L’Algérien désireux d’avoir une voiture pour sa famille avait opté pour la Cnep/Banque qui offrait des conditions acceptables. Maintenant que cette institution financière a abandonné ce créneau, le client algérien ne peut plus répondre aux conditions exigées par les autres banques, notamment du point de vue du salaire. Certaines d’entre elles demandent une rémunération mensuelle qui dépasse les 30 000 DA pour pouvoir demander un prêt. Ce qui exclut un nombre considérable de clients. Les institutions financières ne veulent plus prendre de risques dans cette activité. Peugeot, pour ne citer que cet exemple, a subi une réduction du taux du volume vendu avec la formule crédit.
La marque au lion n’a commercialisé qu’un millier de véhicules, soit 11% seulement avec crédit durant les 5 premiers mois de l’année en cours. Les clients jettent alors leur dévolu sur les marques asiatiques et indiennes qui, faut-il le préciser, ont gagné l’estime d’une frange de la population. Les voitures japonaises, sud-coréennes, chinoises… sont affichées à des prix abordables. D’où l’intérêt des clients à choisir ces véhicules et de ne pas s’approcher des autres marques dont les tarifs demeurent chers. Sinon, ils continuent à faire confiance aux voitures importées.
Le volume des importations a atteint, notamment après l’annonce de leur suppression dans la loi de finances 2005, quelque 80 000 voitures de moins de trois ans. Cette quantité qui fait toujours l’objet de transactions sur les marchés de l’occasion n’est pas encore écoulée. Leurs prix restent moins chers et donc mieux accessibles en comparaison aux véhicules neufs. Pour d’autres concessionnaires, le mode de financement par crédit reste stable. C’est le cas de Hyundai Motor Algérie (HMA) qui, sur un volume global de plus de 11 000 ventes du premier semestre 2006, a vendu plus de 4 000 voitures avec la formule crédit. Renault en a commercialisé plus de 2 600 voitures.
Quant à Diamal qui commercialise notamment la marque Chevrolet, sur un volume de 6 906 ventes durant les six premiers mois de l’année en cours, il a écoulé près de 4 500 véhicules sous la formule crédit. Certes, les statistiques ne sont pas encore consolidées, mais la tendance dénote le recul que subit actuellement la commercialisation de véhicules neufs en Algérie. Cette nouvelle situation est, faut-il le souligner, inattendue compte tenu des potentialités que recèle le marché algérien de l’automobile. Ni le dynamisme qui caractérisait auparavant la formule crédit, ni la suppression de l’importation des véhicules de moins de trois ans et encore moins les promotions des concessionnaires n’ont pu booster les ventes pour le 1er semestre 2006.
Certains représentants de marques constatent des baisses sensibles sur leurs carnets de commandes. Toyota a connu une baisse de ses ventes à 10 000 unités, en comparaison à la même période de l’année 2005 où il a cédé plus de 14 000 ventes. Kia Motors a vendu 3 080 voitures durant le 1er semestre 2006. Sur le registre des importations des véhicules de tourisme par les concessionnaires, il a été introduit entre janvier et mai 2006 plus de 45 000 véhicules. Renault, HMA, Peugeot, Elsecom, Diamal ont importé respectivement, 9 000, 7 580, 5 682, 5 371 et 5 098 voitures pour des valeurs respectives de 5,2 milliards de DA, 3,1 milliards de DA, 4 milliards de DA, 1,7 milliards de DA et 2,6 milliards de DA.
Par Liberté
La marque au lion n’a commercialisé qu’un millier de véhicules, soit 11% seulement avec crédit durant les 5 premiers mois de l’année en cours. Les clients jettent alors leur dévolu sur les marques asiatiques et indiennes qui, faut-il le préciser, ont gagné l’estime d’une frange de la population. Les voitures japonaises, sud-coréennes, chinoises… sont affichées à des prix abordables. D’où l’intérêt des clients à choisir ces véhicules et de ne pas s’approcher des autres marques dont les tarifs demeurent chers. Sinon, ils continuent à faire confiance aux voitures importées.
Le volume des importations a atteint, notamment après l’annonce de leur suppression dans la loi de finances 2005, quelque 80 000 voitures de moins de trois ans. Cette quantité qui fait toujours l’objet de transactions sur les marchés de l’occasion n’est pas encore écoulée. Leurs prix restent moins chers et donc mieux accessibles en comparaison aux véhicules neufs. Pour d’autres concessionnaires, le mode de financement par crédit reste stable. C’est le cas de Hyundai Motor Algérie (HMA) qui, sur un volume global de plus de 11 000 ventes du premier semestre 2006, a vendu plus de 4 000 voitures avec la formule crédit. Renault en a commercialisé plus de 2 600 voitures.
Quant à Diamal qui commercialise notamment la marque Chevrolet, sur un volume de 6 906 ventes durant les six premiers mois de l’année en cours, il a écoulé près de 4 500 véhicules sous la formule crédit. Certes, les statistiques ne sont pas encore consolidées, mais la tendance dénote le recul que subit actuellement la commercialisation de véhicules neufs en Algérie. Cette nouvelle situation est, faut-il le souligner, inattendue compte tenu des potentialités que recèle le marché algérien de l’automobile. Ni le dynamisme qui caractérisait auparavant la formule crédit, ni la suppression de l’importation des véhicules de moins de trois ans et encore moins les promotions des concessionnaires n’ont pu booster les ventes pour le 1er semestre 2006.
Certains représentants de marques constatent des baisses sensibles sur leurs carnets de commandes. Toyota a connu une baisse de ses ventes à 10 000 unités, en comparaison à la même période de l’année 2005 où il a cédé plus de 14 000 ventes. Kia Motors a vendu 3 080 voitures durant le 1er semestre 2006. Sur le registre des importations des véhicules de tourisme par les concessionnaires, il a été introduit entre janvier et mai 2006 plus de 45 000 véhicules. Renault, HMA, Peugeot, Elsecom, Diamal ont importé respectivement, 9 000, 7 580, 5 682, 5 371 et 5 098 voitures pour des valeurs respectives de 5,2 milliards de DA, 3,1 milliards de DA, 4 milliards de DA, 1,7 milliards de DA et 2,6 milliards de DA.
Par Liberté