Bonjour, la grande banque privée renforce sa présence au Qatar, au Koweït et en Egypte.
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«Le développement du private banking va se poursuivre dans tout le Moyen-Orient», pronostique Pierre Pissaloux. Le responsable global du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord de HSBC Private Bank (Suisse) a annoncé vendredi que son établissement, axé sur la gestion de fortune et basé à Genève, intensifiera son activité onshore dans cette «région en plein essor».
Le processus est déjà avancé aux Emirats arabes unis, où la banque emploie 50 personnes à Dubaï, qu'elle considère comme le hub de la gestion de fortune au Moyen-Orient. HSBC est la seule banque à y jouir d'une double licence: celle qui lui permet, depuis ce 24 septembre, d'opérer en tant que banque privée et d'investissement dans le «Dubai International Financial Center» (DIFC), juridiction au régime calqué sur la «common law» britannique, mais aussi la licence locale, en sa qualité historique de première banque centrale de l'émirat en 1946, qui lui permet de travailler en dirhams et sous la loi émiratie.
«Nous renforcerons notre présence aussi au Qatar, au Koweït et en Egypte», ajoute Pierre Pissaloux. Cette stratégie profite aussi aux activités de HSBC à Genève, qui enregistre une forte croissance des affaires en provenance de cette région.
Le géant britannique HSBC, fondé à Hongkong, a d'abord l'Asie pour mère patrie. Mais ces dernières années, son réseau international dense, de la Chine à l'Amérique latine, en a fait l'une des premières banques au monde par l'implantation territoriale, y compris au Moyen-Orient, avec 127 succursales. Cette région est aujourd'hui sous la houlette de Peter Braunwalder, CEO de HSBC Private Bank (Suisse).
Clientèle ciblée: les High Net Worth Individuals (clients disposant d'une fortune liquide supérieure à 1 million de dollars). «Les grands clients du Moyen-Orient réinvestissent massivement dans leurs pays», constate Pierre Pissaloux, faisant référence aux pays du Golfe, à l'Egypte et au Maghreb. «Nos clients sont des entrepreneurs, nous voulons les accompagner avec la gestion de fortune onshore.»
Bancarisation rapide
HSBC tient à maintenir son avance sur les banques locales du Moyen-Orient, souligne le responsable, qui étoffent rapidement leurs avantages compétitifs: «La bancarisation dans les Emirats arabes unis est incroyable.» «Nous devons garder notre avance en les accompagnant dans leur développement industriel au-delà du périmètre local, qu'il soit orienté vers la Chine, l'Inde, le Maroc ou l'Amérique latine.» HSBC veut aussi renforcer sa présence sur le marché de la banque islamique, où elle occupe déjà le terrain avec HSBC Amanah à Dubaï.
Un secteur en plein boom: «Il se crée de nouvelles banques dites islamiques tous les mois dans le Golfe», note Pierre Pissaloux.
Myret Zaki
16 octobre 2006 Le Temps
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«Le développement du private banking va se poursuivre dans tout le Moyen-Orient», pronostique Pierre Pissaloux. Le responsable global du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord de HSBC Private Bank (Suisse) a annoncé vendredi que son établissement, axé sur la gestion de fortune et basé à Genève, intensifiera son activité onshore dans cette «région en plein essor».
Le processus est déjà avancé aux Emirats arabes unis, où la banque emploie 50 personnes à Dubaï, qu'elle considère comme le hub de la gestion de fortune au Moyen-Orient. HSBC est la seule banque à y jouir d'une double licence: celle qui lui permet, depuis ce 24 septembre, d'opérer en tant que banque privée et d'investissement dans le «Dubai International Financial Center» (DIFC), juridiction au régime calqué sur la «common law» britannique, mais aussi la licence locale, en sa qualité historique de première banque centrale de l'émirat en 1946, qui lui permet de travailler en dirhams et sous la loi émiratie.
«Nous renforcerons notre présence aussi au Qatar, au Koweït et en Egypte», ajoute Pierre Pissaloux. Cette stratégie profite aussi aux activités de HSBC à Genève, qui enregistre une forte croissance des affaires en provenance de cette région.
Le géant britannique HSBC, fondé à Hongkong, a d'abord l'Asie pour mère patrie. Mais ces dernières années, son réseau international dense, de la Chine à l'Amérique latine, en a fait l'une des premières banques au monde par l'implantation territoriale, y compris au Moyen-Orient, avec 127 succursales. Cette région est aujourd'hui sous la houlette de Peter Braunwalder, CEO de HSBC Private Bank (Suisse).
Clientèle ciblée: les High Net Worth Individuals (clients disposant d'une fortune liquide supérieure à 1 million de dollars). «Les grands clients du Moyen-Orient réinvestissent massivement dans leurs pays», constate Pierre Pissaloux, faisant référence aux pays du Golfe, à l'Egypte et au Maghreb. «Nos clients sont des entrepreneurs, nous voulons les accompagner avec la gestion de fortune onshore.»
Bancarisation rapide
HSBC tient à maintenir son avance sur les banques locales du Moyen-Orient, souligne le responsable, qui étoffent rapidement leurs avantages compétitifs: «La bancarisation dans les Emirats arabes unis est incroyable.» «Nous devons garder notre avance en les accompagnant dans leur développement industriel au-delà du périmètre local, qu'il soit orienté vers la Chine, l'Inde, le Maroc ou l'Amérique latine.» HSBC veut aussi renforcer sa présence sur le marché de la banque islamique, où elle occupe déjà le terrain avec HSBC Amanah à Dubaï.
Un secteur en plein boom: «Il se crée de nouvelles banques dites islamiques tous les mois dans le Golfe», note Pierre Pissaloux.
Myret Zaki
16 octobre 2006 Le Temps
