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La nouvelle usine de Renault au Maroc va monter rapidement en cadence

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  • La nouvelle usine de Renault au Maroc va monter rapidement en cadence

    Les premiers bâtiments de la future usine Renault de Tanger commencent à sortir de terre, en prévision d'une inauguration début 2012. Elément essentiel de la stratégie low cost du constructeur, ce site pourrait rapidement passer de 170.000 à près de 400.000 véhicules par an, qui seront exportés à 95 %, en particulier vers l'Europe. Investissement : au moins 800 millions d'euros.

    Renault n'a assemblé l'an dernier que 25 % de ses voitures sur le sol français, et ce ratio n'est pas près de s'améliorer avec l'usine en construction à Tanger (Maroc), qui ouvrira ses portes début 2012. Car ce nouveau site annoncé en 2007, qui travaillera à 95 % pour l'exportation, essentiellement pour l'Europe selon un dirigeant de Renault, a vocation à monter rapidement en régime, pour répondre à la forte demande sur les véhicules économiques de la gamme Dacia.

    Pour son inauguration dans moins de deux ans, les capacités prévues sont de 170.000 unités par an. Mais très vite, la production de Tanger devrait croître à hauteur de 360.000 véhicules par an, voire 400.000, car « l'usine roumaine de Pitesti est au bord de l'asphyxie » et ne peut plus guère accueillir de nouveaux programmes, selon un familier de l'entreprise. Ses capacité de production de 350.000 véhicules par an sont presquearrivées au maximum. Pas grand-chose à voir avec les volumes du futur fourgon Master, qui se chiffrent en dizaines de milliers, dont le ministre de l'Industrie Christian Estrosi, défenseur du « made in France », a salué avant l'heure le « retour » dans l'Hexagone, à Sandouville (opération calée pour 2013).
    Recrutement de 6.000 salariés

    Signe de l'importance que revêt Tanger pour le constructeur, Renault a prévu de mobiliser un investissement de 800 millions à 1 milliard d'euros, en fonction des types de véhicules qui y seront fabriqués, et de recruter sur place 6.000 salariés.

    Deux programmes seront lancés pour commencer, qui seront vendus sous badge Dacia. Il devrait s'agir de modèles appelés en interne J92 et K67, des noms de code qui recouvrent respectivement un nouveau monospace compact et une sorte de version Dacia du petit utilitaire Renault Kangoo, sans doute trop cher pour séduire tous les publics.

    La gamme low cost du groupe compte certes déjà une fourgonnette (Logan Van), mais celle-ci, dérivée de la Logan break, est basse et longue, alors qu'une forte demande existe sur des véhicules urbains plutôt hauts et courts. Quant au segment du monospace compact, qu'il a lui-même inventé en 1996 avec son premier Scénic, le groupe de Carlos Ghosn prendra un certain risque en cannibalisant ce qui reste aujourd'hui comme l'une de ses rares « vaches à lait ». Le positionnement du véhicule Dacia devra être calé au millimètre, car le discours de la marque sur « l'achat malin d'un véhicule sans superflu » risque d'être aussi entendu par une partie des clients des actuels Scénic, affichés beaucoup plus chers.
    De nombreux atouts

    Un troisième modèle, dont les plans sont jalousement gardés (L46), serait aussi promis au Maroc : il s'agit « d'une Logan badgée Renault, avec un positionnement haut de gamme », selon une source industrielle. Une nouvelle petite bombe en préparation ? Son statut n'est pas encore clair, certains chez le constructeur avançant même que ce projet n'est plus d'actualité.

    Pour produire ces futurs modèles à des prix serrés, Renault dispose de nombre d'atouts : des coûts de main-d'oeuvre du Maroc représentant à peine 20 % de ceux de la France, des exonérations de TVA procurées par le statut de zone franche de Tanger Méditerranée, la présence locale d'équipementiers partagés avec l'autre usine de Renault dans le pays (Casablanca) et le futur port promis comme très efficace. Située juste en face du détroit de Gibraltar, l'usine n'est pas très éloignée par bateau des ports français comme Sète ou Saint-Nazaire, beaucoup moins excentrée en tout cas que le fief de Dacia en Roumanie.

    Le gouvernement aura beau jeu de dire qu'il ne s'agit pas réellement de « délocalisation », puisque ces modèles n'étaient pas d'abord fabriqués en France. Mais au moment où il se targue d'infléchir la stratégie industrielle de Renault, et d'avoir regagné pouvoir et influence au sein de son conseil d'administration, l'omniprésent ministre de l'Industrie reste pour l'instant très discret sur le dossier de Tanger.

    source : Les Echos

  • #2
    et bcp plus encore si on decide dexporter en afrique egalement...
    leternel debat entre ovistes et animalculistes

    Commentaire


    • #3
      je trouve qu'il y a trop d'articles sur ce projet,,,,

      comme si notre economie ne dépendait que de cette usine,,,,

      ahhh j'oublier, tanger med aussi commence a me taper sur les nerfs,,, j'ai appris les composantes du projet de A à Z

      Commentaire

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