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  • Ces chantiers aspirateurs de financements géants

    Ces chantiers aspirateurs de financements géants : Des surcoûts intolérables !

    El-Watan
    26-05-2010
    Par Nadjia Bouaricha

    L’Algérie ressemble depuis quelques années à un énorme chantier dont les travaux ne trouvent pas de fin. Des projets lancés en grande pompe et dotés de sommes colossales demeurent en chantiers et suscitent moult interrogations, notamment sur les coûts qu’ils aspirent. De réévaluation en réévaluation, les grands projets d’infrastructures ressemblent à des éponges qu’on arrose d’argent sans en étancher la soif. Une rallonge de 130 milliards de dollars est d’ailleurs accordée à ces projets dans le cadre de ce nouveau plan de relance qui prouve, par sa simple existence, que l’échec des premiers plans de relance économique est patent

    Trois secteurs vont donc bénéficier de cette très généreuse manne financière en ces temps où le prix du baril de pétrole tangue entre faiblesse et nervosité. Les travaux publics, le transport et l’hydraulique, sont les secteurs concernés par la charitable rallonge pour parachever des projets qui pourtant ont déjà englouti des sommes astronosmiques. Casser la tirelire du Trésor public pour injecter davantage d’argent dans un grand projet comme l’autoroute Est-Ouest peut sembler farfelu en raison de la très importante enveloppe déjà consommée par ce monstre des travaux publics au cœur même d’un énorme scandale de corruption. Prévu au départ pour un montant de 4 puis 7, puis 12 milliards de dollars, le projet a atteint, selon des sources crédibles, l’effarante somme de 17 milliards de dollars pour un tracé de 927 km à la faveur du plan quinquennal 2004-2009, d’une valeur globale de 150 milliards de dollars.

    Non seulement le retard dans la livraison du projet n’est plus à démontrer, mais l’enveloppe qui lui a été allouée s’allonge au fil du temps. Quelles en sont les raisons ? Elles sont multiples, dont le manque de transparence dans la gestion financière de ce grand projet et la corruption qui mine l’octroi des marchés. En sus du libre arbitre laissé aux bureaux d’études et autres opérateurs étrangers qui valident à leur guise des rallonges financières difficiles à définir. Des spécialistes ont d’ailleurs dénoncé la concomitance de l’étude topographique avec le lancement des travaux qui est un élément d’engloutissement occulte d’argent en l’absence bien sûr d’un contrôle rigoureux de la part des autorités publiques. Le scandale sur la corruption en est d’ailleurs la preuve palpable d’un laisser faire de l’Etat inacceptable. Le grand projet de transfert d’eau d’In Salah à Tamanrasset, d’un montant qui devait coûter 120 milliards de dinars, coûtera 190 MDS de dinars. Une rallonge justifiée par le ministre du secteur par la réalisation d’une station de déminéralisation.

    Devant voir le jour à la fin de l’année, ce projet a laissé mettre en évidence la tendance des entreprises chinoises retenues à vouloir imposer des surcoûts. « Nous sommes obligés de contrôler entreprises et bureaux d’études pour éviter des rallonges inutiles », soulignent des cadres algériens en charge du projet. Le métro d’Alger, dont le lancement des travaux plonge ses racines dans l’histoire, est passé de 350 millions d’euros à 900 millions d’euros et il n’est toujours pas arrivé à sa fin. Alger est transformée en gruyère du fait de ce projet et ne voit pas sortir du tunnel l’ombre d’un train. L’heure est à l’évaluation de ce qui a été fait et non à dépenser sans compter
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    L’heure est à l’évaluation de ce qui a été fait et non à dépenser sans compter
    Tout est là !


    _
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

    Commentaire


    • #3
      On parle de dizaines de milliards de dollars, non seulement certains projets ne sont pas finis mais en plus il faut des rallonges budgétaires, encore et encore??
      Ils ont quoi les voleurs? Ils prennent combien, ils sont si gourmands que ça ? Quelques millions ça ne leur suffit pas??

      Pour mettre un terme à la corruption dans nos pays il faut taper fort, très fort!
      Une pendaison publique de ces gros bonnets! Une trentaine de ces crapules alignés, visage découvert, en direct à la télé. Ah ***** le risque c'est qu'après le pays risque de se retrouver sans gouvernement?

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      • #4
        Les projets en Algerie sont une excuse pour debloquer de l'argent de l'Etat. Ce qui est fait apres de cet argent, personne ne le sait. Tout ce que l'on sait, c'est que les projets sont "en cours" depuis des annees...

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        • #5
          posté par ayoub 7

          Ce qui est fait apres de cet argent, personne ne le sait. Tout ce que l'on sait, c'est que les projets sont "en cours" depuis des annees...
          Tjrs dans le vent et la désinformation ….. ?
          Pour ta gouverne : l Ouest sait ou est injecté cet argent … !

          Actuellement l Algerie est un chantier géant : pour parachever les grands projets dont ils ont bénéficié grâce aux programmes précédents. ( malgré des petites erreurs et l inexpérience de la gestion dans la construction des grands ouvrages ..)

          le programme 2010-2014 est destiné aux développement humain et celui des infrastructures de base, de poursuivre sur la lancée rénovatrice et modernisante dans laquelle ils ont été engagés avec les programmes précédents. ( L eau , autoroute , rails , la recherche scientifique , l agriculture , la médecine ., le nucléaire civile ..et …et ..)
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            Envoyé par El Watan
            Une rallonge de 130 milliards de dollars est d’ailleurs accordée à ces projets dans le cadre de ce nouveau plan de relance qui prouve, par sa simple existence, que l’échec des premiers plans de relance économique est patent
            L'énorme facture des surcoûts des projets lancés depuis 2004 (130 milliards de dollars, soit presque le PIB de l'Algérie en 2009) en dit long sur l'amateurisme et l'incompétence des ministres de l'incompétent Bouteflika. L'Algérie ne peut pas se permettre des surcoûts de cette ampleur. Les surcoûts des projets explosent et aucun ministre n'est limogé.

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            • #7
              130 milliards de dollars pour achever les projets entamés : Quand le gouvernement dissimule les tares du système

              El-Watan
              26/05/2010
              Par Zine Cherfaoui

              La décision prise, lundi, par le Conseil des ministres, de consacrer un budget de 130 milliards de dollars au parachèvement des grands projets donne a posteriori raison aux économistes qui avaient émis, il y a peu, de sérieux doutes quant à la capacité de l’Etat d’achever, dans les délais, les nombreux chantiers d’infrastructures économiques lancés ces dix dernières années en raison, notamment, de ses carences en matière de management.

              Le manque de maturation des projets additionné à une très faible maîtrise des coûts par les pouvoirs publics et aux dégâts causés par la corruption ont, pour ainsi dire, transformé certains chantiers en véritables gouffres financiers. C’est le cas, entre autres, des projets de l’autoroute Est-Ouest et du métro d’Alger dont les montants sont passés du simple au double en l’espace de quelques années. L’autoroute Est-Ouest et le métro d’Alger ne sont pas des cas isolés, puisque le gros des chantiers inscrits au titre des deux premiers programmes de relance de la croissance économique accusent non seulement d’importants retards dans la réalisation, mais continuent également à engloutir d’importantes sommes d’argent.

              Il n’est certainement pas faux de dire que l’importante rallonge que l’Etat se voit aujourd’hui contraint de débloquer pour achever les chantiers de vieux projets est la conséquence directe d’une gestion à la petite semaine. Ce constat alarmant avait d’ailleurs contraint, au mois de janvier dernier, le gouvernement à prendre, dans l’urgence, une série de mesures « pour accroître l’efficience de la dépense publique ». C’est ainsi qu’il fut décidé, pour arrêter l’hémorragie, de déclarer ouvertement la guerre à la corruption et de lancer un guide de management des grands projets d’infrastructures économiques et sociales. Ce manuel, dont la conception a été confiée à la Caisse nationale d’équipement pour le développement (CNED), avait pour objectif prioritaire d’aider les maîtres d’ouvrage à mieux conduire les études de maturation et la réalisation des grands projets dont ils ont la charge.

              Tout le monde l’aura compris, l’arrière-pensée à l’origine de l’élaboration de ce guide de management des grands projets d’infrastructures repose sur une certaine volonté de moraliser la vie publique. Autrement dit, tenter de couper les vivres aux innombrables réseaux de corruption qui continuent à se nourrir des nombreux chantiers publics. Même si elle n’en est qu’à ses débuts, l’enquête ouverte par les services de sécurité sur les conditions dans lesquelles s’est déroulé l’octroi du marché de l’autoroute Est-Ouest confirme, si besoin est, l’ampleur du phénomène de la corruption en Algérie. Sceptiques quant à l’efficacité d’une telle mesure, les observateurs avaient alors souligné la nécessité de mettre en place des mécanismes capables de garantir surtout la transparence dans la conduite des grands projets et d’offrir la possibilité aux parlementaires de demander des comptes à chaque fois que cela est nécessaire. « Cette idée de guide ne marchera pas, parce que tout simplement on ne forme plus de bons managers. C’est comme qui dirait essayer de soigner un cancer en phase terminale avec un cachet d’aspirine », avait déclaré un spécialiste en management des entreprises au lendemain de la décision du gouvernement.

              Plutôt que de s’atteler à attaquer l’origine du mal, de dresser un bilan des programmes économiques passés ou de faire leur autocritique, les pouvoirs publics prouvent aujourd’hui qu’ils préfèrent dissimuler les tares du système. Comment ? Et bien tout simplement en injectant, à l’emporte-pièce, plusieurs centaines de milliards de dollars dans l’économie. C’est, d’ailleurs, l’une des raisons pour laquelle le pays n’arrive toujours pas à décoller, malgré le fait qu’il a bénéficié d’au moins l’équivalent de dix plans Marshall... soit de quoi sauver la Grèce, le Porturgal et l’Espagne réunis.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                Un fellah pour améliorer son rendement essaie de passer au goutte à goutte, utiliser des engrais, améliorer sa technique...etc

                Celui ci préfère plutôt inonder sa ferme en espérant que ça va marcher. Le résultat est prévisible ...

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                • #9
                  Le manque de maturation des projets
                  Plutôt que de s’atteler à attaquer l’origine du mal, de dresser un bilan des programmes économiques passés ou de faire leur autocritique, les pouvoirs publics prouvent aujourd’hui qu’ils préfèrent dissimuler les tares du système. Comment ? Et bien tout simplement en injectant, à l’emporte-pièce, plusieurs centaines de milliards de dollars dans l’économie. C’est, d’ailleurs, l’une des raisons pour laquelle le pays n’arrive toujours pas à décoller, malgré le fait qu’il a bénéficié d’au moins l’équivalent de dix plans Marshall... soit de quoi sauver la Grèce, le Porturgal et l’Espagne réunis.
                  Exactement ce que je disais a Jawzia hier...

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                  • #10
                    qu est ce qu il fallait faire? Attendre l eau H24 pour 2020? Que toute la population soit raccordée en 2070?
                    demander à la population de patienter 50 ans pour un logement?
                    Les gens coupent les routes brûlent des mairies pour un raccordement au gaz de ville! Un luxe même pour les pays développés.
                    Ce ne sont pas des surcoûts c est le juste prix de l urgence.
                    L algérie veut faire en cinq ans ce qu elle n a pas fait en 15 ans pour les raisons qu on connaît. Je vous invite à lire il audit de 300 pages des dépenses publiques fait par la banque mondiale. Aucun pays au monde n a ouvert ses comptes de cette manière. D ailleurs les nouvelles directives découlent de cela. Imbécile de journaliste
                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                    • #11
                      le problème existe depuis le changement du code des marchés publics qui etait conforme a la réalité et aux normes internationales

                      le jour ou il l'ont remplacé par le code de l'opérateur publics c'est la catastrophe une paire de chaussure pour les entrepreneurs

                      Comme je suis au courant rien ne m'étonne

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                      • #12
                        Exactement ce que je disais a Jawzia hier...
                        Chaque jour j'essayerai de t'informer sur un secteur ! Aujourd'hui celui "des robinets"
                        QUESTION: Quels sont Monsieur le ministre, les grands projets en cours de réalisation dans le secteur des ressources en eau en matière de construction de barrages, des grands transferts d'eau ou de dessalement d'eau de mer? Quelles sont également, les grandes actions inscrites pour le prochain quinquennat 2010-2015?

                        REPONSE: Il serait ardu de lister dans cet entretien, toutes les opérations en cours menées par le secteur et ses différents démembrements. C'est pourquoi, je me contenterai de vous citer les plus importantes.

                        Dans le domaine de la mobilisation et du transfert des ressources, il s'agit de la construction de 16 barrages à travers le territoire national pour une capacité supplémentaire de 1,8 milliard de m3, du grand projet d'AEP de Tamanrasset, à partir de la nappe de In Salah qui doit être réceptionné fin 2010, du système hydraulique Mostaganem-Arzew-Oran dont la livraison, en totalité, est prévue pour le mois d'avril 2010, sachant qu'il a été partiellement
                        mis en service en juillet 2009, et du projet de transfert vers les hautes plaines sétifiennes avec la réalisation de trois barrages.

                        Toujours en matière de mobilisation des ressources, l'action de l'Etat porte également sur un programme de dessalement d'eau de mer qui comprend la réalisation de 13 stations et de leurs aménagements en aval pour une production de 2,26 millions de m3/j. Ce projet qui a été lancé, connaît un avancement effectif sur le terrain.

                        Il y a aussi dans ce domaine, l'extension du système Beni Haroun par la réalisation de l'interconnexion des cinq barrages le composant, le transfert des eaux de la nappe de Chott El Gherbi vers les agglomérations de Tlemcen, Sidi Bel Abbès et Naâma et dont l'appel d'offres est en cours de lancement, l'alimentation en eau potable des wilayas des Hauts-Plateaux à partir du barrage de Koudiat Acerdoune, en cours, l'AEP des agglomérations
                        du couloir Akbou-Béjaïa à partir du barrage de Tichy Haf, partiellement mis en service, et l'alimentation en eau potable des agglomérations de la wilaya de Jijel à partir du barrage de Kissir, en cours.

                        En matière d'assainissement, plusieurs projets ont été engagés, notamment, l'achèvement des systèmes d'assainissement et de lutte contre la remontée des eaux à Ouargla et El Oued, l'assainissement et la protection de la vallée du M'zab contre les inondations, la réalisation de 36 stations d'épuration et 40 lagunes ainsi que des travaux d'aménagement hydro-agricole sur 11.600 hectares.

                        Les différents composants du prochain programme quinquennal du secteur des ressources en eau devront contribuer à la consolidation des résultats obtenus par le secteur et asseoir dans notre pays une réelle gestion intégrée de l'eau dans ces différents usages domestique, agricole et industriel.
                        Dans ce cadre, il est prévu notamment la réalisation de 19 nouveaux barrages et la surélévation de 4 autres pour atteindre une capacité de mobilisation de 9,1 milliards de m3, la réalisation de 6 grands projets de transferts et de 14 adductions d'eau potable, la réhabilitation des réseaux d'AEP pour 22 villes et des réseaux d'assainissement pour 12 villes, la construction de 44 stations d'épuration et 42 lagunes pour atteindre une capacité de traitement des eaux usées de l'ordre de 1,2 milliard m3/an et les travaux d'aménagement hydro-agricole sur 60.000 ha et réalisation de 174 retenues collinaires.

                        En parallèle de ce programme de réalisation, le secteur entamera les chantiers stratégiques d'action suivants : les réserves régionales stratégiques de ressources en eau, le développement du potentiel d'irrigation au profit de l'agriculture, l'économie de l'eau, l'exploitation des systèmes hydrauliques complexes, la consolidation du déploiement national de l'Algérienne des eaux et de l'Office national de l'assainissement, et l'étude de la production d'énergie électrique à partir des barrages.
                        Demain ce sera la culture ou l"enseignement supérieur. On verra !


                        En attendant (et pour patienter) une vue d'ensemble des réalisations durant le premier semestre de 2009 : Quelques chiffres

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                        • #13
                          Une rallonge de 130 milliards de dollars est d’ailleurs accordée à ces projets
                          J'ai bien de la difficulté à croire qu'il s'agisse de 130 milliards de surcoûts...
                          Le journaliste doit jouer avec les chiffres.

                          Commentaire


                          • #14
                            Demain ce sera la culture ou l"enseignement supérieur. On verra !
                            nan, tu es tres loin de pouvoir donner des lecons sur quoique ce soit... quand on refuse de reconnaitre ce que le propre ministre reconnait sans ambages, une gestion des projets a l'a peu pres, sans aucune maturation des etudes. Alors bien sur, maintenant, il faut sortir 130 milliards de dollars (!!! Ce budget a lui seul aurait pu reformer tous les domaines en Algerie et perenniser l'envol de l'economie du pays !!!) pour colmater, ce que monsieur le ministre appelle plus communement: "surcouts"..


                            Pour éviter ces surcoûts, Karim Djoudi a révélé que le gouvernement œuvrera à améliorer la maturation des études de projets d’investissements publics. « Pour la réévaluation des projets, nous avons modifié un décret de 1998 sur les dépenses d’équipements qui fixe un certain nombre de contraintes nouvelles », a-t-il dit. Il s’agit, a-t-il poursuivi, de « la séparation entre les inscriptions en étude et les inscriptions en réalisation ; l’obligation pour les grands projets à ce que leurs études de maturation soient préalablement validées par la Caisse nationale d’équipement et de développement (CNED) qui dispose aussi d’une mission complémentaire qui est l’évaluation des projets sur place ». Dans ce sens, Djoudi a souligné que son département veillera à améliorer les études de maturation des projets et à assurer un meilleur suivi des projets d’investissements publics.
                            Constat d'echec latent. Ces mesures il fallait les prendre avant de lancer les projets msiou le ministre. Et vous faites exactement la meme erreur. Si vous allez debourser 130 milliards de dollars pour colmater des projets que vous n'avez pas etudie a maturation avant de les lancer, pourquoi vous refaites la meme erreur en deboursant 286-130 milliards de dollars pour de NOUVEAUX projets. Ou sont les etudes? ou sont les consultations avec les partenaires algeriens concernes? Ou sont les chiffres? Ou sont les calendriers de realistion de chaque projet? Etc...

                            Commentaire


                            • #15
                              Belkhadem à propos des surcoûts des projets publics :
                              «C'est l'effet de la crise financière»

                              Le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, a affirmé hier que les surcoûts enregistrés dans le financement des projets publics inscrits dans le programme quinquennal précédent a été dicté par une conjoncture économique spécifique marquée par la survenue de la crise économique.

                              Ces surcoûts justifient le recours à la réévaluation des projets qui sont en cours de réalisation. Une enveloppe de 130 milliards de dollars a été décidée, lors du dernier Conseil des ministres, pour achever les projets en souffrance.

                              «Il faut prendre en considération la crise financière internationale qui a fait enchérir les prix des matériaux de construction dont le ciment, le fer et autres matériaux, ayant été vendus à des prix exorbitants comparativement à leurs prix habituels.

                              Il y a aussi les délais de réalisation qui ont été revus à la hausse signifiant un autre surcoût, ce qui a nécessité une réévaluation des coûts des projets», a affirmé Abdelaziz Belkhadem, en marge de la rencontre organisée par le groupe parlementaire du FLN sur le sport et ses différentes retombées économiques, sociales, médiatiques et autres.
                              La rencontre a été tenue hier à l'hôtel El Aurassi.

                              A une question sur la loi criminalisant le colonialisme, le SG du FLN a affirmé que le projet se trouve au niveau du gouvernement.

                              «Il y a une procédure à suivre avant que le projet atterrisse de nouveau à l'APN», a-t-il fait remarquer sans donner plus de détails sur les raisons du retard notamment depuis l'expiration du délai de son examen par l'instance exécutive.

                              Par ailleurs, Abdelaziz Belkhadem est revenu sur l'importance qu'occupe le sport dans le programme des pouvoirs publics et qui se traduit dans les projets inscrits dans le prochain programme quinquennal, pour qui une enveloppe de 286 milliards de dinars a été allouée.

                              Le secrétaire général du FLN a affirmé que le budget consacré au secteur du sport est de l'ordre de 1132 milliards de centimes.

                              Le plan du secteur comprend la réalisation de plusieurs infrastructures sportives dont 80 stades, 750 complexes de proximité, 160 salles de sport, 400 piscines, et 350 aires de jeu. «La réalisation de nouvelles infrastructures sportives a une grande importance, c'est ce qui va permettre au mouvement sportif algérien de s'épanouir et d’obtenir de meilleurs résultats», a-t-il ajouté.
                              Nouria Bourihane

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