Durant le mois de Ramadhan qui connaît, comme chaque année, une véritable hausse en consommation de lait, devant le déficit en cette matière, les gens se rabattent sur le lait local qu’il faut d’abord en trouver, pour le payer à 5O DA le litre.
L’absence du lait en sachet des étals est due au manque de moyens de transport frigorifiques, selon des commerçants. Cette situation contraint les consommateurs à se rabattre sur l’informel et le risque sur la santé n’est pas à écarter, puisqu’il s’agit d’une denrée périssable.
Selon des indiscrétions, l’exportation frauduleuse vers le Maroc d’une importante quantité de ce lait produit par la laiterie de Maghnia, perturbe toute régulation et programmation de la Direction du commerce.
Les contrebandiers mis à l’index, n’hésitent pas à exporter le lait vers le royaume chérifien, notamment vers Oujda et Beni Drar, alors qu’il est subventionné par l’Etat via les éleveurs.
Il est à noter que la production locale estimée à 35.000 litres/jour de lait cru, peut satisfaire les consommateurs en ce mois de Ramadhan et qui, avec un petit appoint, couvre entièrement le besoin. Cette saignée porte un préjudice au consommateur et à l’Etat qui pourtant n’a jamais cessé d’encourager la production locale pour minimiser progressivement la dépendance.
Farah Hasni
L'Echo d'Oran
L’absence du lait en sachet des étals est due au manque de moyens de transport frigorifiques, selon des commerçants. Cette situation contraint les consommateurs à se rabattre sur l’informel et le risque sur la santé n’est pas à écarter, puisqu’il s’agit d’une denrée périssable.
Selon des indiscrétions, l’exportation frauduleuse vers le Maroc d’une importante quantité de ce lait produit par la laiterie de Maghnia, perturbe toute régulation et programmation de la Direction du commerce.
Les contrebandiers mis à l’index, n’hésitent pas à exporter le lait vers le royaume chérifien, notamment vers Oujda et Beni Drar, alors qu’il est subventionné par l’Etat via les éleveurs.
Il est à noter que la production locale estimée à 35.000 litres/jour de lait cru, peut satisfaire les consommateurs en ce mois de Ramadhan et qui, avec un petit appoint, couvre entièrement le besoin. Cette saignée porte un préjudice au consommateur et à l’Etat qui pourtant n’a jamais cessé d’encourager la production locale pour minimiser progressivement la dépendance.
Farah Hasni
L'Echo d'Oran
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