Les importations en hausse de 8,76%
Le plus grave dans cette affaire de « saignée » financière est que les principaux bénéficiaires de cette manne sont majoritairement des opérateurs étrangers. Il y a lieu de noter, en effet que dans le top 10 des meilleurs ventes, plus de la moitié sont des entreprises de droit algérien certes, mais à capitaux étrangers.
Le marché du véhicule léger en Algérie ne dément pas sa dynamique, malgré toutes les mesures prises par le gouvernement pour « contrôler sa croissance ». Les derniers chiffres rendus public par le Centre national de l’informatique et des statistiques dépendant de la Douane, font état, pour le mois de juillet, d’une progression de l’ordre de 8,7% par rapport à la même période de l’année dernière. Converti en devises fortes, ce rapport donne une somme de l’ordre de 149 millions de dollars dépensés par les Algériens pour l’achat de leurs véhicules pour le seul mois de juillet 2010. En 2009, ils ont acheté pour 137 millions de dollars.
Ces performances assez rares dans les pays de même niveau de développement que l’Algérie, interviennent après l’imposition de la fameuse taxe sur les véhicules neufs et l’interdiction du crédit à la consommation, dont l’objectif était justement de réduire du volume des importations pour ce type de produit. Les observateurs relèvent que la progression aurait sans doute été plus importante en l’absence des mesures contraignantes décidées par le gouvernement.
Mais l’on notera néanmoins que cela n’a pas empêché le marché algérien de l’automobile de réaliser des chiffres tout de même impressionnants au vu de la conjoncture et que l’on attendait pas vraiment. Ces prouesses sont, en partie, le résultat d’un redéploiement des concessionnaires auto qui ont multiplié les offres alléchantes en sus d’un battage publicitaire tout aussi impressionnant.
Premier au Maghreb, par sa taille et les perspectives d’évolution à court et moyen terme, le secteur du véhicule léger en Algérie n’en est pas moins complètement ignoré par les constructeurs dont certains ont choisi les pays voisins pour y réaliser des unités de montages, alors que le marché est incapable d’absorber la production.
Le pire dans l’histoire c’est que l’intention du constructeur en question est d’exporter sa production vers l’Algérie. Une perspective qui fortement déplu aux décideurs algériens qui ont tenté un accord avec le français Renault pour la construction d’une usine à Rouiba, à Alger, dédié à la fabrication de modèle entièrement destiné au marché algérien. Outre cette option, les pouvoirs publics ont également prospecté du côté de certains leaders allemands en partenariat avec un fonds d’investissement du Moyen Orient. Ces deux tentatives ont été vraisemblablement sanctionnées par des échecs cuisants, puisque plus personne n’en parle.
Il y a eu entre temps l’obligation d’associer la partie algérienne à hauteur de 51% sur tout projet d’investissement. Une disposition qui a le mérite de montrer clairement les intentions de l’Etat Algérien, mais qui ne cadre pas avec la démarche traditionnelle des constructeurs qui veut que les sites de productions font intégralement parti de leur patrimoine.
Le plus grave dans cette affaire de « saignée » financière, est que les principaux bénéficiaires de cette manne sont majoritairement des opérateurs étrangers. Il y a lieu de noter, en effet que dans le top 10 des meilleurs ventes, plus de la moitié sont des entreprises de droit algérien certes, mais à capitaux étrangers.
Ouest Tribune
Le plus grave dans cette affaire de « saignée » financière est que les principaux bénéficiaires de cette manne sont majoritairement des opérateurs étrangers. Il y a lieu de noter, en effet que dans le top 10 des meilleurs ventes, plus de la moitié sont des entreprises de droit algérien certes, mais à capitaux étrangers.
Le marché du véhicule léger en Algérie ne dément pas sa dynamique, malgré toutes les mesures prises par le gouvernement pour « contrôler sa croissance ». Les derniers chiffres rendus public par le Centre national de l’informatique et des statistiques dépendant de la Douane, font état, pour le mois de juillet, d’une progression de l’ordre de 8,7% par rapport à la même période de l’année dernière. Converti en devises fortes, ce rapport donne une somme de l’ordre de 149 millions de dollars dépensés par les Algériens pour l’achat de leurs véhicules pour le seul mois de juillet 2010. En 2009, ils ont acheté pour 137 millions de dollars.
Ces performances assez rares dans les pays de même niveau de développement que l’Algérie, interviennent après l’imposition de la fameuse taxe sur les véhicules neufs et l’interdiction du crédit à la consommation, dont l’objectif était justement de réduire du volume des importations pour ce type de produit. Les observateurs relèvent que la progression aurait sans doute été plus importante en l’absence des mesures contraignantes décidées par le gouvernement.
Mais l’on notera néanmoins que cela n’a pas empêché le marché algérien de l’automobile de réaliser des chiffres tout de même impressionnants au vu de la conjoncture et que l’on attendait pas vraiment. Ces prouesses sont, en partie, le résultat d’un redéploiement des concessionnaires auto qui ont multiplié les offres alléchantes en sus d’un battage publicitaire tout aussi impressionnant.
Premier au Maghreb, par sa taille et les perspectives d’évolution à court et moyen terme, le secteur du véhicule léger en Algérie n’en est pas moins complètement ignoré par les constructeurs dont certains ont choisi les pays voisins pour y réaliser des unités de montages, alors que le marché est incapable d’absorber la production.
Le pire dans l’histoire c’est que l’intention du constructeur en question est d’exporter sa production vers l’Algérie. Une perspective qui fortement déplu aux décideurs algériens qui ont tenté un accord avec le français Renault pour la construction d’une usine à Rouiba, à Alger, dédié à la fabrication de modèle entièrement destiné au marché algérien. Outre cette option, les pouvoirs publics ont également prospecté du côté de certains leaders allemands en partenariat avec un fonds d’investissement du Moyen Orient. Ces deux tentatives ont été vraisemblablement sanctionnées par des échecs cuisants, puisque plus personne n’en parle.
Il y a eu entre temps l’obligation d’associer la partie algérienne à hauteur de 51% sur tout projet d’investissement. Une disposition qui a le mérite de montrer clairement les intentions de l’Etat Algérien, mais qui ne cadre pas avec la démarche traditionnelle des constructeurs qui veut que les sites de productions font intégralement parti de leur patrimoine.
Le plus grave dans cette affaire de « saignée » financière, est que les principaux bénéficiaires de cette manne sont majoritairement des opérateurs étrangers. Il y a lieu de noter, en effet que dans le top 10 des meilleurs ventes, plus de la moitié sont des entreprises de droit algérien certes, mais à capitaux étrangers.
Ouest Tribune