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A fin octobre dernier, la valeur des exportations de la roche et dérivés s'est établie à 29,6 milliards de DH contre 37,3 milliards à la même période de 2012. Un manque à exporter qui s'élève à 9 milliards de DH .
Ce qui n'a pas manqué d'impacter négativement la balance commerciale en dépit de la progression des expéditions des principaux secteurs. Hors phosphates et dérivés, les exportations se raffermissent en effet de plus de 6% sur les dix premiers mois de l'année qui touche à sa fin.
«En revanche, le recul des ventes des phosphates et dérivés a retranché quelque 5,6 points à la croissance des exportations», relève la Direction des études et des prévisions financières du ministère de l'Economie et des finances.
La baisse concerne de manière plus prononcée les dérivés que le phosphate brut. A fin octobre dernier, les recettes des engrais, acide sulfurique et autres dérivés se sont établies à 24,5 milliards de DH au lieu de 30,5 milliards.
Ceci a résulté de la baisse de la demande mondiale notamment celle adressée aux engrais naturels. Depuis le quatrième trimestre 2012, les cours à l'international des TPS et DAP se sont inscrits sur un trend baissier pour atteindre respectivement 310 et 377 dollars la tonne en septembre 2013 contre 332 et 398 un an auparavant.
La même tendance à la baisse est observée pour les phosphates. Rien que sur le mois d'octobre dernier, les cours de la roche ont perdu quelque 6 dollars par tonne exportée par rapport au mois précédent. Et depuis décembre 2012, la chute des prix est évaluée à 65 dollars pat tonne.
Au Maroc, la consommation nationale d'engrais s'est située à moins d'un million de tonnes par an. Un volume qui représente la moitié des besoins de l'agriculture. En comparaison avec d'autres pays, le Maroc consomme à peine 45 unités/ha de fertilisants contre 120 en Tunisie, 250 en Espagne et 300 unités en France.
News-Africa
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Ce qui n'a pas manqué d'impacter négativement la balance commerciale en dépit de la progression des expéditions des principaux secteurs. Hors phosphates et dérivés, les exportations se raffermissent en effet de plus de 6% sur les dix premiers mois de l'année qui touche à sa fin.
«En revanche, le recul des ventes des phosphates et dérivés a retranché quelque 5,6 points à la croissance des exportations», relève la Direction des études et des prévisions financières du ministère de l'Economie et des finances.
La baisse concerne de manière plus prononcée les dérivés que le phosphate brut. A fin octobre dernier, les recettes des engrais, acide sulfurique et autres dérivés se sont établies à 24,5 milliards de DH au lieu de 30,5 milliards.
Ceci a résulté de la baisse de la demande mondiale notamment celle adressée aux engrais naturels. Depuis le quatrième trimestre 2012, les cours à l'international des TPS et DAP se sont inscrits sur un trend baissier pour atteindre respectivement 310 et 377 dollars la tonne en septembre 2013 contre 332 et 398 un an auparavant.
La même tendance à la baisse est observée pour les phosphates. Rien que sur le mois d'octobre dernier, les cours de la roche ont perdu quelque 6 dollars par tonne exportée par rapport au mois précédent. Et depuis décembre 2012, la chute des prix est évaluée à 65 dollars pat tonne.
Au Maroc, la consommation nationale d'engrais s'est située à moins d'un million de tonnes par an. Un volume qui représente la moitié des besoins de l'agriculture. En comparaison avec d'autres pays, le Maroc consomme à peine 45 unités/ha de fertilisants contre 120 en Tunisie, 250 en Espagne et 300 unités en France.
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