Les compagnies pétrolières étrangères seront autorisées, pour la première fois, à prospecter dans le nord du pays. L’information a été révélée, hier, par Ouahmed Khelil, membre du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).
Ce responsable a expliqué, en marge des travaux des journées d’information destinées à la presse, qu’un appel d’offres a été lancé, dans ce sens, par l’Alnaft, il y a quelque temps, ajoutant que l’ouverture des plis se fera dès le mois de septembre prochain. «D’habitude, c’est la compagnie Sonatrach qui prend en charge les travaux de prospection dans le nord du pays, mais c’est la première fois que les compagnies étrangères sont invitées à le faire », a-t-il informé. Il précisera, en outre, que « l’appel d’offres international lancé dernièrement et qui concerne les zones du nord du pays est le quatrième appel d’offres diffusé depuis l’adoption de la nouvelle loi sur les hydrocarbures en 2005 ». Dans le cas où les opérations de prospection s’avéraient fructueuses dans un point précis dans le nord du pays, les compagnies étrangères auront la possibilité de produire sur place. «L’appel d’offres lancé par l’Alnaft ne concerne pas que la prospection, mais également la production au niveau des sites du Nord », souligne, à ce propos, Ouahmed Khelil. Officiellement, la prospection dans le nord du pays a été décidée pour multiplier les chances de découvertes pétrolières et gazières, les régions du nord étant considérées comme des régions relativement intéressantes. A ce propos, le représentant de l’Alnaft a fait état de la découverte par Sonatrach d’un gisement jugé très intéressant dans la wilaya de Chlef. « Au début, on pensait que le gisement en question était assez pauvre, mais il s’avère qu’il a encore du potentiel », assure-t-il. Théoriquement, la prospection se fait à 100% à la charge des compagnies sélectionnées. Seules les compagnies ayant découvert du pétrole pourraient rentabiliser leurs opérations de prospection. Le fait que des firmes étrangères ont soumissionné pour cet appel d’offres pourrait vouloir dire qu’elles savaient déjà à l’avance qu’elles ont toutes leurs chances de trouver des gisements intéressants. La prospection et l’exploitation de gisements dans le nord sont toutefois plus coûteuses et plus compliquées. «Dans le nord du pays, il y a des terres agricoles et des zones d’habitation et il faudra donc penser à indemniser les propriétaires des terres et les gens à déplacer en cas de découverte de pétrole. Dans le Sud du pays, en revanche, le pétrole et le gaz se trouvent généralement dans des zones inhabitées. Même le risque environnemental y est minime par rapport au Nord », explique un ingénieur de Sonatrach rencontré en marge des travaux de ces journées d’information.
De son côté, Ouahmed Khelil a tenu à préciser que l’Algérie a encore un grand potentiel au sud du pays et que de nouvelles découvertes sont encore possibles. « En Algérie, il y a 17 puits de pétrole pour une surface de 10 000 km2. La moyenne mondiale est de 100 pour 10 000 km2 et aux Etats-Unis, il y a 500 puits pour 10 000 km2. C’est dire que l’Algérie peut aller encore plus loin», a-t-il estimé.
Auteur: Ahmed Gasmia
reporters.dz
Ce responsable a expliqué, en marge des travaux des journées d’information destinées à la presse, qu’un appel d’offres a été lancé, dans ce sens, par l’Alnaft, il y a quelque temps, ajoutant que l’ouverture des plis se fera dès le mois de septembre prochain. «D’habitude, c’est la compagnie Sonatrach qui prend en charge les travaux de prospection dans le nord du pays, mais c’est la première fois que les compagnies étrangères sont invitées à le faire », a-t-il informé. Il précisera, en outre, que « l’appel d’offres international lancé dernièrement et qui concerne les zones du nord du pays est le quatrième appel d’offres diffusé depuis l’adoption de la nouvelle loi sur les hydrocarbures en 2005 ». Dans le cas où les opérations de prospection s’avéraient fructueuses dans un point précis dans le nord du pays, les compagnies étrangères auront la possibilité de produire sur place. «L’appel d’offres lancé par l’Alnaft ne concerne pas que la prospection, mais également la production au niveau des sites du Nord », souligne, à ce propos, Ouahmed Khelil. Officiellement, la prospection dans le nord du pays a été décidée pour multiplier les chances de découvertes pétrolières et gazières, les régions du nord étant considérées comme des régions relativement intéressantes. A ce propos, le représentant de l’Alnaft a fait état de la découverte par Sonatrach d’un gisement jugé très intéressant dans la wilaya de Chlef. « Au début, on pensait que le gisement en question était assez pauvre, mais il s’avère qu’il a encore du potentiel », assure-t-il. Théoriquement, la prospection se fait à 100% à la charge des compagnies sélectionnées. Seules les compagnies ayant découvert du pétrole pourraient rentabiliser leurs opérations de prospection. Le fait que des firmes étrangères ont soumissionné pour cet appel d’offres pourrait vouloir dire qu’elles savaient déjà à l’avance qu’elles ont toutes leurs chances de trouver des gisements intéressants. La prospection et l’exploitation de gisements dans le nord sont toutefois plus coûteuses et plus compliquées. «Dans le nord du pays, il y a des terres agricoles et des zones d’habitation et il faudra donc penser à indemniser les propriétaires des terres et les gens à déplacer en cas de découverte de pétrole. Dans le Sud du pays, en revanche, le pétrole et le gaz se trouvent généralement dans des zones inhabitées. Même le risque environnemental y est minime par rapport au Nord », explique un ingénieur de Sonatrach rencontré en marge des travaux de ces journées d’information.
De son côté, Ouahmed Khelil a tenu à préciser que l’Algérie a encore un grand potentiel au sud du pays et que de nouvelles découvertes sont encore possibles. « En Algérie, il y a 17 puits de pétrole pour une surface de 10 000 km2. La moyenne mondiale est de 100 pour 10 000 km2 et aux Etats-Unis, il y a 500 puits pour 10 000 km2. C’est dire que l’Algérie peut aller encore plus loin», a-t-il estimé.
Auteur: Ahmed Gasmia
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