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Par Cercle Finance
Wall Street accuse le coup à la mi-séance: le Dollar entame un rebond de +1,5% en l'espace de 2 heures, le pétrole rechute de -4% au cours du même intervalle.
Dominique Strauss Kahn s'alarme de la 'guerre des devises' qui se radicalise depuis quelques jours, alors que Tim Geithner dénonçait quelques minutes auparavant les pays qui cherchent à abaisser artificiellement la valeur de leur monnaie, ce qui incite leurs concurrents à faire de même.
Le Dow Jones et le 'S&P' rechutent de -0,6%, le Nasdaq de -0,4% et se dirige vers une seconde séance de consolidation.
La fin de la journée sera marquée -juste après la clôture- par la publication des trimestriels d'Alcoa.
Le point d'orgue de la semaine retentira demain à 14H30 avec les statistiques de l'emploi.
Les marchés européens qui avaient entamé la journée en léger repli (-0,3%) terminent parfaitement à l'équilibre (score nul à Francfort, +0,05% sur l'Eurotop-100, +0,15% à Paris).
Cela ne les a cependant pas empêché d'afficher jusqu'à +1% de hausse vers 16H: le CAC40 testait alors les 3.800Pts, le DAX les 6.320Pts, l'Euro-Stoxx50 les 2.810Pts... autant de seuils de résistance bien indentifiés.
L'histoire de cette séance c'est une fois encore joué sur le marché des changes, au gré des fluctuations du Dollar.
Le billet vers n'avait même pas bénéficié de la parution des inscriptions hebdomadaires au chômage (en recul de -11.000 aux Etats-Unis lors de la semaine close au 2 octobre à 445.000).
Sa glissade sous les 1,40E et les 82,3Yen dopait en revanche les indices US (+0,3% à l'ouverture et le Dow Jones testait les 11.000Pts -autre objectif majeur- d'entrée de jeu).
L'Euro qui a entamé sur le tard une consolidation vers 1,3875$ était initialement ressorti renforcé par les commentaires de JC Trichet en début d'après-midi: l'Europe semble à l'abris d'un retour à une croissance zéro (elle est même revue à la hausse de +1% à +1,7% par le FMI) et les banques ont un peu trop pris l'habitude de se fournir en liquidités auprès des guichets de la banque centrale (elles devraient pouvoir s'en passer dans un avenir proche).
Cela est interprété comme un premier pas vers un retour à une politique monétaire plus horthodoxe... tout le contraire de celle poursuivie par la FED qui s'apprête au contraire à remettre au goût du jour des mesures non conventionnelles (planche à billet).
Dans un tel contexte, le pétrole -qui fait plus que jamais figure de valeur refuge- compense la chute du billet vert par une nouvelle progression de +1% et le franchissement des 84$ le baril (il retombe ce soir sous les 82,5$).
L'Or inscrivait de son côté un nouveau record historique absolu à 1.366: là encore, l'envol dsimultané du métal précieux et des actions constitue un paradoxe historique.
En clôture, le CAC40 devait ses 0,15% de gain au seul titre Renault (+8,5% à 39,6 euros), au lendemain de l'annonce par le constructeur automobile de la cession de la totalité de ses actions B Volvo. Le groupe au losange conserve toutefois ses actions A et reste ainsi un actionnaire de référence du constructeur suédois.
Veolia Environnement grimpait de 2,5%, à 19,8 euros, soutenu par une note d'UBS qui est passé de 'neutre' à 'achat', avec un objectif ajusté de 22 à 23 euros. GDF Suez lui emboîtait le pas avec un gain de +2,15% et EDF gagnait +1,7%.
Hors CAC, Edenred abandonne 1,35% alors que le FSI a indiqué qu'il a entamé la mise en vente des 6,8% qu'il détient au capital du groupe de services prépayés scindé d'Accor au début de l'été. A l'issue de l'opération, le FSI ne détiendra plus aucune action Edenred.
Air France-KLM cède 0,55%, malgré un trafic passager en progression de 1,8% au cours du mois de septembre pour des capacités en légère baisse (-0,5%), permettant ainsi au coefficient d'occupation de gagner 1,9 point à 83,8%.
Copyright (c) 2010 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Wall Street accuse le coup à la mi-séance: le Dollar entame un rebond de +1,5% en l'espace de 2 heures, le pétrole rechute de -4% au cours du même intervalle.
Dominique Strauss Kahn s'alarme de la 'guerre des devises' qui se radicalise depuis quelques jours, alors que Tim Geithner dénonçait quelques minutes auparavant les pays qui cherchent à abaisser artificiellement la valeur de leur monnaie, ce qui incite leurs concurrents à faire de même.
Le Dow Jones et le 'S&P' rechutent de -0,6%, le Nasdaq de -0,4% et se dirige vers une seconde séance de consolidation.
La fin de la journée sera marquée -juste après la clôture- par la publication des trimestriels d'Alcoa.
Le point d'orgue de la semaine retentira demain à 14H30 avec les statistiques de l'emploi.
Les marchés européens qui avaient entamé la journée en léger repli (-0,3%) terminent parfaitement à l'équilibre (score nul à Francfort, +0,05% sur l'Eurotop-100, +0,15% à Paris).
Cela ne les a cependant pas empêché d'afficher jusqu'à +1% de hausse vers 16H: le CAC40 testait alors les 3.800Pts, le DAX les 6.320Pts, l'Euro-Stoxx50 les 2.810Pts... autant de seuils de résistance bien indentifiés.
L'histoire de cette séance c'est une fois encore joué sur le marché des changes, au gré des fluctuations du Dollar.
Le billet vers n'avait même pas bénéficié de la parution des inscriptions hebdomadaires au chômage (en recul de -11.000 aux Etats-Unis lors de la semaine close au 2 octobre à 445.000).
Sa glissade sous les 1,40E et les 82,3Yen dopait en revanche les indices US (+0,3% à l'ouverture et le Dow Jones testait les 11.000Pts -autre objectif majeur- d'entrée de jeu).
L'Euro qui a entamé sur le tard une consolidation vers 1,3875$ était initialement ressorti renforcé par les commentaires de JC Trichet en début d'après-midi: l'Europe semble à l'abris d'un retour à une croissance zéro (elle est même revue à la hausse de +1% à +1,7% par le FMI) et les banques ont un peu trop pris l'habitude de se fournir en liquidités auprès des guichets de la banque centrale (elles devraient pouvoir s'en passer dans un avenir proche).
Cela est interprété comme un premier pas vers un retour à une politique monétaire plus horthodoxe... tout le contraire de celle poursuivie par la FED qui s'apprête au contraire à remettre au goût du jour des mesures non conventionnelles (planche à billet).
Dans un tel contexte, le pétrole -qui fait plus que jamais figure de valeur refuge- compense la chute du billet vert par une nouvelle progression de +1% et le franchissement des 84$ le baril (il retombe ce soir sous les 82,5$).
L'Or inscrivait de son côté un nouveau record historique absolu à 1.366: là encore, l'envol dsimultané du métal précieux et des actions constitue un paradoxe historique.
En clôture, le CAC40 devait ses 0,15% de gain au seul titre Renault (+8,5% à 39,6 euros), au lendemain de l'annonce par le constructeur automobile de la cession de la totalité de ses actions B Volvo. Le groupe au losange conserve toutefois ses actions A et reste ainsi un actionnaire de référence du constructeur suédois.
Veolia Environnement grimpait de 2,5%, à 19,8 euros, soutenu par une note d'UBS qui est passé de 'neutre' à 'achat', avec un objectif ajusté de 22 à 23 euros. GDF Suez lui emboîtait le pas avec un gain de +2,15% et EDF gagnait +1,7%.
Hors CAC, Edenred abandonne 1,35% alors que le FSI a indiqué qu'il a entamé la mise en vente des 6,8% qu'il détient au capital du groupe de services prépayés scindé d'Accor au début de l'été. A l'issue de l'opération, le FSI ne détiendra plus aucune action Edenred.
Air France-KLM cède 0,55%, malgré un trafic passager en progression de 1,8% au cours du mois de septembre pour des capacités en légère baisse (-0,5%), permettant ainsi au coefficient d'occupation de gagner 1,9 point à 83,8%.
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