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Le Vénérable Professeur Kuing Yamang nous parle de l'Europe.

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  • Le Vénérable Professeur Kuing Yamang nous parle de l'Europe.

    Cours d'économie du Vénérable Professeur Kuing Yamang.

  • #2
    Oui enfin bon c'est quand même un peu (beaucoup) simpliste comme analyse.

    Ajoutons à cela que si, à court terme, la délocalisation vers la Chine fait ses affaires, sur le plus long terme ce n'est pas le cas. La consommation intérieure chinoise est encore loin d'être suffisante pour soutenir sa croissance. La Chine est dépendante de ses exportations et plutôt méchamment. Si donc ses marchés principaux (Amérique et Europe) se cassent la gueule, elle trinquera avec.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

    Commentaire


    • #3
      C'est de la propagande de la télé chinoise à usage interne. Tout est faux, je passe sur les passages vraiment trop cons pour être commentés.


      1/ Les véritables pertes d''emploi par délocalisations, c'est-à-dire une usine déplacée avec le même marché (*), contrairement au battage général, ne sont rien du tout, un rapport Camdessus arrive au chiffre de 37000 de 2002 à 2004 dans toute l'UE, sur un bassin d'emploi d'environ 200 millions. Les pertes d'emplois totales, autre que dues à l'augmentation de la productivité, sont de 800000 (restructuration, délocalisation, faillite, sous-traitance, fusion), toujours sur un total de 200 millions.

      C'est la productivité croissante qui détruit les emplois, dans un secteur donné. Selon une loi de l'économie très classique.


      2/ A propos de l'importation des produits de pays émergeants, dans ce rapport là http://www.cae.gouv.fr/IMG/pdf/055.pdf :

      "Les 20 milliards d’euros d’importations en biens manufacturés en provenance des pays émergents… représentent 3 % de la production, 7,5 % des importations manufacturées françaises dans leur ensemble et 16 % des importations manufacturées de ces entreprises.

      Ce dernier chiffre a progressé dans les années quatre-vingt-dix, passant de 9 % en 1993 à 16 % en 2000, et s’est stabilisé depuis, la progression des importations en provenance des PECO et de Chine étant compensée par l’érosion de celles en provenance des autres pays émergents d’Asie.

      Les industries les plus touchées sont l’habillement cuir, mais aussi les secteurs TIC de l’équipement du foyer, des équipements électriques et électroniques et des composants, ainsi que ceux du textile et de la métallurgie."

      3/ Dans ce rapport http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP1069.pdf :

      "L’économie française est plus ouverte aux capitaux étrangers que celle de ses voisins : fin 2003, 1 salarié sur 7 travaille dans une filiale de groupe étranger, hors secteur financier et administration. C’est davantage qu’en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas.

      L’Union européenne et les États-Unis sont les premiers investisseurs étrangers en France : leurs filiales y emploient 90 % des 1,9 million de salariés travaillant dans des groupes étrangers. En dix ans ce nombre a été multiplié par 1,8. Cette croissance a été essentiellement externe : 9 000 sociétés sous contrôle français fin 1994 sont sous contrôle étranger fin 2003 ; elles emploient à cette date 900 000 salariés. Le tiers de ces sociétés étaient des filiales de groupes français en 1994.

      La présence étrangère en France est d’abord industrielle : le secteur de l’industrie y compris l’énergie concentre la moitié des effectifs. Entre 1993 et 2003, les groupes étrangers ont élargi leur présence dans l’industrie en augmentant d’un tiers le nombre de leurs salariés dans ce secteur. Dans les services, où leur poids est encore faible, ils progressent beaucoup plus vite : sur la période, le nombre d’emplois sous contrôle étranger y a été multiplié par 3,7."

      "Fin 2003, les 17 900 filiales de groupes étrangers en France réalisent 17 %de la valeur ajoutée des quelque 2,6 millions de sociétés de l’ensemble du système productif."
      Ces statistiques sont particulièrement intéressantes : pendant que trop de Français craignent que leur industrie de fabrication délocalise, les sociétés étrangères viennent fabriquer en France. D'où d'ailleurs la balance commerciale négative, ce sont les capitaux qui entrent, plus que les marchandises qui sortent.

      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=159849

      ___________________________________________

      (*) La délocalisation se définit comme la fermeture d’une unité de production en France, suivie de sa réouverture à l’étranger, en vue de réimporter sur le territoire national les biens produits à moindre coût, et/ou de continuer à fournir les marchés d’exportation à partir de cette nouvelle implantation.


      Source : http://www.danielmartin.eu/Cours/Cou...Insignifiantes
      Dernière modification par Alain, 12 juin 2010, 16h33.

      Commentaire

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