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L'Algérie, la Tunisie et le Maroc ont décidé d'aller de l'avant dans leurs plans d'intégration de leurs marchés électriques avec ceux de l'Europe.
"Construire un marché régional de l'électricité stimulera une coopération fructueuse entre les deux rives de la Méditerranée", a déclaré l'Algérien Yousef Yousfi dimanche 20 juin à Alger lors du premier conseil des ministres de l'Energie UMA-UE.
Les ministres sont également convenus d'un programme quinquennal concernant les énergies renouvelables et le renforcement des échanges commerciaux régionaux.
"Le message important" porté par les nations du Maghreb était de renforcer le partenariat énergétique entre les deux régions, a déclaré le commissaire européen à l'Energie Günter Oettinger lors d'une conférence de presse conjointe avec les ministres à l'issue de cette réunion, selon l'agence APS.
Oettinger a indiqué que l'UE espère satisfaire 20 pour cent de ses besoins électriques à partir du Maghreb d'ici 2050 en se fondant sur des projets d'énergie renouvelable.
L'objet de cette réunion du 20 juin était d'évaluer les progrès accomplis aux termes d'un accord signé par les trois parties à Rome en décembre 2003 et d'un autre protocole de coopération signé en 2007.
Signée lors de cette session par le ministre algérien de l'Energie et président du conseil Yousef Yousfi, le ministre tunisien de l'Industrie et de la Technologie Afif Chelbi et le ministre marocain de l'Energie Amina Benkhadra, la "Déclaration d'Alger" stipule que l'intégration des marchés de l'énergie "contribuera à la création d'un espace de libre échange entre les pays méditerranéens et l'Union européenne".
Les ministres ont réitéré leur "volonté de poursuivre les réformes internes dans le domaine de l'énergie et de mettre à profit toutes les occasions disponibles dans le domaine de la coopération bilatérale et multilatérale entre ces trois pays et l'UE pour introduire les réformes nécessaires et développer le secteur de l'énergie dans chaque pays".
Il y a deux ans, l'Algérie et le Maroc avaient accepté le principe d'un projet de réseau électrique de 400 kV destiné à envoyer de l'électricité en Espagne via le Maroc, afin de compenser les coupures. Un projet similaire reliant la Tunisie et l'Italie est en cours d'étude.
Intégrer le marché maghrébin de l'électricité et celui de l'Union européenne aura un effet positif sur la politique énergétique de la région et ouvrira la voie à une plus grande coopération stratégique transméditerranéenne, a expliqué Amina Benkhadra, ministre marocain de l'Energie, lors de cette réunion.
Elle a indiqué que les pays du Maghreb arabe avaient manifesté leur volonté de mettre en place un marché régional de l'électricité qui nécessite la coordination entre les instances régulatoires dans ce secteur et l'harmonisation des procédures tarifaires.
Mme Benkhadra a également expliqué que le partenariat électrique euro-méditerranéen oblige l'Union européenne a déployer plus d'efforts dans le domaine des transferts de technologies et à ouvrir davantage ses marchés aux produits de ses voisins du Sud.
Le ministre tunisien de l'Energie Afif Chelbi a déclaré pour sa part que la coopération qui se met en place dans le domaine des énergies renouvelables est essentielle et "sera consolidée".
Source : Magharebia
"Construire un marché régional de l'électricité stimulera une coopération fructueuse entre les deux rives de la Méditerranée", a déclaré l'Algérien Yousef Yousfi dimanche 20 juin à Alger lors du premier conseil des ministres de l'Energie UMA-UE.
Les ministres sont également convenus d'un programme quinquennal concernant les énergies renouvelables et le renforcement des échanges commerciaux régionaux.
"Le message important" porté par les nations du Maghreb était de renforcer le partenariat énergétique entre les deux régions, a déclaré le commissaire européen à l'Energie Günter Oettinger lors d'une conférence de presse conjointe avec les ministres à l'issue de cette réunion, selon l'agence APS.
Oettinger a indiqué que l'UE espère satisfaire 20 pour cent de ses besoins électriques à partir du Maghreb d'ici 2050 en se fondant sur des projets d'énergie renouvelable.
L'objet de cette réunion du 20 juin était d'évaluer les progrès accomplis aux termes d'un accord signé par les trois parties à Rome en décembre 2003 et d'un autre protocole de coopération signé en 2007.
Signée lors de cette session par le ministre algérien de l'Energie et président du conseil Yousef Yousfi, le ministre tunisien de l'Industrie et de la Technologie Afif Chelbi et le ministre marocain de l'Energie Amina Benkhadra, la "Déclaration d'Alger" stipule que l'intégration des marchés de l'énergie "contribuera à la création d'un espace de libre échange entre les pays méditerranéens et l'Union européenne".
Les ministres ont réitéré leur "volonté de poursuivre les réformes internes dans le domaine de l'énergie et de mettre à profit toutes les occasions disponibles dans le domaine de la coopération bilatérale et multilatérale entre ces trois pays et l'UE pour introduire les réformes nécessaires et développer le secteur de l'énergie dans chaque pays".
Il y a deux ans, l'Algérie et le Maroc avaient accepté le principe d'un projet de réseau électrique de 400 kV destiné à envoyer de l'électricité en Espagne via le Maroc, afin de compenser les coupures. Un projet similaire reliant la Tunisie et l'Italie est en cours d'étude.
Intégrer le marché maghrébin de l'électricité et celui de l'Union européenne aura un effet positif sur la politique énergétique de la région et ouvrira la voie à une plus grande coopération stratégique transméditerranéenne, a expliqué Amina Benkhadra, ministre marocain de l'Energie, lors de cette réunion.
Elle a indiqué que les pays du Maghreb arabe avaient manifesté leur volonté de mettre en place un marché régional de l'électricité qui nécessite la coordination entre les instances régulatoires dans ce secteur et l'harmonisation des procédures tarifaires.
Mme Benkhadra a également expliqué que le partenariat électrique euro-méditerranéen oblige l'Union européenne a déployer plus d'efforts dans le domaine des transferts de technologies et à ouvrir davantage ses marchés aux produits de ses voisins du Sud.
Le ministre tunisien de l'Energie Afif Chelbi a déclaré pour sa part que la coopération qui se met en place dans le domaine des énergies renouvelables est essentielle et "sera consolidée".
Source : Magharebia