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Une prime conséquente pour les chercheurs en Algérie

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  • Une prime conséquente pour les chercheurs en Algérie

    Une prime conséquente pour les chercheurs investis dans le développement économique du pays

    Une prime sera octroyée aux chercheurs "qui contribuent au développement économique du pays", a annoncé samedi M. Aourag Hafidh, Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT) auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique..

    M. Aourag n’a pas précisé le montant de cette rémunération, mais il sera d’un niveau "conséquent", a-t-il affirmé en présidant à Oran les travaux d’une journée d’études nationale pour la mise en place d’un Système national d’évaluation et de valorisation de la recherche scientifique..

    La prime en question intervient dans le cadre de "la contractualisation de l’acte de recherche" qui figure parmi les mesures incitatives prévues dans le nouveau Système national, a-t-il expliqué au cours de cette rencontre regroupant les présidents des Conférences régionales des universités de l’Est, du Centre et de l’Ouest..

    M. Aourag a insisté, dans ce contexte, sur le fait que "la rémunération sera allouée pour des activités de recherche externes à celles des établissements universitaires des intéressés qui seront assujettis à la seule condition de mener leur travaux dans des laboratoires mixtes, c’est-à-dire en partenariat avec des experts des différents secteurs économiques"..

    Cette forme de collaboration a pour objectif de promouvoir "la recherche utile qui apporte des solutions adéquates aux besoins spécifiques de chaque secteur et de chaque zone du pays", a-t-il ajouté en signalant que les laboratoires mixtes peuvent être domiciliés au sein des établissements universitaires ou des structures des secteurs socio-économiques concernés..

    L’instauration de cette prime vient en appoint à d’autres mesures comme le Fonds d’incitation aux thèses mis en place par le ministère en charge du secteur industriel pour la création des Zones de développement industriel intégré (ZDII)..

    Une nouvelle dynamique sera insufflée au domaine de la recherche, notamment avec la mise en place, prochainement, d’un Conseil national de la recherche scientifique et technique (CNRST) dont la première réunion est prévue fin juin sous la présidence du Premier ministre et d’un Conseil national d’évaluation de la recherche (CNER), a-t-il annoncé en précisant qu’il s’agit de "deux organes neutres ayant vocation de donner les orientations adéquates pour la priorisation des Programmes nationaux de recherche (PNR)"..

    M. Aourag a rappelé qu’une enveloppe de 5 milliards de dinars a été consacrée à la réalisation de 3.000 projets inscrits au titre des 34 PNR préconisés dans le quinquennat 2008-2012, dont un financement moyen de 3 à 10 millions DA à chaque projet pour les deux années de fonctionnement à venir (2011 et 2012)..

    L’Algérie compte 38.000 enseignants universitaires dont 16.280 font de la recherche, soit en moyenne 520 chercheurs par million d’habitants, a fait savoir M. Aourag qui a jugé ce taux "insuffisant en comparaison avec celui recommandé par les normes internationales (2.000 chercheurs/million d’habitants)"..

    En Algérie, le taux en question pourra être porté à terme à 1.400 chercheurs/million d’habitants, a-t-il indiqué en observant que "si des pays sont logés à meilleure enseigne dans ce domaine, comme la Tunisie (2.200 ch./m. hab.), la France (4.200 ch./m. hab.) ou le Japon qui détient le record planétaire (5.300 ch./m. hab.), c’est parce que leurs universités recrutent sur le profil de la recherche, alors que l’université algérienne mise uniquement sur le profil pédagogique"..

    La vision à moyen terme consiste à mettre sur pied les mécanismes à même de permettre à tous les enseignants algériens de participer à l’activité de recherche, a-t-il dit, rappelant, dans ce contexte, que les conditions d’ouverture de laboratoires ont été assouplies et que la stratégie est orientée vers leur regroupement en pôles d’excellence dédiés aux grands thèmes de recherche..

    L’Algérie a les possibilités de se classer en pôle d’excellence à l’échelle Africaine, a estimé M. Aourag en se référant à une étude menée en partenariat avec les experts d’un organisme étranger (Thomson Reuters) qui positionne, dans son dernier rapport, l’université nationale au 3ème rang dans quatre disciplines (Physique, Chimie, Sciences des matériaux et Géo-science) et au 5ème rang dans les Mathématiques et l’Informatique. S’agissant d’autres échelles de classement à l’international qui relèguent..

    l’Université algérienne à des positions peu enviables, M. Aourag a indiqué que nombre de pays développés, dont ceux de l’Union Européenne, "ont remis en cause ces systèmes qui ne correspondent pas à la réalité puisque basés sur des indicateurs obsolètes à l’image de celui tenant compte du Prix Nobel même si son octroi remonte à plusieurs décennies"..

    Tous les moyens matériels et financiers sont mobilisés pour la valorisation de la recherche scientifique et mettre en synergie les compétences en Algérie, la DG-RSDT proposant chaque année 600 postes budgétaires tout en dotant en équipements les laboratoires de recherche universitaire, a-t-il souligné en ciblant la création, à la fin 2012, de 50 nouveaux Centres de recherche et la formation de 3.000 chercheurs en plus des 20 centres existants et des 1.200 scientifiques qui y travaillent actuellement..

    M. Aourag a également annoncé la mise en place, dès la prochaine rentrée et au sein de chaque établissement universitaire, de deux cellules chargées, l’une de la valorisation de la recherche, et l’autre du transfert de technologie..

    Ces deux cellules auront le rôle de mettre sur pied, dans les campus, un incubateur devant donner naissance à des PME et PMI start-up qui soient le fruit même de l’université..

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  • #2
    M. Aourag n’a pas précisé le montant de cette rémunération,
    C'est une prime qui sera indexée sur les salaires. Entre 30% et 50% du salaire selon les grades de recherche.

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    • #3
      les chercheurs doivent sortir de leurs laboratoires, et se rapprocher de la sphere economique (industrie, agriculture, services...)

      les tours divoires, et les mandarins de la recherche...tout cela doit cesser

      ils vivent en algerie...et ne participent pas beaucoup a leffort national....tres passifs en verité

      il faut les obliger a aller creer des unites de R et D dans les entreprises nationales

      ca suffit leur obnubilations pour les parutions dans les revues scientifiques...ils doivent participer a leffort national avant tout

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      • #4
        Le statut des chercheurs devrait être le même que celui des agriculteurs leurs salaires dépendent du fruit de leurs travail

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