Le Figaro 22/02/2013 à 23:13
L'agence de notation Moody's a abaissé la note du pays à Aa1, en raison de la faiblesse de ses perspectives de croissance.
La rumeur circulait depuis quelques jours. L'agence d'évaluation financière Moody's a dégradé ce vendredi la note de la Grande-Bretagne, en abaissant sa note à Aa1. Cette dégradation est en partie dûe à des perspectives de croissance faible.
Dans un communiqué, l'agence américaine évoque notamment «la faiblesse continue des perspectives à moyen terme» de la Grande-Bretagne, et dit s'attendre à ce que l'activité économique atone du pays «s'étende à la deuxième moitié de la décennie».
L'économie britannique a fait un premier pas vers une nouvelle récession en accusant une contraction de 0,3% au quatrième trimestre 2012 alors qu'elle était sortie l'été dernier de sa deuxième récession depuis le début de la crise. Moody's a également évoqué les «défis» auxquels le pays fait face en terme d'assainissement budgétaire alors que ses «capacités d'absorption» des chocs économiques se sont affaiblies. Dans le même temps, l'agence a également indiqué avoir retiré son triple A à la dette émise par la Banque d'Angleterre, dont la note a elle aussi été abaissée d'un cran.
Sa solvabilité «reste extrêmement élevée»
Moody's, qui a relevé la perspective du pays de négative à stable, insiste toutefois sur la solidité de l'économie britannique, «hautement compétitive» et «bien diversifiée». «La solvabilité de la Grande-Bretagne reste extrêmement élevée», a insisté l'agence.
En décembre dernier, Standard and Poor's avait placé la note de Londres sous perspectives négatives, rejoignant ainsi ses deux concurrentes - Fitch et Moody's - qui avaient plusieurs mois auparavant adopté une opinion négative sur les finances britanniques.
L'agence de notation Moody's a abaissé la note du pays à Aa1, en raison de la faiblesse de ses perspectives de croissance.
La rumeur circulait depuis quelques jours. L'agence d'évaluation financière Moody's a dégradé ce vendredi la note de la Grande-Bretagne, en abaissant sa note à Aa1. Cette dégradation est en partie dûe à des perspectives de croissance faible.
Dans un communiqué, l'agence américaine évoque notamment «la faiblesse continue des perspectives à moyen terme» de la Grande-Bretagne, et dit s'attendre à ce que l'activité économique atone du pays «s'étende à la deuxième moitié de la décennie».
L'économie britannique a fait un premier pas vers une nouvelle récession en accusant une contraction de 0,3% au quatrième trimestre 2012 alors qu'elle était sortie l'été dernier de sa deuxième récession depuis le début de la crise. Moody's a également évoqué les «défis» auxquels le pays fait face en terme d'assainissement budgétaire alors que ses «capacités d'absorption» des chocs économiques se sont affaiblies. Dans le même temps, l'agence a également indiqué avoir retiré son triple A à la dette émise par la Banque d'Angleterre, dont la note a elle aussi été abaissée d'un cran.
Sa solvabilité «reste extrêmement élevée»
Moody's, qui a relevé la perspective du pays de négative à stable, insiste toutefois sur la solidité de l'économie britannique, «hautement compétitive» et «bien diversifiée». «La solvabilité de la Grande-Bretagne reste extrêmement élevée», a insisté l'agence.
En décembre dernier, Standard and Poor's avait placé la note de Londres sous perspectives négatives, rejoignant ainsi ses deux concurrentes - Fitch et Moody's - qui avaient plusieurs mois auparavant adopté une opinion négative sur les finances britanniques.