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L’Algérie a importé 88027 véhicules au 1er trimestre 2011

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  • noubat
    a répondu
    L’Algérie a importé 88027 véhicules au 1er trimestre 2011
    Jijelinho:
    tu les comptes à partir du balcon, vue sur la mer.

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  • Jijelinho
    a répondu
    entre frais de douane, taxes d'importation, interdiction de véhicules d'occasion et obligation de payer comptant... il est hallucinant que les algériens achètent encore autant de voiture neuves.

    à titre d'exemple le marché marocain des ventes de véhicule neuf durant le premier trimestre de l'année représente 23.130 unités (importation + montage local)... qui a dis que l'algérien avait le plus petit pouvoir d'achat.
    Dernière modification par Jijelinho, 28 avril 2011, 18h11.

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  • L’Algérie a importé 88027 véhicules au 1er trimestre 2011

    L’Algérie a importé 88 027 véhicules au 1er trimestre 2011

    L'interdiction du crédit auto n'a pas réussi à affaiblir la frénésie algérienne pour l'automobile.

    En continuelle hausse, le marché algérien de l’automobile a encore progressé de 40,24 % durant le premier trimestre de l’année, par rapport à la même période de 2010. Selon les statistiques recueillies par Maghreb Emergent auprès des douanes, 88 027 véhicules ont été introduits sur le marché national durant les trois premiers mois de l’année, contre 62 771 à la même période de l’exercice d’avant.




    La facture des importations des véhicules s’est encore alourdie cette année, passant de 62,42 milliards de dinars à 79,97 milliards. Le nombre de véhicules importés par les concessionnaires a augmenté (+42,78%) totalisant 83 746 unités, contre 58 654 unités au premier trimestre 2010. La facture globale engrangée par les concessionnaires a grimpé à 74,24 milliards de dinars, contre 56,34 milliards l’année dernière. Le nombre de véhicules importés par les particuliers a également augmenté, atteignant 4281 unités, contre 4117 unités l’année dernière. Par contre, il y a eu une légère baisse en valeur, qui est passée de 6,08 milliards de dinars à 5,73 milliards, probablement en raison du recours aux voitures bon marché.



    Renault, la marque la plus importée


    Durant les trois premier mois de l’année, le marché algérien de l’automobile a beaucoup profité aux constructeurs français. La marque Renault dont les ventes en Algérie ont progressé de 42 %, a réalisé le meilleur score avec 20 906 unités vendues pour un montant de 15,19 milliards de dinars (contre 14 682 unités pour 10,92 milliards durant la même période de l’année 2010). De son côté, l’autre voiture française, la Peugeot, dont les ventes ont progressé de 85 %, a introduit 7 927 véhicules sur le marché national pour 7,88 milliards de dinars (contre 4287 unités pour une valeur de 4,48 milliards de dinars l’année dernière à la même période).

    En termes de bénéfices, les meilleures ventes ont été réalisées par le constructeur japonais Toyota qui a engrangé 8,81 milliards de dinars en écoulant 6700 véhicules, contre 6531 véhicules au 1er trimestre 2010. Le sud-coréen Hyundai a également accru ses ventes de 40 %, avec 9155 unités pour un montant de 5,94 milliards de dinars. Le SPA Diamal, importateur et distributeur automobile multimarques (Suzuki, Opel, Chevrolet et General Motors), a commercialisé 5560 véhicules pour 5 milliards de dinars. Sovac, le représentant de la prestigieuse marque allemande Volkswagen, a lui,, enregistré une hausse de ses ventes (+19 % à 4347 unités pour 6,11 milliards de dinars).

    La Sarl El Secom, qui représente des marques asiatiques (Isuzu, Maruti…), les moins chères sur le marché national, a elle aussi enregistré un bond de 106 % avec 5761 unités pour 3,74 milliards de dinars.

    En 2010, 285 337 véhicules ont été introduits sur le marché national, contre 277 881 en 2009, soit une hausse de 2,68 % par rapport à 2009. Mais le marché national de l’automobile avait atteint son paroxysme en 2008 où l’importation des véhicules neufs, dopée par le crédit à la consommation, avait grimpé à 352 315 unités pour une valeur de 286,907 milliards de dinars (3,81 milliards de dollars). Ces chiffres importants confirment la place de l’Algérie en tant que l’un des plus grands marchés automobiles de l’Afrique après le marché sud-africain, et le premier à l’échelle maghrébine avec un parc de plus de 5,5 millions de véhicules environ.



    Le retour du crédit auto dépendra de "la bonne volonté des constructeurs"



    Pour réguler la croissance effrénée du marché de l’automobile, le gouvernement avait instauré comme mesures dissuasives la taxe sur l’achat des véhicules neufs en 2008, suivie de l’interdiction du crédit à la consommation qui concerne en premier lieu le crédit automobile. Cette dernière décision qui avait frustré à la fois les concessionnaires et les consommateurs, n’a cependant par réussi à amoindrir la frénésie qu’ont les Algériens pour les voitures.

    D’autre part, il faut signaler que le gouvernement avait conditionné le retour du crédit à la consommation pour l'acquisition de véhicules neufs à l'émergence d'une industrie nationale de l'automobile. «Avec les prémices d'une industrie automobile locale à la faveur d'un projet avec le constructeur français Renault et l'allemand Volkswagen, le crédit à la consommation pourrait revenir sur scène dans les prochaines années», avait déclaré en mars dernier le ministre des Finances, Karim Djoudi. L’argentier du pays avait promis que la réalisation de ces projets d’usines d’automobiles, actuellement en cours de discussion entre le gouvernement algérien et les producteurs, sera accompagnée de la mise en place de crédits à la consommation pour l'acquisition de véhicules fabriqués sur le marché domestique.

    L'Algérie avait récemment avancé à Renault, le premier fournisseur de l’Algérie en véhicules, une série de propositions pour la mise en œuvre de son projet de réalisation d'une usine de fabrication de voitures en Algérie. Il s'agit notamment «d'un niveau de production de 100 000 véhicules de plusieurs modèles par an, d'une liste de 50 entreprises algériennes de sous-traitance avec un taux d'intégration minimum de 50% sur cinq ans». Proposition que la partie algérienne estime être pour le moins raisonnable étant donnée la position dominante du constructeur français sur le marché national mais aussi prenant en compte le fait que ce constructeur a implanté des usines de montage au Maroc, en Turquie et en Roumanie, permettant ainsi à ces pays émergents de développer une industrie automobile locale.
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