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Si l'on en croit les Echos Airbus pourrait bien annoncer de nouveaux retard concernant la livraison de l"A380, ce qui bien sur est encore un coup dur pour Airbus qui doit annoncer le 29 Septembre les détails de ces retards et qui pour l'instant ne parle que de spéculations sans toutefois démentir Impact immédiat avec la cotation en bourse qui a quand même pus terminer la journée avec sa cotation en hausse après un réveil douloureux.
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La série noire continue pour Airbus et sa maison mère EADS. D'après le quotidien Les Echos, Airbus devrait enregistrer de nouveaux retards dans la livraison de son très gros porteur A380. Ces retards pourraient aller jusqu'à six mois. Le journal indique que l'avion rencontre des problèmes d'assemblage à l'usine de Toulouse-Blagnac. Une situation qui ne permettrait pas de tenir les derniers engagements de livraison d'un minimum de neuf appareils en 2007.
De son côté, Airbus, qui a déjà annoncé des retards du programmes en juin dernier, n'a ni confirmé ni démenti ces informations, qu'il estime reposer sur des "spéculations". "Nous avons entrepris une revue complète du programme A380 depuis cet été. Celle-ci n'est pas terminée. Nous communiquerons après le conseil d'administration d'EADS le 29 septembre", a déclaré à Reuters la porte-parole d'Airbus.
En outre, une source interne indique qu'"une division par deux des livraisons l'an prochain semble logique au vu des difficultés industrielles liées à l'adaptation des câblages électriques aux variantes demandées par les clients".
En Bourse, après avoir souffert en matinée, le titre EADS termine toutefois la séance en hausse de 0,35% à 22,80 euros. Depuis le 1er janvier 2006, le titre a perdu 30% de sa valeur. En tout état de cause, la frilosité du marché devrait encore se faire sentir jusqu'au 29 septembre, alors que l'inquiétude des investisseur grandit.
En témoignent les récentes critiques formulées par BAE, qui vend sa participation de 20% dans Airbus. Le groupe de défense britannique a justifié son départ précipité et à bas prix du capital de l'avionneur en raison des "très gros défis" auquel Airbus devrait faire face. Selon BAE, Airbus rencontrera en effet de gros problème cette année. BAE a même évoqué la possibilité pour Airbus de devoir faire appel à ses actionnaires pour renforcer sa situation financière (voir ci-contre).
Car Airbus, en pleine crise, peine à sortir de l'ornière. Il a toutefois déjà pris des mesures pour relever ces défis. Le patron du programme de l'A380 a été remplacé début septembre. Mario Heinen a ainsi été nommé directeur du programme A380 d'Airbus, à la place de Charles Champion.
Du côté d'EADS, ces lourdes difficultés ont déjà lourdement pesé sur les comptes, puisque le groupe a lancé une alerte sur ses résultats annuels. Il a ainsi abaissé sa prévision de résultat opérationnel avant amortissement des écarts d'acquisition et éléments exceptionnels pour l'ensemble de l'exercice à 3,2 milliards d'euros, soit en bas de la fourchette fixée auparavant entre 3,2 et 3,4 milliards d'euros.
Par la Tribune
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La série noire continue pour Airbus et sa maison mère EADS. D'après le quotidien Les Echos, Airbus devrait enregistrer de nouveaux retards dans la livraison de son très gros porteur A380. Ces retards pourraient aller jusqu'à six mois. Le journal indique que l'avion rencontre des problèmes d'assemblage à l'usine de Toulouse-Blagnac. Une situation qui ne permettrait pas de tenir les derniers engagements de livraison d'un minimum de neuf appareils en 2007.
De son côté, Airbus, qui a déjà annoncé des retards du programmes en juin dernier, n'a ni confirmé ni démenti ces informations, qu'il estime reposer sur des "spéculations". "Nous avons entrepris une revue complète du programme A380 depuis cet été. Celle-ci n'est pas terminée. Nous communiquerons après le conseil d'administration d'EADS le 29 septembre", a déclaré à Reuters la porte-parole d'Airbus.
En outre, une source interne indique qu'"une division par deux des livraisons l'an prochain semble logique au vu des difficultés industrielles liées à l'adaptation des câblages électriques aux variantes demandées par les clients".
En Bourse, après avoir souffert en matinée, le titre EADS termine toutefois la séance en hausse de 0,35% à 22,80 euros. Depuis le 1er janvier 2006, le titre a perdu 30% de sa valeur. En tout état de cause, la frilosité du marché devrait encore se faire sentir jusqu'au 29 septembre, alors que l'inquiétude des investisseur grandit.
En témoignent les récentes critiques formulées par BAE, qui vend sa participation de 20% dans Airbus. Le groupe de défense britannique a justifié son départ précipité et à bas prix du capital de l'avionneur en raison des "très gros défis" auquel Airbus devrait faire face. Selon BAE, Airbus rencontrera en effet de gros problème cette année. BAE a même évoqué la possibilité pour Airbus de devoir faire appel à ses actionnaires pour renforcer sa situation financière (voir ci-contre).
Car Airbus, en pleine crise, peine à sortir de l'ornière. Il a toutefois déjà pris des mesures pour relever ces défis. Le patron du programme de l'A380 a été remplacé début septembre. Mario Heinen a ainsi été nommé directeur du programme A380 d'Airbus, à la place de Charles Champion.
Du côté d'EADS, ces lourdes difficultés ont déjà lourdement pesé sur les comptes, puisque le groupe a lancé une alerte sur ses résultats annuels. Il a ainsi abaissé sa prévision de résultat opérationnel avant amortissement des écarts d'acquisition et éléments exceptionnels pour l'ensemble de l'exercice à 3,2 milliards d'euros, soit en bas de la fourchette fixée auparavant entre 3,2 et 3,4 milliards d'euros.
Par la Tribune