Le patron de la firme égyptienne Orascom Telecom, Naguib Sawaris, a annoncé «avoir pris attache officiellement, jeudi, avec le gouvernement algérien pour lui dévoiler son intention de vendre sa filiale Djezzy, et cela dans le cas où l’Etat algérien serait toujours intéressé par sa reprise». Sawaris affirme au quotidien egyptien El-Youm E-Sabaâ que cette démarche intervient suite aux déclarations du ministre algérien des Finances mercredi au Sénat, selon lesquelles Orascom n’avait pas affiché son intention de vendre son capital. «Bien évidemment, cet argument est très peu crédible», a répondu Sawiris.
En fait, l’annonce de Sawaris intervient au lendemain de la visite de deux jours effectuée par le président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, à laquelle a pris part le patron du MTN (la firme sud-africaine intéressée par l’achat du capital de Djezzy). Le patron d'Orascom Telecom semble rassuré par la déclaration du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui a indiqué qu’il n’y avait plus de négociation entre Djezzy-Orascom et la compagnie sud-africaine MTN. «Il est à présent admis que s’agissant d’Orascom, la page est tournée avec l’Afrique du Sud», avait souligné le chef de la diplomatie algérienne.
Le ministre du Commerce, El-Hachemi Djaâboub, a déclaré, en marge des travaux du Forum des hommes d’affaires algériens et sud-africains à
Alger : «J’ai dit à la ministre qu’il n’y pas de négociation à faire entre Djezzy et MTN. Le droit de préemption revient à la partie algérienne. J’ai tenu à éclairer les responsables sud-africains sur le contenu du cahier des charges qui lie Djezzy à l’Etat algérien.» Le moment est donc venu pour Orascom Telecom de se retirer du marché algérien. Son président avait déclaré, en marge de la rencontre de la téléphonie mobile World Congress de Barcelone, que «Djezzy n'est pas à vendre», et que son groupe pourrait se retirer du marché algérien en cas où la compagnie recevait «des signes clairs que son investissement n’est plus le bienvenu».
La Nouvelle République
En fait, l’annonce de Sawaris intervient au lendemain de la visite de deux jours effectuée par le président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, à laquelle a pris part le patron du MTN (la firme sud-africaine intéressée par l’achat du capital de Djezzy). Le patron d'Orascom Telecom semble rassuré par la déclaration du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui a indiqué qu’il n’y avait plus de négociation entre Djezzy-Orascom et la compagnie sud-africaine MTN. «Il est à présent admis que s’agissant d’Orascom, la page est tournée avec l’Afrique du Sud», avait souligné le chef de la diplomatie algérienne.
Le ministre du Commerce, El-Hachemi Djaâboub, a déclaré, en marge des travaux du Forum des hommes d’affaires algériens et sud-africains à
Alger : «J’ai dit à la ministre qu’il n’y pas de négociation à faire entre Djezzy et MTN. Le droit de préemption revient à la partie algérienne. J’ai tenu à éclairer les responsables sud-africains sur le contenu du cahier des charges qui lie Djezzy à l’Etat algérien.» Le moment est donc venu pour Orascom Telecom de se retirer du marché algérien. Son président avait déclaré, en marge de la rencontre de la téléphonie mobile World Congress de Barcelone, que «Djezzy n'est pas à vendre», et que son groupe pourrait se retirer du marché algérien en cas où la compagnie recevait «des signes clairs que son investissement n’est plus le bienvenu».
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