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Gaz de schiste et centrale nucléaire, l’Algérie se rue sur les énergies à risques

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  • Gaz de schiste et centrale nucléaire, l’Algérie se rue sur les énergies à risques

    Le P-DG par intérim de Sonatrach, Saïd Sahnoune, a déclaré, dimanche, à Oran, que l’Algérie prévoit un début de production de gaz de schiste en 2022.

    Le risque de tarrissement des ressources pétrolières fait-il perdre la tête au gouvernement ? C’est à le croire. Car si l'on comprend bien la question de l'exploitation du gaz de schiste est pliée d'autorité au sein du gouvernement. En dépit de tous les avertissements sur l’impact que va avoir la fracturation hydraulique, l’Algérie exploitera ses premiers forages de gaz de schistes dans quelques années.
    Dans une déclaration à la presse en marge de la conférence internationale sur l’industrie du Gaz en Algérie, le P-DG par intérim de Sonatrach a annoncé, que "l’Algérie pourrait commencer à produire du gaz de schiste en 2022, si le plan tracé serait exécuté dans les bonnes conditions". "A l’horizon 2025, on pourrait également atteindre un niveau de production de l’ordre de 10 milliards m3 de gaz de schiste", a ajouté le responsable.
    A l’ouverture des travaux de cette conférence, le ministre de l’énergie avait souligné que Sonatrach "se prépare activement" à utiliser les techniques permettant d’avoir accès aux hydrocarbures contenus dans les formations géologiques compactes comme les schistes.
    Une centrale nucléaire
    Le ministre de l'énergie, M. Youcef Yousfi, est revenu encore une fois sur le projet de centrale nucléaire lors de son déplacement dimanche à Oran à l’occasion de la conférence internationale sur l'industrie du gaz en Algérie. "Nous sommes en train de préparer les réacteurs expérimentaux et d'investir dans la formation des compétences humaines, en prévision de cet objectif", a t-il dit. Et de justifier : "Le nucléaire est un domaine énergétique essentiel, à l'instar des autres sources, consacrées à notre efficacité énergétique et notre développement économique",
    Le ministre de l'énergie a déploré par ailleurs, le problème de gaspillage de l'énergie électrique, annonçant un programme ambitieux pour réduire la consommation de cette énergie, "que ce soit au niveau des ménages ou du secteur industriel". Le ministre a évoqué aussi le lancement d’une centrale photovoltaïque, "l'une des meilleurs dans la région et à l'échelle africain", s’enthousiasme-t-il.
    A la lumière de ces annonces, on ne peut pas dire que l’Algérie tend à devenir un parangon de pays respectueux de l’environnement. Car au moment où plusieurs pays tentent de sortir du nucléaire et d’autres remettent en cause toute idée d’exploitation du gaz de schiste, le gouvernement de Bouteflika y va rempli de ses certitudes.
    Yacine K (Le Matindz)
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