Annonce

Réduire
Aucune annonce.

De nouvelles vallées d'abondance pour l'industrie Algerienne

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • De nouvelles vallées d'abondance pour l'industrie Algerienne

    De nouvelles vallées d'abondance pour l'industrie

    Terreau d’investissements, moteur de diversification, vivier d’emplois, les zones d’activité se développent. À Taharacht, près de Béjaïa et à Bordj Bou Arreridj, près de Sétif, la dynamique d’extension ne faiblit pas.

    «Au début des années 1980, ici, c’était une décharge publique, un lieu livré aux chiens et aux chacals. Aujourd’hui, c’est l’une des zones d’activités les plus prometteuses du pays. » Ramdane Batouche, natif de la région et patron de General Emballage, ne croit pas si bien dire. La zone d’activité commerciale (ZAC) de Taharacht, dans la daïra (sous-préfecture) d’Akbou, en Petite Kabylie, à 200 km à l’est d’Alger, constitue l’un des fleurons de l’industrie agroalimentaire du pays.

    Dans cette zone qui s’étend sur 65 hectares et qui longe le lit de la rivière Soummam, on recense désormais plus de 60 entreprises, petites et grandes, parmi lesquelles Danone Djurdjura, Laiterie Soummam, Ramdy ou encore Molino Grani. Elles ont créé plus de 6 000 emplois directs et généré la création de dizaines de milliers de postes indirects (dans les transports, la restauration, l’hôtellerie, les activités de sous-traitance…), pour un chiffre d’affaires global annuel qui dépasse les 2 milliards de dinars (20 millions d’euros).

    Si une telle réussite doit beaucoup au dynamisme et à l’esprit d’entrepreneuriat des hommes, elle tient également à la situation géographique de Taharacht. Installée sur la route nationale 26, la zone d’activités est traversée par la ligne ferroviaire qui relie Béjaïa au reste du pays. Elle est proche du grand centre urbain d’Akbou et se situe à seulement une quarantaine de kilomètres du port et de l’aéroport international de Béjaïa.

    Leader en Algérie dans le secteur du papier d’emballage, General Emballage y a implanté son usine en 2002 et approvisionne 80 % des plus gros industriels du pays : Condor, Cristor, Cevital, Coca-Cola… Ramdane Batouche, se souvient encore des débuts laborieux : « Lorsque les premiers investisseurs s’y sont installés, à la fin des années 1980, la zone n’était pas encore viabilisée. Gaz de ville, électricité, routes goudronnées, tout manquait. Taharacht était presque un no man’s land. Aujourd’hui, c’est la troisième plus grande zone industrielle du pays. » Évidemment, la ville d’Akbou et la région en profitent, en termes d’emplois et de fiscalité – les entreprises de la zone versent chaque mois 70 millions de dinars (700 000 euros) de taxes à la commune – ainsi qu’en matière de sponsoring et d’aide aux clubs sportifs et aux associations locales.

    Émulation agroalimentaire

    C’est des usines de Danone Djurdjura et de la Laiterie Soummam, situées à Taharacht, que sort 80 % de la production nationale de yaourt. Créée en 1993 par El Hadj Hamitouche, un ancien routier, la Laiterie Soummam emploie aujourd’hui 900 personnes et détient 42 % des parts de marché du secteur. « Nos produits sont sur la table des ménages de 48 wilayas du pays », affirme fièrement Aziz Hamitouche, 40 ans, cogérant de l’entreprise, qui exporte désormais vers la Libye et compte s’implanter dans d’autres pays, notamment d’Afrique subsaharienne. Pour consolider sa position sur un marché très concurrentiel, Soummam vient de faire l’acquisition de 400 vaches laitières importées à grands frais de France. Cédées à des éleveurs locaux, les génisses alimenteront l’usine de Soummam en lait frais. « Cette opération vise un triple objectif, explique Aziz Hamitouche : réduire notre dépendance en matière d’import, offrir un produit de meilleure qualité au consommateur et aider des éleveurs de la région en mettant des vaches à leur disposition et en achetant le lait produit dans leurs fermes. »

    Si ses entreprises font montre d’une grande vitalité, Taharacht offre cependant de multiples désagréments et semble avoir été oublié par le programme de réhabilitation des zones industrielles : coupures de courant récurrentes, pas de collecte des ordures, pas de station pour épurer les déchets industriels ni de nettoyage des aires communes, risques sécuritaires… « Le handicap majeur reste l’accès au foncier, souligne par ailleurs Ramdane Batouche. Contrairement aux autres régions du pays, le prix du mètre carré avoisine ici les 20 000 dinars (200 euros). Il est dix fois moins cher dans la région de Sétif. »

    Électroménager « made in Algeria »

    Justement, à deux heures de route d’Akbou, la zone industrielle de Bordj Bou Arreridj, chef-lieu de la wilaya du même nom, est l’une des plus dynamiques du pays. Portail de l’Est algérien, cette région des Hauts Plateaux, qui s’étend de la Kabylie au Sétifois, a fait de Bordj, ville à vocation pastorale par excellence, la capitale de l’électronique et de l’électroménager. La majorité des téléviseurs, réfrigérateurs, machines à laver, cuisinières ou climatiseurs fabriqués en Algérie sortent des usines de sa zone industrielle qui, à quelques encablures du centre-ville, s’étend sur plus de 400 hectares. Son essor est tel que le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, dans le cadre de sa nouvelle politique industrielle, compte transformer Bordj Bou Arreridj en zone industrielle intégrée, à l’instar de Sétif, Annaba, Blida et Oran. « Il y a trente ans, cette région était le paradis des troupeaux de moutons et de chèvres, explique Yassine Khaznadji, 37 ans, directeur de la planification au sein de Cristor, fabricant de produits électroménagers. À l’époque, nous étions l’une des premières entreprises à s’y implanter. Aujourd’hui, la zone compte plus de 200 compagnies, relevant essentiellement du privé. »

    La saga de Bordj commence au début des années 1990, lorsque l’État, tournant le dos à trente ans de socialisme, décide de lever le monopole de l’importation des biens d’équipements. Des hommes d’affaires s’engouffrent alors dans la brèche pour monter des petites fabriques de produits électroménagers dont les composants, notamment électroniques, sont exclusivement importés.

    Parmi ces pionniers figure Cristor. Ancien représentant de la firme Philips, la petite entreprise est passée du stade de l’importation à celui du montage puis de la production. Et d’un atelier employant 50 personnes, Cristor est devenu un petit mastodonte dont les unités de fabrication s’étendent sur 5 hectares, emploient 550 personnes, offrent une gamme de 10 produits et génèrent un chiffre d’affaires de 1,8 milliard de dinars (17,7 millions d’euros) par an. Dernière acquisition en date, un atelier de fabrication de réfrigérateurs. « Les équipements sont ultramodernes, explique Yassine Khaznadji en faisant le tour du propriétaire. Les travaux ont commencé en 2008 et les frigos sont déjà sur le marché. »

    Devant le grand hangar, une file de gros camions attendant pour charger les réfrigérateurs, récepteurs numériques, écrans plasma et autres cuisinières qui seront livrés aux quatre coins du pays, mais aussi exportés en Tunisie, au Maroc, en France, en Espagne et au Portugal. « Cristor est une belle aventure industrielle, confie Khaznadji. C’est la preuve que les Algériens savent produire, pour peu qu’on leur fasse confiance. »

    Les locaux passent à l’export

    Autre réussite de l’entrepreneuriat made in Algeria : Condor, qui, à l’instar de son rival Cristor, a investi dans l’électroménager à Bordj Bou Arreridj. Détenu par la famille Benhamadi, Condor constitue le bateau amiral du groupe Benhamadi-Antar Trade, qui compte de nombreuses filiales dans la briqueterie, l’agroalimentaire et l’électroménager.

    C’est en 2002 que la famille a décidé de se lancer dans la fabrication de produits électroménagers et, depuis, ses activités dans le secteur n’ont cessé de croître. « Condor détient désormais 40 % de parts de marché de l’électroménager en Algérie », se félicite Abderrahmane Benhamadi, son directeur général.

    Les nombreux ateliers de fabrication de l’entreprise, installés sur plusieurs sites de la zone industrielle de Bordj, tournent à plein régime. Téléviseurs à écran plat, cuisinières, réfrigérateurs, climatiseurs… Les produits qui sortent des usines de Condor sont aussitôt distribués dans toute l’Algérie et à l’étranger. « Nous exportons en Tunisie et en Jordanie, mais nos capacités de production ne nous permettent pas de dégager un gros excédent pour l’exportation », explique Abderrahmane Benhamadi. Pour y remédier, le groupe vient de lancer un projet d’investissement d’un montant de 20 millions d’euros afin d’accroître sa production.



    Jeune Afrique

  • #2
    jeune afrique se reveille 15 ans apres la bataille...

    non scoop total

    le privé algerien ose lindustrie depuis plus de 10 annees deja...

    et lexportation depuis peu, avec la transaharienne bientot achevee, les debouchés ne manqueront pas

    le topic : que produit lalgerie en fait la liste....et elle est tres longue !!!

    Commentaire


    • #3
      Il y a un produit algerien qui fait fureur en europe c'est un demodulateur
      satellite numerique de chez cristor pour sa particularité de programmer et
      mettre a jour les cartes pirates

      Commentaire


      • #4
        Il y a un produit algerien qui fait fureur en europe c'est un demodulateur
        satellite numerique de chez cristor pour sa particularité de programmer et
        mettre a jour les cartes pirates
        MDR ............ une marque de fabrique qui ne se dément pas
        Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

        Commentaire


        • #5
          Il y a un produit algerien qui fait fureur en europe c'est un demodulateur
          satellite numerique de chez cristor pour sa particularité de programmer et
          mettre a jour les cartes pirates
          exactement, une belle prouesse de leurs ingenieurs maison

          SES PRODUITS SONT AUX NORMES INTERNATIONALES
          Le Condor déploie ses ailes

          Cet appétit manifeste d’entreprendre vient de lier de leader mondial des logiciels Microsoft à Condor.
          La presse nationale vient d’explorer en nombre le site de production de la marque Antar Trade, plus connue sous le nom commercial de Condor. Cette dernière compte cinq familles de produits, à savoir les réfrigérateurs, les produits blancs (climatiseurs, cuisinières et machines à laver) les téléviseurs LCD, Plasma et CRT de toutes dimensions, les récepteurs satellites et enfin les micro-ordinateurs. Une importante filiale donc du groupe Benhamadi, détenteur également de cinq autres filiales que sont Gerbior (semoulerie), Polyben (polymères et aggloméré), Argilor (briqueterie), Gemac (Générale des matériaux de construction) et Hodna Métal (panneaux sandwich). Lors de cette visite guidée, en présence des responsables même de la marque, à l’instar de M. Benhamadi, P-DG du groupe, une phrase revenait comme un leitmotiv, c’est celle invitant l’Etat algérien à mieux protéger la production nationale, notamment en prévision des accords avec l’OMC. En effet, outre le premier patron qui a soutenu : « Il faut que des normes strictes soient instaurées pour tous les produits qui sont introduits en l’état aux frontières algériennes. » M.Benhamadi Hocine, membre du directoire du groupe et du FCE (Forum des chefs d’entreprise) a exhorté, de son côté, l’Etat à faire preuve de vigilance à la veille de la levée des taxes douanières qu’impliquent ces fameux accords. Notre interlocuteur aime à rappeler qu’en toutes occasions il a appelé les autorités à associer les opérateurs économiques nationaux à ces pourparlers. D’autant que la concurrence risque d’être à l’avenir déloyale par le truchement de sociétés étrangères pas très regardantes sur la qualité des produits introduits sur le sol algérien. Alors que, poursuit encore notre vis-à-vis, les coûts de production et les taxes pèsent lourdement sur les producteurs algériens. Très dynamique et avide de développement, Condor a déjà réussi à exporter, pendant des années, vers la Libye et la Jordanie pour une valeur de 500.000 (cinq cent mille dollars) Le premier responsable du groupe invite néanmoins le gouvernement à « intervenir directement sur ce chapitre » afin de mieux appuyer les industriels algériens : « L’exportation est un métier difficile, il faut que le producteur soit aidée directement par l’Etat », a-t-il souligné.
          Ce fleuron de l’industrie nationale qu’est Condor, qui occupe une très avantageuse superficie au coeur de la zone industrielle de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, crée de la richesse et de l’emploi dans cette région des Hauts-Plateaux, où le chômage sévit à hauteur de 46%. Condor qui est spécialisé dans la fabrication, la commercialisation et le service après-vente d’appareils électriques, lesquels sont assortis d’une garantie irréprochable, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Ainsi, et après sa fabuleuse saga, Condor vient d’acquérir une ligne de production de cartes mères, où il relève le défi de l’intégration. C’est en janvier 2006 que le rideau s’est levé sur un fabuleux projet dénommé SMT, de l’anglais Surface Mount Technology, équipant une usine ultramoderne de production de récepteurs satellites numériques. Cet investissement inédit consiste en une usine de production de cartes numériques.
          Grâce à des robots ultrasophistiqués fabriqués aux Etats-Unis, la fabrication de tous types de cartes numériques est devenue de la sorte possible.
          Les équipements de l’usine que nous avons constaté de visu, permettent la production de cartes mères pour les récepteurs numériques, les téléphones portables, des cartes pour le domaine de l’automobile...
          La ligne SMT acquise par Condor peut finalement insérer des composants aussi fins que 1.6 X 0,8 mm à une cadence de 50.000 composants/ heure avec un taux de fiabilité et de précision de 99,99%. En somme, cette nouvelle ligne de production permet de produire toute carte numérique pour n’importe quel usage. La nouvelle structure mise en place permet aux ingénieurs que Condor puise du vivier des universités algériennes, de réaliser désormais eux-mêmes, des cartes numériques (cartes mères) qui équipent leurs produits. Signalons ici que ce leader a scellé des contrats de partenariats avec les universités algériennes, à commencer par celle de Sétif.
          Ce nouvel investissement entraîne des répercussions très positives dans la maîtrise du processus de fabrication et sur les prix auxquels sont proposés les produits, qui expliquents la baisse sensible des prix proposés par Condor depuis le début de l’année. Une baisse qui a également été favorisée par la baisse du coût des matières premières. Ce manifeste appétit d’entreprendre vient de lier le leader mondial des logiciels Microsoft à Condor. Le géant mondial Microsoft dotera incessamment Condor de logiciels originaux pour équiper des micro-ordinateurs desktop sous la formule SKD (Semi Knock Down). Via cette formule, Condor investit par la grande porte la filière de l’informatique qui s’annonce déjà pour lui fort prometteuse. A ce propos, tout un travail de préparation a été réalisé par les deux partenaires qu’un contrat de partenariat lie. Avec le label Condor Multimédia-the right PC, la marque proposera sous peu, c’est-à-dire entre juin et juillet prochains, une gamme composée de trois configurations, Family, Multimédia et Professionnel. Ces desktops seront cédés à des prix allant de 33.000 DA et 40.000 DA.
          Des micro-ordinateurs portables (laptops) suivront par la suite et seront, quant à eux cédés à 35.000 et 48.000 DA. Dans une seconde étape, Condor fabriquera ses propres boîtiers et, en mettant à contribution sa ligne SMT, ses propres cartes mères. Pour ce faire, d’autres partenariats soutiendront cette stratégie avec de prestigieux fabricants comme Universal, MSI et Foxconn. D’ores et déjà, une première étape a été franchie, il s’agit de l’obtention de la certification « Named Microsoft Dealer » ou « revendeur reconnu par Microsoft » un titre qui est le fruit de deux années de travail acharné, qui aura mené Microsoft, après expertise et audit des structures et des capacités de production de Condor, à valider ses produits. Ces actions permettront, à terme, d’atteindre un taux d’intégration minimum de 40%, ouvrant ainsi les portes de l’exportation vers les pays d’Europe. Notons qu’en marge de cette rencontre avec le staff managerial de Condor, M.Benhamadi a rappelé que Condor n’est lié à Algérie Télécom ni par relation commerciale ni par une toute autre relation économique. Des appareils récepteurs de la TNT (Télévision numérique terrestre) sont également en projet au niveau de Condor, dès que l’Etat mettra en branle ce mode de diffusion, Condor mettra alors en vente les démos qui y sont adaptés. Aux alentours de la zone industrielle de BBA, le Groupe Benhamadi a investi le créneau de l’hôtellerie, avec la construction déjà entamée d’un hôtel d’affaires d’une capacité de 80 chambres haut standing. Cette réalisation permettra, à coup sûr, de doter ce pôle industriel d’une infrastructure qui répondra idéalement aux attentes d’une clientèle exigeante. L’hôtel sera équipé d’une salle de conférences et d’un centre commercial.
          Par ailleurs, le groupe Benhamadi participe activement à soutenir le sport national en le dotant du sponsor adéquat. Condor ne peut que poursuivre son envol et rayonner davantage sur le marché de l’équipement domestique dans les différentes gammes de produits. Ce rayonnement s’explique par son étonnante envergure qui lui permet d’asseoir de valeureux investissements industriels et aussi par la fiabilité et la performance d’un service après-vente irréprochable, voulant coûte que coûte répondre à une double exigence qui est celle du marché et de l’intérêt général. En entreprise citoyenne, il multiplie les investissements pour atteindre le seuil des 100% d’intégration.
          Envoyé spécial à Bordj Bou Arréridj,Salim BENALIA, L’Expression
          condor est un futur tres grand en algerie

          Commentaire

          Chargement...
          X