LE PDG DE LA SAA REFUSE DE LE VALIDER
Alors qu’elle vient à peine de voir jour, la filiale algérienne de la compagnie française Macif est déjà confrontée à sa première crise sociale. La raison ? Le salaire du directeur général, de nationalité française, fixé à 12 000 euros par mois, a été jugé « trop élevé » par le PDG de la SAA qui détient 34 % de la nouvelle compagnie mixte. « Le PDG de la SAA n’a pas validé ce salaire. Il l’a estimé trop élevé d’autant que lui touche l’équivalent en dinars de 2500 euros », affirme une source proche de la nouvelle compagnie. La dispute a obligé le directeur général de la Macif à quitter l’Algérie.
L’affaire illustre les limites de la règle dite des 49/51 sur l’investissement étranger qui oblige la partie algérienne à prendre la majorité du capital dans tout investissement impliquant des étrangers, tout en accordant à la partie étrangère le management de la nouvelle société. « Les salaires des cadres et directeurs des entreprises publiques sont très bas par rapport aux rémunérations accordées aux responsables étrangers chargés de la gestion de ces nouvelles entreprises mixtes. S’il n’y a pas de conflit, il y a un ressentiment de la part des cadres algériens qui ne comprennent pas cette discrimination au travail », explique la même source.
Dénommée « Prévoyance et santé compagnie d'assurance », la nouvelle société est dotée d'un capital social d'un milliard de dinars détenu à hauteur de 34 % par la SAA, 15 % par la BDL et 10 % par la BADR, soit un total de 59 % pour la partie algérienne, alors que MACIF détient les 41 % restants, selon la même source. L'accord de création de cette société avait été signé le 22 juillet à Alger.
TSA
Ali Idir
Alors qu’elle vient à peine de voir jour, la filiale algérienne de la compagnie française Macif est déjà confrontée à sa première crise sociale. La raison ? Le salaire du directeur général, de nationalité française, fixé à 12 000 euros par mois, a été jugé « trop élevé » par le PDG de la SAA qui détient 34 % de la nouvelle compagnie mixte. « Le PDG de la SAA n’a pas validé ce salaire. Il l’a estimé trop élevé d’autant que lui touche l’équivalent en dinars de 2500 euros », affirme une source proche de la nouvelle compagnie. La dispute a obligé le directeur général de la Macif à quitter l’Algérie.
L’affaire illustre les limites de la règle dite des 49/51 sur l’investissement étranger qui oblige la partie algérienne à prendre la majorité du capital dans tout investissement impliquant des étrangers, tout en accordant à la partie étrangère le management de la nouvelle société. « Les salaires des cadres et directeurs des entreprises publiques sont très bas par rapport aux rémunérations accordées aux responsables étrangers chargés de la gestion de ces nouvelles entreprises mixtes. S’il n’y a pas de conflit, il y a un ressentiment de la part des cadres algériens qui ne comprennent pas cette discrimination au travail », explique la même source.
Dénommée « Prévoyance et santé compagnie d'assurance », la nouvelle société est dotée d'un capital social d'un milliard de dinars détenu à hauteur de 34 % par la SAA, 15 % par la BDL et 10 % par la BADR, soit un total de 59 % pour la partie algérienne, alors que MACIF détient les 41 % restants, selon la même source. L'accord de création de cette société avait été signé le 22 juillet à Alger.
TSA
Ali Idir
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