Il serait bien sûr rassurant que le consensus se fasse sur le fait que l'Algérie possède plusieurs atouts et qu'elle est capable de dynamisme.
Il serait encore plus utile que se fasse un consensus sur l'identification des différents handicaps qui l'empêchent de faire décoller l'économie et d'animer la vie politique par rapport aux thérapies à apporter à l'économie. On parle encore de corruption dans sa dimension " impunité ", de sécurité alimentaire en termes de péril, de populations à mettre ou à remettre au travail, de la nécessité de faire exister des contre pouvoirs, de la paix qui n'est pas tout à fait encore instaurée, d'une violence qui perdure encore, d'une criminalité qui tend à sa structuration…
Les acteurs politiques et économiques sont tout le temps attendus sur tous ces sujets et sur bien d'autres encore. Y a-t-il un malaise au niveau de l'Etat et qui serait assez préoccupant ? Y a-t-il des lourdeurs de la gestion par l'État et y a-t-il un fossé entre les populations et les pouvoirs publics et qui serait conjuré du fait de la crainte avérée que se produise une désaffection des populations à l'égard des politiques destinées à l'amélioration de leurs conditions de vie ? Sans doute que les acteurs pour le moment préfèrent adopter une prudence stratégique. Pourquoi, en dépit des études lancées en vue de la réforme des missions de l'Etat, lancée en plus sur initiative de la présidence de la république à ce jour, il apparaîtrait une sorte d'incapacité à réformer l'Etat ? Même remarque pour la réforme du secteur judiciaire dont les études ont été confiées à la commission Issad réalisées, là également, suite à une initiative de la présidence ? Peut-être serait-il utile de mettre en place une commission chargée de mener des études sur les réformes économiques ?
Où en serons-nous dans le cas de la mise en œuvre de telles réformes et où en serons-nous dans le cas d'un statu quo, c'est-à-dire si ceux qui sont appelés des décideurs optaient pour l'urgence de ne rien faire , de ne rien en dire et de tout laisser faire ? Une relative autonomie par la décentralisation serait-elle en mesure de favoriser la naissance et le développement des comportements responsables dans le cadre d'une transparence aussi bien des décisions, du processus de la prise de décision, que du contrôle de celle-ci, plus particulièrement dans la dimension lutte contre la corruption ?
Considérons par exemple les codes communal et de wilaya. Les contextes ont changé, les mutations politiques et sociales au sein des populations ont eu réellement lieu, mais les deux codes sont demeurés toujours en vigueur.
N.B.
LeMaghrebDz
Il serait encore plus utile que se fasse un consensus sur l'identification des différents handicaps qui l'empêchent de faire décoller l'économie et d'animer la vie politique par rapport aux thérapies à apporter à l'économie. On parle encore de corruption dans sa dimension " impunité ", de sécurité alimentaire en termes de péril, de populations à mettre ou à remettre au travail, de la nécessité de faire exister des contre pouvoirs, de la paix qui n'est pas tout à fait encore instaurée, d'une violence qui perdure encore, d'une criminalité qui tend à sa structuration…
Les acteurs politiques et économiques sont tout le temps attendus sur tous ces sujets et sur bien d'autres encore. Y a-t-il un malaise au niveau de l'Etat et qui serait assez préoccupant ? Y a-t-il des lourdeurs de la gestion par l'État et y a-t-il un fossé entre les populations et les pouvoirs publics et qui serait conjuré du fait de la crainte avérée que se produise une désaffection des populations à l'égard des politiques destinées à l'amélioration de leurs conditions de vie ? Sans doute que les acteurs pour le moment préfèrent adopter une prudence stratégique. Pourquoi, en dépit des études lancées en vue de la réforme des missions de l'Etat, lancée en plus sur initiative de la présidence de la république à ce jour, il apparaîtrait une sorte d'incapacité à réformer l'Etat ? Même remarque pour la réforme du secteur judiciaire dont les études ont été confiées à la commission Issad réalisées, là également, suite à une initiative de la présidence ? Peut-être serait-il utile de mettre en place une commission chargée de mener des études sur les réformes économiques ?
Où en serons-nous dans le cas de la mise en œuvre de telles réformes et où en serons-nous dans le cas d'un statu quo, c'est-à-dire si ceux qui sont appelés des décideurs optaient pour l'urgence de ne rien faire , de ne rien en dire et de tout laisser faire ? Une relative autonomie par la décentralisation serait-elle en mesure de favoriser la naissance et le développement des comportements responsables dans le cadre d'une transparence aussi bien des décisions, du processus de la prise de décision, que du contrôle de celle-ci, plus particulièrement dans la dimension lutte contre la corruption ?
Considérons par exemple les codes communal et de wilaya. Les contextes ont changé, les mutations politiques et sociales au sein des populations ont eu réellement lieu, mais les deux codes sont demeurés toujours en vigueur.
N.B.
LeMaghrebDz