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Le pacte Emergence passe à la vitesse supérieure. Ahmed Reda Chami, ministre du Commerce et de l’Industrie vient d’annoncer la création en 2010 d’un mécanisme d’alerte contre les abus administratifs. Un des boulets qui plombent l’investissement. Il porte sur la mise en place d’un centre de traitement des réclamations des investisseurs accessible dans un premier temps à travers un portail en ligne puis, dans un deuxième temps, à travers une ligne verte. Cet objectif s’inscrit dans le cadre des priorités que vient de décliner le ministre dans le cadre de la deuxième réunion du comité de pilotage du Pacte national pour l’émergence industrielle, qui s’est réuni jeudi 3 juin. Ainsi, au titre des objectifs pour l’année en cours, le lancement de la deuxième édition du programme Imtiaz. Un dispositif qui a déjà permis de sélectionner 18 projets d’investissement, pour un investissement total de 336 millions de DH. En termes de retombées, le programme Imtiaz devra générer un CA additionnel de 3,9 milliards de DH, avec une valeur ajoutée cumulée de 1,6 milliard de DH. A la clé, la création de 1.281 emplois.
De plus, 500 entreprises bénéficieront en 2010 du programme Moussanada. A ce jour, 335 dossiers dont 130 pour les TI, sont à l’étude. A ce titre, cinq nouvelles banques viendront s’ajouter aux trois banques déjà partenaires des programmes Imtiaz et Moussanada pour la mise en place de plateformes de notation.
Autre chantier pour 2010, l’amélioration du climat des affaires à travers la modernisation de la réglementation régissant l’investissement et l’accueil des investisseurs. Pour ce faire, la Commission nationale sur l’environnement des affaires (CNEA), placée sous la tutelle du ministère des Affaires générales et économiques, a prévu 12 mesures. Il s’agit, entre autres, de la codification et de la publication des procédures administratives applicables aux entreprises. Une action qui permettra aux hommes d’affaires d’être informés sur les différentes démarches liées à la constitution et à la gestion des entreprises. La simplification de la création des entreprises et la révision de la loi sur la Sarl sont également au programme. L’Agence marocaine pour le développement de l’investissement (Amdi) devra jouer un rôle au cours des prochains mois, notamment au niveau de la refonte de la Charte de l’investissement. Par ailleurs, la tutelle devra optimiser au cours des prochains moins les interactions entre cette institution et le réseau de centres régionaux d’investissement.
En 2010, le secteur du textile et du cuir bénéficieront d’une attention particulière. La tutelle veut ainsi aboutir à un meilleur ancrage sur le marché international et augmenter la croissance du secteur sur le marché local. Ainsi, pour redynamiser la filière, il s’agira d’identifier et de démarcher de nouveaux grands donneurs d’ordres et de formaliser l’offre Maroc FIT. A cet effet, Chami promet plusieurs mesures pour soutenir l’amont du textile et du cuir. D’autres actions sont prévues et portent sur la lutte contre la sous-facturation et le contrôle des normes d’étiquetage. Le ministre accède ainsi aux doléances des professionnels de l’amont qui avaient menacé de quitter l’Amith il y a quelques mois.
Pour le secteur agroalimentaire, le ministère promet la révision des tarifs douaniers sur les intrants pour relancer la croissance du secteur. Un plan de développement des exportations et de lutte contre la sous-facturation, la mise en place d’agropoles sont également prévus en 2010.
Autre chantier devant être finalisé en 2010, la mise en place d’une stratégie formation aux métiers industriels pour améliorer l’adéquation entre l’offre RH et la demande générée par les métiers mondiaux du Maroc.
A ce titre, il faudra élaborer pour la rentrée 2010 des plans de formation destinés aux secteurs de l’offshoring, l’aéronautique et spatial, l’électronique, le textile et cuir, l’agroalimentaire et l’automobile. Le ministère du Commerce et de l’industrie prévoit d’ailleurs le lancement dès cette année des travaux de construction de 3 instituts dédiés à l’automobile à Casablanca, Kenitra et Tanger. Pour ce qui est des chantiers de construction de l’Ecole supérieure de la création et de la mode et de l’Institut spécialisé en aéronautique, ils seront finalisés au cours de 2010 et les programmes de formation sont prévus pour la rentrée 2011.
Le secteur des centres d’appel n’est pas en reste. Des formations d’urgence seront mises en œuvre au cours des prochains mois au niveau de la Call Academy. 1.500 personnes bénéficieront ainsi de cette mesure. Et à terme, 5.000 personnes seront touchées chaque année.
Les objectifs inscrits à l’agenda 2010 de Chami concernent également la finalisation de l’étude de faisabilité d’une Ecole centrale à Casablanca en partenariat avec l’Ecole centrale de Paris.
Et enfin, pour assurer le suivi et donc la réussite du plan Emergence, la tutelle procédera à la mise en place du PSNext, un outil de gestion de projet qui permettra en temps réel d’avoir de la visibilité sur l’état d’avancement des 111 mesures prévues dans le pacte.
Hassan EL ARIF
22 plateformes industrielles intégrées
20 plateformes industrielles intégrées (P2I) sur 22 sont actuellement soit opérationnelles, soit en cours d’adjudication à des aménageurs. 2010 verra le lancement des travaux d’aménagement des P2I de Kenitra, Tanger, Nouaceur, Tétouan et Settat. De plus, des conventions seront bientôt signées avec l’aménageur pour les P2I de Casablanca, Marrakech, Fès et Oujda. De plus, un appel à manifestation d’intérêt sera lancé au cours des prochains mois afin de sélectionner des projets de zones industrielles à réhabiliter et des projets des zones d’activités économiques à créer. Le développement des P2I permettra d’assurer l’accueil des investisseurs et de leur offrir des infrastructures et des services répondants aux standards internationaux.
De plus, 500 entreprises bénéficieront en 2010 du programme Moussanada. A ce jour, 335 dossiers dont 130 pour les TI, sont à l’étude. A ce titre, cinq nouvelles banques viendront s’ajouter aux trois banques déjà partenaires des programmes Imtiaz et Moussanada pour la mise en place de plateformes de notation.
Autre chantier pour 2010, l’amélioration du climat des affaires à travers la modernisation de la réglementation régissant l’investissement et l’accueil des investisseurs. Pour ce faire, la Commission nationale sur l’environnement des affaires (CNEA), placée sous la tutelle du ministère des Affaires générales et économiques, a prévu 12 mesures. Il s’agit, entre autres, de la codification et de la publication des procédures administratives applicables aux entreprises. Une action qui permettra aux hommes d’affaires d’être informés sur les différentes démarches liées à la constitution et à la gestion des entreprises. La simplification de la création des entreprises et la révision de la loi sur la Sarl sont également au programme. L’Agence marocaine pour le développement de l’investissement (Amdi) devra jouer un rôle au cours des prochains mois, notamment au niveau de la refonte de la Charte de l’investissement. Par ailleurs, la tutelle devra optimiser au cours des prochains moins les interactions entre cette institution et le réseau de centres régionaux d’investissement.
En 2010, le secteur du textile et du cuir bénéficieront d’une attention particulière. La tutelle veut ainsi aboutir à un meilleur ancrage sur le marché international et augmenter la croissance du secteur sur le marché local. Ainsi, pour redynamiser la filière, il s’agira d’identifier et de démarcher de nouveaux grands donneurs d’ordres et de formaliser l’offre Maroc FIT. A cet effet, Chami promet plusieurs mesures pour soutenir l’amont du textile et du cuir. D’autres actions sont prévues et portent sur la lutte contre la sous-facturation et le contrôle des normes d’étiquetage. Le ministre accède ainsi aux doléances des professionnels de l’amont qui avaient menacé de quitter l’Amith il y a quelques mois.
Pour le secteur agroalimentaire, le ministère promet la révision des tarifs douaniers sur les intrants pour relancer la croissance du secteur. Un plan de développement des exportations et de lutte contre la sous-facturation, la mise en place d’agropoles sont également prévus en 2010.
Autre chantier devant être finalisé en 2010, la mise en place d’une stratégie formation aux métiers industriels pour améliorer l’adéquation entre l’offre RH et la demande générée par les métiers mondiaux du Maroc.
A ce titre, il faudra élaborer pour la rentrée 2010 des plans de formation destinés aux secteurs de l’offshoring, l’aéronautique et spatial, l’électronique, le textile et cuir, l’agroalimentaire et l’automobile. Le ministère du Commerce et de l’industrie prévoit d’ailleurs le lancement dès cette année des travaux de construction de 3 instituts dédiés à l’automobile à Casablanca, Kenitra et Tanger. Pour ce qui est des chantiers de construction de l’Ecole supérieure de la création et de la mode et de l’Institut spécialisé en aéronautique, ils seront finalisés au cours de 2010 et les programmes de formation sont prévus pour la rentrée 2011.
Le secteur des centres d’appel n’est pas en reste. Des formations d’urgence seront mises en œuvre au cours des prochains mois au niveau de la Call Academy. 1.500 personnes bénéficieront ainsi de cette mesure. Et à terme, 5.000 personnes seront touchées chaque année.
Les objectifs inscrits à l’agenda 2010 de Chami concernent également la finalisation de l’étude de faisabilité d’une Ecole centrale à Casablanca en partenariat avec l’Ecole centrale de Paris.
Et enfin, pour assurer le suivi et donc la réussite du plan Emergence, la tutelle procédera à la mise en place du PSNext, un outil de gestion de projet qui permettra en temps réel d’avoir de la visibilité sur l’état d’avancement des 111 mesures prévues dans le pacte.
Hassan EL ARIF
22 plateformes industrielles intégrées
20 plateformes industrielles intégrées (P2I) sur 22 sont actuellement soit opérationnelles, soit en cours d’adjudication à des aménageurs. 2010 verra le lancement des travaux d’aménagement des P2I de Kenitra, Tanger, Nouaceur, Tétouan et Settat. De plus, des conventions seront bientôt signées avec l’aménageur pour les P2I de Casablanca, Marrakech, Fès et Oujda. De plus, un appel à manifestation d’intérêt sera lancé au cours des prochains mois afin de sélectionner des projets de zones industrielles à réhabiliter et des projets des zones d’activités économiques à créer. Le développement des P2I permettra d’assurer l’accueil des investisseurs et de leur offrir des infrastructures et des services répondants aux standards internationaux.