Pour une question de coûts, l’ONE a tout intérêt à installer un terminal gazier dans la région du Nord, ou Centre-nord. C’est ce qui découle des consultations réalisées dans le cadre de la préparation du Plan Directeur Portuaire National (PDPN). Le ministère de l’équipement a mandaté le cabinet d’étude CID pour mener des consultations auprès des organismes utilisant les infrastructures portuaires afin de collecter des informations quant à leurs besoins futurs. L’idée de base est de dresser un inventaire des attentes pour cadrer le futur plan portuaire du pays. C’est dans cette optique que l’ONE a décliné sa vision future en corrélation avec les infrastructures à réaliser.
Justement, que veut l’ONE ? Selon les annexes du PDRN (dont nous détenons copie), l’Office a une feuille de route claire : développer la production électrique à base de charbon au sud du pays, et celle à base de gaz au nord et au centre. La nature du combustible conditionnant son mode d’acheminement et de stockage.
Rappelons d'abord que le plan énergétique national donne la part belle au charbon et au gaz (le solaire étant traité à part). De la sécurité de l’approvisionnement découle la stabilité de la stratégie énergétique. Et si le charbon ne pose pas de problème (sauf au niveau des coûts de transport), le dossier du gaz est un peu particulier. L’Etat table ainsi sur « des partenariats régionaux (l’Algérie probablement) et sur la construction d’un terminal de réception de GNL d’une capacité initiale de 5 milliards de m3 », mentionne l’annexe du PDPN.
L’emplacement de cette infrastructure de stockage ne laisse aucun doute dès que l’on prend connaissance des implantations futures de l’ONE. Ainsi, selon les termes du PDPN, « l’ONA envisage de reconvertir les centrales de Kénitra et éventuellement Mohammédia au gaz d’ici 2012. L’Office a dans ses cartons le lancement de trois nouvelles centrales à gaz à Wahda, Dhar Doum et Oued El Makhazine, en plus de celle de Tahadart actuellement en fonction. Conclusion : « Toutes ces unités nécessiteront une consommation de 5 milliards m3 de gaz d’où l’opportunité d’un terminal gazier dans le Nord ». La conclusion est celle des rédacteurs du PDPN.
Quant au port de Jorf Lasfar, la porte d’entrée principale pour le charbon utilisé par JLEC (Jorf Lasfar Electric Company), il a besoin d’un réglage stratégique. A en croire le PDPN, « la profondeur de ce quai, égale à 12,5 m, est insuffisante pour permettre d’affréter des navires entrés en activité pour le transport du charbon de 100.000 t de capacité qui ont besoin d’un tirant d’eau de –17 m. L’utilisation du fret actuel assuré par des navires inférieurs à 40.000 t à cause du tirant disponible induit selon l’estimation de l’ONE un surcoût de transport de 10 à 12 $/t par rapport aux navires de 100.000 t ». On se demande pourquoi on n’y a pas pensé au moment de sa construction.
Khalidn Tritki
Justement, que veut l’ONE ? Selon les annexes du PDRN (dont nous détenons copie), l’Office a une feuille de route claire : développer la production électrique à base de charbon au sud du pays, et celle à base de gaz au nord et au centre. La nature du combustible conditionnant son mode d’acheminement et de stockage.
Rappelons d'abord que le plan énergétique national donne la part belle au charbon et au gaz (le solaire étant traité à part). De la sécurité de l’approvisionnement découle la stabilité de la stratégie énergétique. Et si le charbon ne pose pas de problème (sauf au niveau des coûts de transport), le dossier du gaz est un peu particulier. L’Etat table ainsi sur « des partenariats régionaux (l’Algérie probablement) et sur la construction d’un terminal de réception de GNL d’une capacité initiale de 5 milliards de m3 », mentionne l’annexe du PDPN.
L’emplacement de cette infrastructure de stockage ne laisse aucun doute dès que l’on prend connaissance des implantations futures de l’ONE. Ainsi, selon les termes du PDPN, « l’ONA envisage de reconvertir les centrales de Kénitra et éventuellement Mohammédia au gaz d’ici 2012. L’Office a dans ses cartons le lancement de trois nouvelles centrales à gaz à Wahda, Dhar Doum et Oued El Makhazine, en plus de celle de Tahadart actuellement en fonction. Conclusion : « Toutes ces unités nécessiteront une consommation de 5 milliards m3 de gaz d’où l’opportunité d’un terminal gazier dans le Nord ». La conclusion est celle des rédacteurs du PDPN.
Quant au port de Jorf Lasfar, la porte d’entrée principale pour le charbon utilisé par JLEC (Jorf Lasfar Electric Company), il a besoin d’un réglage stratégique. A en croire le PDPN, « la profondeur de ce quai, égale à 12,5 m, est insuffisante pour permettre d’affréter des navires entrés en activité pour le transport du charbon de 100.000 t de capacité qui ont besoin d’un tirant d’eau de –17 m. L’utilisation du fret actuel assuré par des navires inférieurs à 40.000 t à cause du tirant disponible induit selon l’estimation de l’ONE un surcoût de transport de 10 à 12 $/t par rapport aux navires de 100.000 t ». On se demande pourquoi on n’y a pas pensé au moment de sa construction.
Khalidn Tritki
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