Un nouvel institut de formation aux métiers de l’automobile verra le jour à Casablanca. Celui-ci sera réalisé grâce à une aide financière de 6 millions de dollars accordée au Maroc par l’Agence coréenne de développement international
L’expérience coréenne au service du Maroc
L’accord a été signé vendredi à Rabat en présence du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle Jamal Rhmani, le président de l'Association Marocaine de l'Industrie et du Commerce de l'Automobile (AMICA), le secrétaire général du Département de la Formation professionnelle, l'ambassadeur de la République de Corée à Rabat, et le Chef de projet de l’Agence coréenne de développement international (KOICA). Le centre de formation proposera plusieurs cours dans les domaines de l’automobile, tant mécaniques qu’électroniques, et formera ainsi des techniciens spécialisés pouvant bénéficier de l’expérience coréenne.
Ce centre, qui développera et renforcera la capacité de l'industrie automobile au Maroc, sera effectif d’ici 2014 et sera géré par l’AMICA. Le projet coutera environ 12 millions de dollars (plus de 100 millions DHS), et la KOICA participera financièrement à hauteur de 6 millions de dollars.
Vers un leadership du marché automobile africain ?
M. Rhmani a souligné l'importance de cet accord qui s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement par le ministère de la mise en œuvre des dispositions du Pacte National pour l'Emergence Industrielle, à travers la promotion de la formation aux métiers de l'automobile. Cet accord s'inscrit également dans le cadre du Plan d'urgence de la formation professionnelle mis en place par le ministère et portant sur la création de structures de formation aux métiers de l'automobile à Casablanca, Tanger et Kénitra, en vue de développer les compétences des ressources humaines dans ce domaine, a-t-il ajouté.
Après l’implantation de Renault à Casablanca et bientôt à Tanger (qui sera selon le constructeur "le site le plus compétitif du monde"), cet accord est une nouvelle avancée dans le développement de l’industrie automobile au Royaume. Une question subsiste, le Maroc parviendra-t-il à atteindre ses objectifs de protection de l’environnement malgré la prolifération des usines de construction automobile et l’accroissement contant de son parc automobile ? Qui sait, le pays sera peut-être le futur leader en matière de voitures propres.
Théo JACQUET
L’expérience coréenne au service du Maroc
L’accord a été signé vendredi à Rabat en présence du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle Jamal Rhmani, le président de l'Association Marocaine de l'Industrie et du Commerce de l'Automobile (AMICA), le secrétaire général du Département de la Formation professionnelle, l'ambassadeur de la République de Corée à Rabat, et le Chef de projet de l’Agence coréenne de développement international (KOICA). Le centre de formation proposera plusieurs cours dans les domaines de l’automobile, tant mécaniques qu’électroniques, et formera ainsi des techniciens spécialisés pouvant bénéficier de l’expérience coréenne.
Ce centre, qui développera et renforcera la capacité de l'industrie automobile au Maroc, sera effectif d’ici 2014 et sera géré par l’AMICA. Le projet coutera environ 12 millions de dollars (plus de 100 millions DHS), et la KOICA participera financièrement à hauteur de 6 millions de dollars.
Vers un leadership du marché automobile africain ?
M. Rhmani a souligné l'importance de cet accord qui s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement par le ministère de la mise en œuvre des dispositions du Pacte National pour l'Emergence Industrielle, à travers la promotion de la formation aux métiers de l'automobile. Cet accord s'inscrit également dans le cadre du Plan d'urgence de la formation professionnelle mis en place par le ministère et portant sur la création de structures de formation aux métiers de l'automobile à Casablanca, Tanger et Kénitra, en vue de développer les compétences des ressources humaines dans ce domaine, a-t-il ajouté.
Après l’implantation de Renault à Casablanca et bientôt à Tanger (qui sera selon le constructeur "le site le plus compétitif du monde"), cet accord est une nouvelle avancée dans le développement de l’industrie automobile au Royaume. Une question subsiste, le Maroc parviendra-t-il à atteindre ses objectifs de protection de l’environnement malgré la prolifération des usines de construction automobile et l’accroissement contant de son parc automobile ? Qui sait, le pays sera peut-être le futur leader en matière de voitures propres.
Théo JACQUET
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