le figaro
Le site de traitement de gaz et pétrole de schiste de Carrizo Springs, au Texas. Crédit Photo : © Reuters Staff / Reuters/REUTERS
Selon l’Agence internationale de l’énergie, les États-Unis vont devancer en septembre l’Arabie Saoudite pour la production de pétrole et gaz liquéfiés.
La spectaculaire ascension du gaz de schiste bouscule l’échiquier mondial de l'énergie . Les Etats-unis qui talonnaient depuis plusieurs mois l’Arabie saoudite, le plus gros producteur d’or noir avec la Russie, devraient les dépasser en septembre ou au plus tard en octobre. C’est ce qu’indique le denier bulletin de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE), rapporte le Financial Times. Ce serait une première depuis 1991.
En juin et en août, la production américaine de pétrole en intégrant les gaz de pétrole liquéfiés comme l’éthane et le propane talonnait déjà celle de l’Arabie saoudite à 11,5 millions de barils jour, dont 8,5 millions de pétrole brut contre 5 millions en 2008. S’appuyant sur la même dynamique de croissance, les États-Unis vont devancer le pays du Golfe dès cet automne. Le Royaume explique de son côté qu’il est capable d’augmenter sa production de 2,5 millions de barils jours si nécessaire pour équilibrer l’offre et la demande.
Le baril de brent au plus bas depuis deux ans
L’AIE précise dans son rapport que les États-Unis sont déjà exportateurs nets de produits pétroliers, grâce à l’exploitation du pétrole de schiste par fracturation hydraulique, en particulier dans les États du Texas et du Dakota Nord. Poursuivant sur ce rythme, les États-Unis pourraient devenir le premier production mondial de pétrole brut devant la Russie et l’Arabie saoudite avant la fin de la décennie, pronostiquent les experts.
Au-delà, le rôle croissant des États-Unis sur le marché mondial du pétrole a permis d’en contenir le prix. En effet, depuis deux ans, malgré les crises au Proche-Orient, en Irak, en Libye et en Syrie, ainsi que le conflit entre la Russie et l’Ukraine qui auraient pu entraîner une flambée de l’or noir, les cours sont restés sous la barre des 100 dollars. La semaine dernière, le baril de brent a touché son plus bas des deux dernières années à 95,60 dollars, contre un pic de 125 dollars en 2012.
Le site de traitement de gaz et pétrole de schiste de Carrizo Springs, au Texas. Crédit Photo : © Reuters Staff / Reuters/REUTERS
Selon l’Agence internationale de l’énergie, les États-Unis vont devancer en septembre l’Arabie Saoudite pour la production de pétrole et gaz liquéfiés.
La spectaculaire ascension du gaz de schiste bouscule l’échiquier mondial de l'énergie . Les Etats-unis qui talonnaient depuis plusieurs mois l’Arabie saoudite, le plus gros producteur d’or noir avec la Russie, devraient les dépasser en septembre ou au plus tard en octobre. C’est ce qu’indique le denier bulletin de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE), rapporte le Financial Times. Ce serait une première depuis 1991.
En juin et en août, la production américaine de pétrole en intégrant les gaz de pétrole liquéfiés comme l’éthane et le propane talonnait déjà celle de l’Arabie saoudite à 11,5 millions de barils jour, dont 8,5 millions de pétrole brut contre 5 millions en 2008. S’appuyant sur la même dynamique de croissance, les États-Unis vont devancer le pays du Golfe dès cet automne. Le Royaume explique de son côté qu’il est capable d’augmenter sa production de 2,5 millions de barils jours si nécessaire pour équilibrer l’offre et la demande.
Le baril de brent au plus bas depuis deux ans
L’AIE précise dans son rapport que les États-Unis sont déjà exportateurs nets de produits pétroliers, grâce à l’exploitation du pétrole de schiste par fracturation hydraulique, en particulier dans les États du Texas et du Dakota Nord. Poursuivant sur ce rythme, les États-Unis pourraient devenir le premier production mondial de pétrole brut devant la Russie et l’Arabie saoudite avant la fin de la décennie, pronostiquent les experts.
Au-delà, le rôle croissant des États-Unis sur le marché mondial du pétrole a permis d’en contenir le prix. En effet, depuis deux ans, malgré les crises au Proche-Orient, en Irak, en Libye et en Syrie, ainsi que le conflit entre la Russie et l’Ukraine qui auraient pu entraîner une flambée de l’or noir, les cours sont restés sous la barre des 100 dollars. La semaine dernière, le baril de brent a touché son plus bas des deux dernières années à 95,60 dollars, contre un pic de 125 dollars en 2012.
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