Tweet
Le ton n’était franchement pas à la grande joie chez les organisateurs de la Fête de la figue (l’association Tighilt de Lemsella en collaboration avec le comité de village) qui en est à sa 6e édition, abritée du 6 au 8 septembre par ce petit village de montagne ceint dans un écrin de verdure dans la commune d’Illoula Oumalou, à 65 km à l’est de Tizi- Ouzou, commune qui a déjà à son actif trois fêtes d’envergure régionale.
Faisant le point des six éditions, le président de l’association Tighilt insiste sur une plus grande implication des pouvoirs publics et des institutions et organismes concernés pour redorer le blason d’une culture plus que jamais menacée de disparition, notamment avec les aléas climatiques et les récurrents incendies d’été qui causent des ravages à l’arboriculture de montagne. Un sujet sur lequel est revenu le P/APW, Mafoud Belabbas, lors de la cérémonie d’ouverture, qui a qualifié ces incendies de véritable désastre économique sur ce qui représente la fierté de la Kabylie, appelant les partis politiques de la région à dépasser leurs divergences pour sauver ces cultures ancestrales. Pour M. Tahar Boukhenoufa, président de l’association Tighilt, c’est toute la gestion du développement territorial de la montagne qu’il faut revoir pour relever le défi économique de la manifestation annuelle. Questionné sur la stratégie mise en œuvre par l’Etat pour venir en aide à la culture de la figue dans la région de Bouzeguène, qui recèle un excellent potentiel en figueraies, le chef de daïra a annoncé un ambitieux projet de revalorisation de ce fruit dans la cadre du Projet de proximité du développement rural intégré (PPDRI) financé par l’Union africaine via la Banque africaine de développement. Il a été annoncé que trois communes de Bouzeguène (Illoula 18 villages, Bouzeguène 3 et Ath-Zikki 4) bénéficieront en partie de ce projet, dont une action imminente consistant en le lancement de six unités de séchage de la figue, octroyées à des agricultrices de Lemsella, et ce, en attendant d’autres actions dont la réalisation de pépinières et la plantation de figuiers sur 200 ha.
L’association Tighilt, qui espère une revalorisation de la subvention de 500 000 DA allouée par l’APW depuis 2005, ne perd toutefois pas espoir de voir un jour cette fête promue au rang d’événement national. Une trentaine de stands sur les 45 attendus ont exposé lors de la fête, à laquelle ont également assisté le président de la commission agriculture et pêche à l’APW, M. Djouzi Meziane, un représentant de la direction de la culture, les P/APC d’Illoula- Oumalou, Azazga et Aghribs et quelques fisgures des arts et de la culture. Revenant sur la baisse de production de la figue sèche, Mlle Taïbi Karima de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAFV) exhorte les agriculteurs à renouer avec la vieille tradition de la caprification ( dukar) pour la pollinisation des figues, notamment les variétés Taghanimt etTaâmriwt. Plusieurs activités ont par ailleurs été au menu de la fête, dont l’organisation ne souffre aucune anomalie au vu de l’expérience acquise par ses initiateurs plus que jamais décidés à mener à bon port leur projet de réhabilitation de ce fruit du terroir.
Par le soir
Faisant le point des six éditions, le président de l’association Tighilt insiste sur une plus grande implication des pouvoirs publics et des institutions et organismes concernés pour redorer le blason d’une culture plus que jamais menacée de disparition, notamment avec les aléas climatiques et les récurrents incendies d’été qui causent des ravages à l’arboriculture de montagne. Un sujet sur lequel est revenu le P/APW, Mafoud Belabbas, lors de la cérémonie d’ouverture, qui a qualifié ces incendies de véritable désastre économique sur ce qui représente la fierté de la Kabylie, appelant les partis politiques de la région à dépasser leurs divergences pour sauver ces cultures ancestrales. Pour M. Tahar Boukhenoufa, président de l’association Tighilt, c’est toute la gestion du développement territorial de la montagne qu’il faut revoir pour relever le défi économique de la manifestation annuelle. Questionné sur la stratégie mise en œuvre par l’Etat pour venir en aide à la culture de la figue dans la région de Bouzeguène, qui recèle un excellent potentiel en figueraies, le chef de daïra a annoncé un ambitieux projet de revalorisation de ce fruit dans la cadre du Projet de proximité du développement rural intégré (PPDRI) financé par l’Union africaine via la Banque africaine de développement. Il a été annoncé que trois communes de Bouzeguène (Illoula 18 villages, Bouzeguène 3 et Ath-Zikki 4) bénéficieront en partie de ce projet, dont une action imminente consistant en le lancement de six unités de séchage de la figue, octroyées à des agricultrices de Lemsella, et ce, en attendant d’autres actions dont la réalisation de pépinières et la plantation de figuiers sur 200 ha.
L’association Tighilt, qui espère une revalorisation de la subvention de 500 000 DA allouée par l’APW depuis 2005, ne perd toutefois pas espoir de voir un jour cette fête promue au rang d’événement national. Une trentaine de stands sur les 45 attendus ont exposé lors de la fête, à laquelle ont également assisté le président de la commission agriculture et pêche à l’APW, M. Djouzi Meziane, un représentant de la direction de la culture, les P/APC d’Illoula- Oumalou, Azazga et Aghribs et quelques fisgures des arts et de la culture. Revenant sur la baisse de production de la figue sèche, Mlle Taïbi Karima de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAFV) exhorte les agriculteurs à renouer avec la vieille tradition de la caprification ( dukar) pour la pollinisation des figues, notamment les variétés Taghanimt etTaâmriwt. Plusieurs activités ont par ailleurs été au menu de la fête, dont l’organisation ne souffre aucune anomalie au vu de l’expérience acquise par ses initiateurs plus que jamais décidés à mener à bon port leur projet de réhabilitation de ce fruit du terroir.
Par le soir