Les arguments ne manquent pas. Economie trop faible pour faire monter le marché. Economie trop forte pour justifier l'intervention de la Fed, des Marines, de la CIA et du FBI, l'Euro trop faible, le Dollar trop fort qui va faire mal aux pauvres entreprises américaines qui vont encore être victimes des méchants étrangers alors que eux sont toujours aussi gentils, innocents et qu'ils recueillent les animaux abandonnés, l'emploi qui est trop faible, le chômage qui est trop fort, la consommateur qui refuse de consommer plus, sans oublier BIEN SÛR la Chine qui pourrait annoncer des chiffres trop faibles vendredi matin (c'est fait mais j'y reviens plus tard.
Avec cet environnement fabuleux, il n'y a vraiment rien à attendre des marchés financiers. Rien n'est, tout est ou trop faible ou trop fort, en tous les cas il n'y rien qui puisse donner envie d'acheter visiblement. Pendant quelques jours à la fin du mois de juin, on avait pu, dans un moment d'euphorie, croire qu'il était temps de charger la barque et de commencer à inverser la tendance. En fait non, on s'est simplement fait rouler sur l'annonce de l'Europe qui n'a d'ailleurs fait QUE des annonces et montré rien de concret, avant d'entamer un long effritement sans aucun intérêt autre que de faire augmenter la consommatinon d'anti-dépresseurs et/ou d'alcool, le tout mélangé à beaucoup de tiramisu pour compenser le manque de tendresse du marché vis à vis des investisseurs.
Bref, déjà la baisse c'est super-pénible, mais en plus quand il n'y a même pas un jour de rebond au milieu de toute cette morosité, autant aller se mettre sur une terrasse avec un bouquin sur la « pensée positive » et attendre que ça passe.
Les rendements des pays à problème ont encore pris l'ascenseur hier, l'euro se fait démonter la tête tellement fort que si la Suisse ne soutenait pas artificiellement la monnaie européenne, c'est les magasins français qui nous paieraient pour avoir nos francs suisses, l'Espagne n'aura besoin finalement « QUE » de 65 milliards d'euros pour renflouer et Re-capitaliser ses banques et ses clubs de foot ET c'est censé être une bonne nouvelle puisque c'est 35 milliards de moins que prévu. Je propose un truc, je prends 5 milliards pour arrondir à 30 et je ne vous réveille plus jamais le matin avec mes tergiversations financières. Vous n'entendrez même plus jamais parler de moi. On dit que c'est fait ??? Non parce qu'à la limite je me disais qu'un ranch aux USA, entre Yellostone et Denver, je ne serais pas contre. Même si l'Euro vaut de moins en moins contre le dollar. Donc si quelqu'un sait comment faire pour être sponsorisé par la commission européenne ou par qui que ce soit d'autre, d'ailleurs, je suis preneur.
Vous l'aurez compris, il n'y a pas de raison de s'attarder sur le marché ; l'ambiance est pourrie et les intervenants sont au bord du gouffre. Les volumes misérables et on a à nouveau l'impression d'attendre. Reste juste à savoir ce que l'on attend. Peut-être le sommet du 20 juillet pour confirmer les mesures prisent le 30 juin, confirmées le 9 juillet... Peut-être que l'on attend l'arrivée du Tour de France pour s'intéresser à autre chose à la télé, franchement je ne sais pas, mais c'est morose et le coeur n'y est plus pour le moment.
Hier soir Moody's a downgradé l'Italie de deux rangs. Ils mettent le pays de Balotelli sur Baa2 en provenance de A3 et maintiennent leurs perspectives négatives. Il faut admettre que ça ne surprend plus personne et j'ai l'impression que l'on commence gentiment à s'en foutre. Mais en même temps, on s'en passerait largement quand même.
Pourtant, malgré toute cette morosité et cette envie de se reconvertir en éleveur de mustang (les chevaux, pas les voitures), il y tout de même eu quelques nouvelles « intéressantes » - ok, pas aussi intéressantes que le méga-plan de sauvetage qui doit TOUJOURS être mis en place par les super-puissances mondiales dans les « semaines qui viennent » - plan qui est aussi populaire que le Yéti ou le Monstre du Loch Ness, mais tout de même. Hier les Jobless Claims étaient nettement en dessous des prévisions (mais c'est sûrement une erreur), le nombre d'américains qui sont « underwater » sur leur hypothèque à baissé de 2% à 23% (mais c'est sûrement une erreur aussi) – underwater signifie que la maison vaut moins que le montant de la dette - Et puis Boeing à reçu une nouvelle commande de 150 avions de la part de United, pour 14.7 milliards, mais ça aussi on s'en fiche.. On se moque aussi du fait que le fond Pershing a pris une participation de plus de 4% dans Procter & Gamble.
Pour faire simple : une journée que l'on préfèrera oublier. Non, j'ai mieux, une semaine que l'on préfèrera oublier à moins que le super-plan-de-sauvetage à la Hannibal Smith sorte ce soir. Mais franchement, si c'est le cas, je prends une tondeuse et je me rase le crâne.
Côté or jaune et or noir, et tout le reste qui se porte sous forme de bijoux, de montres, qui se met dans un réservoir, qui se transporte par camion-citernes, ou qui se mange, c'est la même chanson ; avec un dollar qui chargé aux hormones qu'on dirait un footballeur américain, il est difficile de voir le secteur des commodities danser sur la table. L'or sauve la mise en ne baissant pas puisqu'il est toujours à 1570$, ne bougeant tellement pas qu'hier on a appelé le SAMU pour aller vérifier que tout allait bien pour Monsieur Lingot d'Or. Quand à mon ami le pétrole, il s'est battu toute la journée pour essayer de passer au-dessus des 85$, et il aura fallu un coup de main des autorités US qui augmentent encore les sanctions envers l'Iran pour lui donner un coup de fouet et le faire monter à 85.98$, on est proche de l'euphorie sur au moins un produit financier, alors restons calmes.
Avec cet environnement fabuleux, il n'y a vraiment rien à attendre des marchés financiers. Rien n'est, tout est ou trop faible ou trop fort, en tous les cas il n'y rien qui puisse donner envie d'acheter visiblement. Pendant quelques jours à la fin du mois de juin, on avait pu, dans un moment d'euphorie, croire qu'il était temps de charger la barque et de commencer à inverser la tendance. En fait non, on s'est simplement fait rouler sur l'annonce de l'Europe qui n'a d'ailleurs fait QUE des annonces et montré rien de concret, avant d'entamer un long effritement sans aucun intérêt autre que de faire augmenter la consommatinon d'anti-dépresseurs et/ou d'alcool, le tout mélangé à beaucoup de tiramisu pour compenser le manque de tendresse du marché vis à vis des investisseurs.
Bref, déjà la baisse c'est super-pénible, mais en plus quand il n'y a même pas un jour de rebond au milieu de toute cette morosité, autant aller se mettre sur une terrasse avec un bouquin sur la « pensée positive » et attendre que ça passe.
Les rendements des pays à problème ont encore pris l'ascenseur hier, l'euro se fait démonter la tête tellement fort que si la Suisse ne soutenait pas artificiellement la monnaie européenne, c'est les magasins français qui nous paieraient pour avoir nos francs suisses, l'Espagne n'aura besoin finalement « QUE » de 65 milliards d'euros pour renflouer et Re-capitaliser ses banques et ses clubs de foot ET c'est censé être une bonne nouvelle puisque c'est 35 milliards de moins que prévu. Je propose un truc, je prends 5 milliards pour arrondir à 30 et je ne vous réveille plus jamais le matin avec mes tergiversations financières. Vous n'entendrez même plus jamais parler de moi. On dit que c'est fait ??? Non parce qu'à la limite je me disais qu'un ranch aux USA, entre Yellostone et Denver, je ne serais pas contre. Même si l'Euro vaut de moins en moins contre le dollar. Donc si quelqu'un sait comment faire pour être sponsorisé par la commission européenne ou par qui que ce soit d'autre, d'ailleurs, je suis preneur.
Vous l'aurez compris, il n'y a pas de raison de s'attarder sur le marché ; l'ambiance est pourrie et les intervenants sont au bord du gouffre. Les volumes misérables et on a à nouveau l'impression d'attendre. Reste juste à savoir ce que l'on attend. Peut-être le sommet du 20 juillet pour confirmer les mesures prisent le 30 juin, confirmées le 9 juillet... Peut-être que l'on attend l'arrivée du Tour de France pour s'intéresser à autre chose à la télé, franchement je ne sais pas, mais c'est morose et le coeur n'y est plus pour le moment.
Hier soir Moody's a downgradé l'Italie de deux rangs. Ils mettent le pays de Balotelli sur Baa2 en provenance de A3 et maintiennent leurs perspectives négatives. Il faut admettre que ça ne surprend plus personne et j'ai l'impression que l'on commence gentiment à s'en foutre. Mais en même temps, on s'en passerait largement quand même.
Pourtant, malgré toute cette morosité et cette envie de se reconvertir en éleveur de mustang (les chevaux, pas les voitures), il y tout de même eu quelques nouvelles « intéressantes » - ok, pas aussi intéressantes que le méga-plan de sauvetage qui doit TOUJOURS être mis en place par les super-puissances mondiales dans les « semaines qui viennent » - plan qui est aussi populaire que le Yéti ou le Monstre du Loch Ness, mais tout de même. Hier les Jobless Claims étaient nettement en dessous des prévisions (mais c'est sûrement une erreur), le nombre d'américains qui sont « underwater » sur leur hypothèque à baissé de 2% à 23% (mais c'est sûrement une erreur aussi) – underwater signifie que la maison vaut moins que le montant de la dette - Et puis Boeing à reçu une nouvelle commande de 150 avions de la part de United, pour 14.7 milliards, mais ça aussi on s'en fiche.. On se moque aussi du fait que le fond Pershing a pris une participation de plus de 4% dans Procter & Gamble.
Pour faire simple : une journée que l'on préfèrera oublier. Non, j'ai mieux, une semaine que l'on préfèrera oublier à moins que le super-plan-de-sauvetage à la Hannibal Smith sorte ce soir. Mais franchement, si c'est le cas, je prends une tondeuse et je me rase le crâne.
Côté or jaune et or noir, et tout le reste qui se porte sous forme de bijoux, de montres, qui se met dans un réservoir, qui se transporte par camion-citernes, ou qui se mange, c'est la même chanson ; avec un dollar qui chargé aux hormones qu'on dirait un footballeur américain, il est difficile de voir le secteur des commodities danser sur la table. L'or sauve la mise en ne baissant pas puisqu'il est toujours à 1570$, ne bougeant tellement pas qu'hier on a appelé le SAMU pour aller vérifier que tout allait bien pour Monsieur Lingot d'Or. Quand à mon ami le pétrole, il s'est battu toute la journée pour essayer de passer au-dessus des 85$, et il aura fallu un coup de main des autorités US qui augmentent encore les sanctions envers l'Iran pour lui donner un coup de fouet et le faire monter à 85.98$, on est proche de l'euphorie sur au moins un produit financier, alors restons calmes.
Commentaire