Tu ne vois que le coté financier, c'est bien dommage...
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Le projet d'une mer intérieure africaine
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non tu te trompes
je ne vois que les interets du pays sur ce sujet
une resorbation massive du chomage
une moindre dependance par rapport au petrole
une nette amelioration des performances agricoles au nord de cette mer
un engouement touristique certain
et du poisson frais pour toute l afrique
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Je tiens a rappeler aux lecteurs qu'il y a en algerie un immense lac sous-terrain constitue d'eau douce, que cette ressource si elle est utilise raisonnablement pourrait faire fleurir le desert.
La valorisation des terres situees au dela des plateaux sera une entreprise de longue haleine qui passe par l'information de la population et son adhesion a la notion de protection de l'environement.
Marin, je ne comprend pas ton entetement a defendre un projet aussi couteux que perilleux (tu n'as pas pris au serieux les arguments ecologiques que j'ai avance plutot). Au final tu place le debat sur le plan economique en comparant ce projet de mer a une manne petroliere, parce qu'il y aura du poisson a volonte, parce que les gens auront du travail: ou est le lien de consequence entre mer et croissance economique?
Enfin je tiens a te rappeler encore une fois, la mer apporte du sel et que la salinisation des sols equivaut a les steriliser. Ensuite on a deja vu des bords de mers tout a fais secs a ces lattitudes et ce n'est pas la mer qui fait pousser les plantes.
Ce projet souleve bien des interrogations d'ordre ecologique et c'est la l'essentiel, car il s'agit d'un probleme d'environnement. Quelles sont les options a notre disposition? Le barrage vert malgre sa moindre efficacite nous indique la voie a suivre pour les annees a venir. Une meilleure gestion des ressources hydriques du nord permettrait bien plus vite d'arroser les plateaux et de regagner du terrain sur les dunes. La technique du "goutte a goutte", ou celles qui reduisent l'evaporation des eaux de barrages seront les outils de cette remobilisation de nos ressources.
Quand au petrole, il s'epuise alors depechons-nous.Ne croyez pas avoir etouffe la Casbah, Ne croyez pas batir sur nos depouilles votre nouveau monde.(Kateb Yacine)
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alforza
ce n est pas pour te contredire
vois tu les chinois avec leur fameux barrage
un equivalent de 75 centrales nucleaires
n ont pas hesiter une seconde a s engoufrer dans ce projet titanesque
et combien nous savons les degats irremediables tant ecologique et culturel
mais quand il s agit de survie pour les generations futures
il faut faire un choix aussi douleureux soit il
pour ma part la menace sur l ecosysteme est nul
tu me parles de salinisation
cette depression geographique est deja saline(t as l air d oublier qu il yavait une mer avant)je ne demande qu a remplir d eau cette cuvette
qu'il y a en algerie un immense lac sous-terrain constitue d'eau douce, que cette ressource si elle est utilise raisonnablement pourrait faire fleurir le desert.
a guedafi ca a coute 24 milliards de$ de l epoque
ca c un cout et perilleux car la maintenance ne suit pas
cela ne veut pas dire que cette option est fausse mais doit etre mener en symbiose avec le vrai projet qui est le moins couteux quoique l on dise
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Une mer intérieure quelle aubaine .Une nouvelle zone touristique en plein désert .Bon plan .Un canal permettant aux bateaux de croisière de remonter depuis la Tunisie .
Je lance un appel aux autorités Algériènnes Tunisiènnes aux hommes d'affaires pour investir dans ce projet très prometteur.
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On permet au Danube de retrouver ses bras jusqu'àlors condamnés.
On permet au Danube de s'etaler en cassant des rives ( faîtes par l'homme ) qui en acceleraient le courant et le coinçaient.
Le niveau de eaux monte .
lors d'une emission sur la Mer du Nord , j'ai appris que Pays Bas et GB et aussi l'Union Europeenne reflechissaient à des amenagements et prenaient en compte ce fait.
J'ai regardé des cartes avec relief et il semble bien que Marin ait raison .
Il y a bien un continuum de Chotts qui va du sud de l'Aures , passe la frontiere et se poursuit tout près de la côte Tunisienne , grosso modo je crois à hauteur de l'Ile de Djerba ou plus au sud.
Et qui sait si cette zone n'a pas vocation à être une zone de deversement naturel en cas de legere montée des eaux ?Dernière modification par Le sioux foughali, 14 juillet 2006, 17h23.
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A partir de 1864, l’officier Elie Roudaire participa à l’élaboration de travaux cartographiques de l’armée coloniale. Chargé des nivellements géodésiques dans la région de Biskra, il formule alors l’hypothèse d’une mer saharienne qui aurait recouvert une grande partie du Nord-Sahara depuis le Sud des Aurès jusqu’au golfe de Gabès. Les « restes » de cette mer étant, selon lui, les chotts qui occupent cette région. Roudaire appuyé par un certain nombre de politiciens, de scientifiques et surtout par Ferdinand de Lesseps, le réalisateur du Canal de Suez, démontra :
- La présence en ces régions d’importantes concentrations salines formant des croûtes ou, quand il y a de l’eau, des boues salées ;
- la découverte de coquillages formant de véritables amas coquilliers autour des chotts et dans nombre de sebkhas ;
- l’altimétrie négative de nombreux points situés dans ces chotts ;
- le niveau des eaux aurait graduellement baissé sous l’effet de la sécheresse et de l’évaporation à une époque indéterminée. Selon Roudaire et ses défenseurs, le fameux lacus ou palus Tritonis mentionné par de nombreux auteurs tels Scyllax, Ptolémée, Pomponius Mêla et Hérodote n’était autre que cette « mer saharienne » aujourd’hui disparue. Avant Roudaire, bien d’autres avaient émis cette hypothèse d’une mer saharienne. Dès le XVIIIe siècle, l’Anglais Shaw avançait que la zone des chotts correspondait au lac Triton des anciens, sur lequel fut jeté le vaisseau des Argonautes. Par la suite, avec l’arrivée française dans cette région (prise de Biskra en 1844) et la découverte que le chott Melhrir est situé au-dessous du niveau de la mer, cette thèse sera défendue par de nombreux chercheurs. Au moment où l’on s’apprête à célébrer en 2005 le centenaire de la mort de Jules Verne dans les villes qui l’ont vu naître (Nantes en 1828) et mourir (Amiens en 1905), il est utile de savoir que L’invasion de la mer, inspiré du projet Roudaire, est le dernier manuscrit que Jules Verne a confié en octobre 1904, peu de temps avant sa mort, à son éditeur Hetzel et ne figure pas parmi ses romans les plus célèbres. Ce manuscrit n’est cité dans aucune de ses nombreuses biographies. Aujourd’hui encore, hormis quelques spécialistes, peu de personnes on lu L’invasion de la mer, un titre prémonitoire. Dans la plupart de ses œuvres, Jules Verne fut un prophète comme il le disait lui-même : « Ce que j’ai écrit sera réalisé à la fin du siècle. » Du ballon (Cinq semaines en ballon) à la fusée (De la Terre à la Lune), au sous-marin (Vingt mille lieues sous les mers) à la spéléologie (Voyage au centre de la Terre), à la notion de vitesse (Le tour du monde en 80 jours), cet auteur apparaît dans l’imagerie commune comme un visionnaire scientifique, comme celui qui « rend perpétuellement l’irréel croyable ».
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glaner sur le net-pour sioux foughali
Le pire est que la hausse du niveau des océans ne s'arrétera probablement pas à 1 mètre. Construire des digues partout risque d'être un travail cyclopéen et toujours à refaire.
Et imaginez ce qui se passerait si, dans un ou deux siècles, alors que la hausse du niveau aurait atteint plusieurs mètres, une ou plusieurs digues s'éffondraient, emportées par la tempête et la pression des eaux ?
Non, il faudra sans doute finir par se résoucre à évacuer les terres les plus basses avant une catastrophe majeure...
On pourrait cependant plus intelligemment imaginer de compenser une (très petite) partie de la hausse de niveau en ennoyant partiellement des zones désertiques situées sous le niveau de la mer et en utilisant la différence de niveau (entretenue par l'évaporation) avec la mer voisine pour produire de l'hydroélectricité. Quatre sites importants :
Mer Morte entre Israël et Jordanie ( -408 m)
Lac Assal entre Djibouti et Ethyopie ( -155m, à 16Km de la Mer Rouge)
Dépression des Chotts (Tunisie-Algérie: jusqu'à - 40m en Algérie et à 25 Km de la Méditérranée en Tunisie)
Dépression de Kattara en Egypte ( -133m, à 40 Km de la Méditerranée)
On pourrait aussi détourner certains grands fleuves pour remettre en eau le lac Tchad et la mer d'Aral, ce qui réduirait d'autant l'eau qui se perd dans les océans et permettrait de développer des cultures irriguées(des projets très sérieux existent).
Mais dans le meilleur des cas, l'ensemble de ces mesures (et de quelques autres retenues créant des lacs artificiels) ne représenterait tout au plus qu'une dizaine de centimètres gagnés en 50 ans sur le niveau moyen de la mer. Ce n'est pas négligeable, mais tout de même très insuffisant.
La seule vraie solution resterait donc la lutte contre le réchauffement climatique, si on ne tient pas à devoir finir par évacuer d'immenses territoires cotiers et tous les atolls...
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