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Algerie: On Veille au Grain.

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  • Algerie: On Veille au Grain.

    L'Algérie cherche à revigorer le secteur agricole du pays (secteur dominant à une époque) afin de garantir la sécurité alimentaire nationale et de fournir des emplois à un segment important de la population.

    Selon les chiffres du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, au cours des 30 dernières années, la production agricole a chuté d'environ 30%. Cette baisse a eu lieu malgré les hauts niveaux d'investissement et le soutien des prix assurés par le gouvernement, ainsi que les avancées de la technologie et des sciences liées à l'agriculture. Selon certaines évaluations, jusqu'à 70% des apports caloriques quotidiens des Algériens proviennent d'aliments importés, un chiffre que le gouvernement veut voir en baisse.

    A la fin avril, le président Abdelaziz Bouteflika a qualifié de critique la dépendance alimentaire en Algérie et dans le monde arabe en général. En effet, dans un message adressé aux délégués participant à la 31e session de l'Organisation arabe pour le développement agricole (OADA), qui a eu lieu à Alger, le président a déclaré que la récente crise mondiale a permis de tirer la sonnette d'alarme du secteur agricole.

    « La crise financière qui a eu lieu récemment nous ouvre les yeux sur les effets d'une telle dépendance et sur la nécessité de mettre en place des mécanismes agricoles pour réguler le marché, résister aux chocs financiers étrangers et attirer véritablement les investissements étrangers », a écrit M. Bouteflika.

    Il a ensuite indiqué aux délégués qu'il était urgent de renforcer la coopération régionale de façon à maîtriser les nouvelles connaissances et technologies qui permettraient aux pays arabes de faire de meilleurs choix, notamment en ce qui concerne les mesures prioritaires et la recherche de solutions adéquates aux problèmes du domaine agricole.

    Le message du président semble avoir obtenu le soutien du ministre de l'Agriculture saoudien, Fahad Abdul-Rahman Balghunaim, qui a déclaré que son pays considérait d'effectuer des investissements en Algérie.

    « Certains de nos agriculteurs du secteur privé ont commencé à investir dans des pays comme l'Egypte et le Soudan. Nous espérons en faire de même en Algérie », a-t-il déclaré pendant la conférence.

    Ces espoirs ont été nourris par des rapports selon lesquels le gouvernement permettra aux étrangers de louer des terres agricoles, ce qui constituerait une première pour les investisseurs d'outremer. Selon Ould Hocine Mohamed Chérif, président de la Chambre nationale de l'agriculture, la proposition en était à son étape finale.

    « Notre pays veut utiliser de façon rationnelle les moyens dont il dispose afin d'augmenter la production agricole. L'Algérie est un pays ouvert et libéral », a-t-il dit à la presse internationale le 8 avril dernier.

    Afin d'aider les agriculteurs de la production primaire, le gouvernement a annoncé qu'il réduisait les restrictions de crédit pour les petits propriétaires, ce qui facilitera l'accès aux prêts abordables. Il s'agit notamment d'aider les producteurs qui ne possèdent pas totalement leurs terres, comme ceux qui louent des propriétés à l'Etat et qui ne pouvaient pas jusque-là utiliser leurs avoirs comme garantie pour les prêts, à obtenir des crédits.

    De plus, bien qu'on estime à 25% la part de la main-d'œuvre algérienne employée par le secteur agricole, celui-ci compte actuellement pour moins de 10% du produit intérieur brut (PIB), un chiffre en baisse depuis une vingtaine d'années, soit depuis que les hydrocarbures dominent l'économie du pays.

    Si l'économie a crû de 2% l'année dernière, la participation du secteur agricole dans cette croissance est minime. En effet, des récoltes insuffisantes pour plusieurs produits clés ont augmenté les besoins en importation du pays. De plus, la hausse des coûts des aliments a contribué à la montée du taux d'inflation algérien, qui a atteint les 5.8% en 2009, alors que les indices des prix dans de nombreux autres pays étaient plutôt à la baisse.

    Même dans les bonnes années, l'Algérie doit importer des grains pour satisfaire ses besoins : elle doit en acheter jusqu'à 5 millions de tonnes sur les marchés internationaux. Elle doit notamment importer du blé dur pour les pâtes, d'autres variétés de blé pour produire la farine servant à la confection du pain, ainsi que des céréales pour alimenter le bétail.

    A cause de la sécheresse, la récolte de grains de 2008-2009 a été médiocre. En effet, elle était de 40% inférieure à celle de l'année précédente, et ce, malgré le fait que la sécheresse en question avait été suivie de bonnes pluies d'automne et d'un hiver clément. Cette année, les 2 millions de tonnes d'orge obtenues permettront à l'Algérie d'exporter au moins une partie de ses grains, une situation qui ne s'était pas présentée depuis au moins 40 ans. Cependant, malgré les plus de 3.5 millions de tonnes de blé récoltées, le pays devra compter sur les importations pour satisfaire la demande locale.

    Même si ces mesures et bien d'autres, comme les subventions accordées pour l'achat d'engrais et d'autres produits chimiques nécessaires à l'agriculture moderne, dynamisent le secteur agricole, les agriculteurs algériens seront toujours à la merci des conditions climatiques. En effet, étant donné que l'approvisionnement en eau est limité dans de nombreuses régions et que peu de zones de production sont entièrement connectées à des réseaux d'irrigation, les bonnes récoltes risquent de demeurer une exception plutôt que la règle.

    OBG
    25/5/2010

  • #2
    L'Algérie cherche à revigorer le secteur agricole du pays (secteur dominant à une époque) afin de garantir la sécurité alimentaire nationale et de fournir des emplois à un segment important de la population.
    malheureusement c'est pas tout le monde qui vaudra travailler dans l'agriculture .

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    • #3
      malheureusement c'est pas tout le monde qui vaudra travailler dans l'agriculture .
      en effet, mais pas mal de paysans maliens et nigeriens seraient pret a travailler dans les exploitations agricoles, meme au smig algerien

      les jeunes ne veulent pas travailler, tant pis pour eux, place aux maliens travailleurs et courageux

      Afin d'aider les agriculteurs de la production primaire, le gouvernement a annoncé qu'il réduisait les restrictions de crédit pour les petits propriétaires, ce qui facilitera l'accès aux prêts abordables. Il s'agit notamment d'aider les producteurs qui ne possèdent pas totalement leurs terres, comme ceux qui louent des propriétés à l'Etat et qui ne pouvaient pas jusque-là utiliser leurs avoirs comme garantie pour les prêts, à obtenir des crédits.
      lacces au credit, lacces au foncier, voila les blocages

      en plus des marchés de gros qui manquent...des chambres froides...

      ca suffit les minoteries !!! il y en aplus quil nen faut !!

      nos banquiers sont dune nullité inimaginables, qui confine au sabotage economique...

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      • #4
        L Algérie est un pays vaste,faire venir de la main-d'œuvre de pays africains serrais une bonne solution .
        Les accueillir dans de bonne condition ,voir même a faire des regroupement familial ,une solution a méditer.

        Commentaire


        • #5
          L Algérie est un pays vaste,faire venir de la main-d'œuvre de pays africains serrais une bonne solution .
          Les accueillir dans de bonne condition ,voir même a faire des regroupement familial ,une solution a méditer.
          avec tous le chomage que l'on a ici

          pourquoi ne pas améliorer les conditions de travaille des agriculteurs et encourager nos jeunes

          Commentaire


          • #6
            pourquoi ne pas améliorer les conditions de travaille des agriculteurs et encourager nos jeunes
            il y a franchement un probleme

            les jeunes ne veulent ni des metiers du batiments (trop salissants), ni des metiers d elagriculture (trop fatiguant)

            letat subventionne deja beaucoup....cest assez

            il nous faut des travailleurs agricoles immigrés maliens et nigeriens, tres souvent competents (bien plus que certains de nos zermas fellah...), courageux et bon musulmans

            que demander de plus....on a besoin deux, et eux de nous : gagnant-gagnant
            ----------------------

            les paysans algeriens ne pourront plus faire comme il leur plait (marché noir, speculation...)

            POUR TOUTE TRANSACTION COMMERCIALE
            Djaâboub exige la facture
            25 Mai 2010 - Page : 3



            L’ensemble des éleveurs, agriculteurs, chevillards et maquignons sont concernés par les nouvelles mesures contenues dans le projet de loi fixant les règles applicables aux pratiques commerciales.

            Vous considérez que la viande et le poisson sont chers? Vous n’êtes pas les seuls dans ce cas. C’est aussi l’avis du ministre du Commerce. C’est d’ailleurs pour mettre de l’ordre dans ces secteurs que El Hachemi Djaâboub a soumis à l’APN un projet de loi. Eleveurs, chevillards et maquignons n’auront plus à dicter leur loi. Du moins en théorie. De nouvelles contraintes seront également appliquées aux acteurs économiques activant dans le domaine de la pêche. C’est le sens du projet de loi sur les règles applicables au commerce qui vient étendre les dispositions déjà existantes à ces activités qui en étaient exclues jusque-là.

            Les amendements ont d’autres objectifs. Ils visent à renouveler la procédure de dépôt obligatoire des structures des prix des produits et services dont les prix sont fixés ou plafonnés. Les commerçants réalisent des profits exorbitants sur certaines marchandises, ce qui influe négativement sur le pouvoir d’achat des citoyens. Ce qui est mauvais pour l’image de l’Etat, censé protéger les plus faibles et réfréner les appétits des puissants. Cette loi est donc avant tout un signal politique qui n’est pas dénué de calcul politique à deux ans des élections locales et législatives. C’est même écrit clairement dans l’exposé des motifs de la loi. L’un des objectifs recherchés à travers ce dispositif est de «renforcer l’efficacité de l’action de contrôle et consolider la crédibilité des pouvoirs publics». Les visées politiques sont clairement établies.

            L’Etat veut, à travers ce texte, garantir la transparence des marges et prévenir les pratiques et les manoeuvres spéculatives ainsi que les ententes illicites. Ces contraintes ne s’appliquent, par définition, qu’au commerce légal. Il ne faut donc pas s’étonner si des pans entiers d’activité vont continuer à nourrir le marché informel où les prix sont libres et ne tolèrent aucune injonction administrative. Même si les rédacteurs du texte se targuent de vouloir lutter contre les transactions en dehors des circuits légaux de distribution. Le secteur agricole est particulièrement visé. Il évolue encore en l’absence de factures, ce qui favorise sa tendance à échapper à tout contrôle. Pour le reste, la loi instaure de nouveaux délits. Si les coûts de production baissent, il est interdit de ne pas répercuter cette diminution sur les prix de vente. Les entraves à ces dispositions peuvent conduire au retrait des registres du commerce ou du titre équivalent pour les agents qui n’y sont pas soumis.

            Les produits importés sont concernés par cette loi. L’article 2 inclut les activités de distribution dont celles réalisées par les importateurs de biens pour la revente en l’état. Même le consommateur final a des droits. Le vendeur ou le prestataire de service doit lui fournir un ticket de caisse ou d’un bon.
            Le client peut demander une facture dont le modèle sera déterminé par un texte réglementaire.
            C’est un moyen pour le fisc de garder une trace des transactions et d’éviter la sous-évaluation du chiffre d’affaires pour payer moins d’impôts. Saisies de marchandises et amendes sont prévues pour les contrevenants. Ils sont menacés de fermeture administrative pendant 5 ans et des peines de prison équivalentes
            .
            Entre-temps, ils peuvent continuer à exercer le commerce comme ils l’entendent tant que la loi n’est pas promulguée et que des textes réglementaires ne sont pas adoptés. Autrement dit, ce n’est pas lors du prochain Ramadhan que les fruits de la loi seront visibles.
            Dernière modification par hugochavez59, 26 mai 2010, 00h03.

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            • #7
              Envoyé par hugochavez59
              il nous faut des travailleurs agricoles immigrés maliens et nigeriens, tres souvent competents (bien plus que certains de nos zermas fellah...), courageux et bon musulmans
              Les saoudiens font appel aux pakistanais et philippins. L’Algérie aux maliens et nigériens. Bonne stratégie.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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