investissement sur le sol marocain est ainsi totalement libre, quels que soient la nationalité de l'investisseur et le secteur. Les seules restrictions concernent certains secteurs réglementés tels que la banque, l'assurance et l'audiovisuel.
8. Un cadre incitatif
De grandes réformes ont été introduites afin de mettre en place un cadre incitatif à l'investissement au Maroc : c'est dans ce contexte qu'une charte d'investissement a été mise en place accompagnée d'un régime conventionnel permettant aux investisseurs importants de signer des conventions ou des contrats d'investissements avec l'Etat en vue de bénéficier d'avantages particuliers (au niveau de l'assiette foncière, le coût de la formation et avantages fiscaux et douaniers à l'importation)
9. Des investisseurs dorlotés
- la garantie d'une législation des affaires et des changes totalement harmonisée avec celle des pays de l'Union européenne et n'imposant aucune restriction de principe ;
- l'existence de plusieurs plateformes administratives et techniques d'accueil spécialisées, et organisées elles-mêmes en réseau offshore ou on shore ;
- un soutien actif des pouvoirs publics à travers les centres régionaux d'investissements, véritables guichets uniques destinés à orienter, aider et accompagner l'investisseur dans ses démarches de première installation
- un réseau bancaire de premier plan, travaillant au sein d'une place financière organisée aux meilleurs standards européens incluant un corps d'experts comptables travaillant aux normes internationales
- la possibilité légale pour les investisseurs de privilégier les règlements de litiges à l'aide d'une justice d'arbitrage au lieu et place des instances judiciaires locales
10. Un pays tourné vers l'Afrique sub-saharienne
Le Maroc mène une politique délibérée d'ouverture sur l'Afrique subsaharienne en déployant des efforts constants dans les domaines de la diplomatie et des affaires pour exporter ses capitaux et son savoir-faire. Ainsi, depuis dix années maintenant, plusieurs groupes marocains ont consolidé leur présence dans les principaux pays d'Afrique francophones tels que la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Cameroun, la Guinée...
C'est notamment le cas des banques (Attijariwafabank, BMCE, Groupe des Banques Populaires), des transporteurs (RAM, COMANAV), des opérateurs de téléphone (Maroc Télécom) ainsi que de divers acteurs dans les travaux publics et les BTP.
source : lexpansion.com