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De plus en plus les entreprises épaulent des actions humanitaires et début juin, a été inaugurée la première école qui recevra les ordinateurs dont Axa n’a plus l’usage.
Plus de 30 C° le 3 juin près de Dakar. Bien rangés les uns derrière les autres, les écoliers attendent. La tribune est prête, les griots sont là et haranguent la foule. La musique est de la fête, les danses aussi. Tout est prêt pour l’inauguration de la nouvelle salle informatique de l’école de Yoff, dans la banlieue de Dakar. Plusieurs centaines de personnes entourent le président d’Axa France, François Pierson, et le maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, arrivés la veille pour l’occasion.
C’est le lancement d’un partenariat entre l’assureur Axa, la mairie de Besançon et le Sénégal qui démarre. « Gorgui, gorgui » (NDLR : le vieux), les enfants scandent le surnom qu’ils donnent au chef de l’Etat. Avec l’arrivée du président Abdoulaye Wade, la visite peut commencer. Axa, qui renouvelle son parc d’ordinateurs, compte mettre à la disposition du Sénégal pas moins de 30 000 ordinateurs à terme. 500 sont déjà arrivés par containers et trois écoles viennent d’être équipées. Vingt-cinq autres devraient l’être à la rentrée prochaine. Avant de livrer les machines, « il faut les équiper de manière simple pour que la maintenance soit la plus facile possible », explique Philippe Larzul, chargé chez Axa du suivi de l’opération. Pour mener à bien le projet, c’est le modèle mis en place par la ville de Besançon qui a été retenu. Cette ville, où le président du Sénégal a fait ses études, est engagée dans un combat contre « la fracture numérique » depuis 1999.
Chaque année, 1 000 familles ayant un enfant scolarisé en CE2 reçoivent un ordinateur chez elles. Des machines données par des entreprises et préparées ensuite par des handicapés. C’est là que les machines sont pour l’heure reconditionnées. Mais la première pierre du centre sénégalais qui se chargera bientôt de l’opération vient d’être posée. Il devrait lui aussi permettre à des handicapés de travailler sur place. Au Sénégal, la difficulté, ce sera maintenant de mener l’action dans la durée. De faire utile, pour que les ordinateurs ne prennent pas la poussière dans un coin et pour que les écoliers en tirent un réel bénéfice. C’est le nouveau challenge de la fondation Atout Coeur.
Par le figaro
Plus de 30 C° le 3 juin près de Dakar. Bien rangés les uns derrière les autres, les écoliers attendent. La tribune est prête, les griots sont là et haranguent la foule. La musique est de la fête, les danses aussi. Tout est prêt pour l’inauguration de la nouvelle salle informatique de l’école de Yoff, dans la banlieue de Dakar. Plusieurs centaines de personnes entourent le président d’Axa France, François Pierson, et le maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, arrivés la veille pour l’occasion.
C’est le lancement d’un partenariat entre l’assureur Axa, la mairie de Besançon et le Sénégal qui démarre. « Gorgui, gorgui » (NDLR : le vieux), les enfants scandent le surnom qu’ils donnent au chef de l’Etat. Avec l’arrivée du président Abdoulaye Wade, la visite peut commencer. Axa, qui renouvelle son parc d’ordinateurs, compte mettre à la disposition du Sénégal pas moins de 30 000 ordinateurs à terme. 500 sont déjà arrivés par containers et trois écoles viennent d’être équipées. Vingt-cinq autres devraient l’être à la rentrée prochaine. Avant de livrer les machines, « il faut les équiper de manière simple pour que la maintenance soit la plus facile possible », explique Philippe Larzul, chargé chez Axa du suivi de l’opération. Pour mener à bien le projet, c’est le modèle mis en place par la ville de Besançon qui a été retenu. Cette ville, où le président du Sénégal a fait ses études, est engagée dans un combat contre « la fracture numérique » depuis 1999.
Chaque année, 1 000 familles ayant un enfant scolarisé en CE2 reçoivent un ordinateur chez elles. Des machines données par des entreprises et préparées ensuite par des handicapés. C’est là que les machines sont pour l’heure reconditionnées. Mais la première pierre du centre sénégalais qui se chargera bientôt de l’opération vient d’être posée. Il devrait lui aussi permettre à des handicapés de travailler sur place. Au Sénégal, la difficulté, ce sera maintenant de mener l’action dans la durée. De faire utile, pour que les ordinateurs ne prennent pas la poussière dans un coin et pour que les écoliers en tirent un réel bénéfice. C’est le nouveau challenge de la fondation Atout Coeur.
Par le figaro