Bonjour, on n'est pas encore sorti de l'auberge...Imaginez si le pétrole était acheminé par un système complexe de pipelines avec en plus une perte de 40 % comme nos vétustes canalisations d'eau. Et bien ce système fiscal vétuste, nous fait perdre quelque points de croissance comme ces vielles canalisations d'eau.
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l'Algérie n'a pas de modéle sociale ou économique à proposer, car nous somme à la traine nous sortons d'un modéle féodale à proposer, Bonjour, nous aimons bien nous faire assister pour les réformes, justice, institutions, fiscalité, etc.
Trouver des solutions pour améliorer le climat des investissements en Algérie, voilà en quelques mots le but de la visite dans notre pays depuis le 4 décembre dernier du vice-président exécutif de la Société financière internationale (SFI), M. Lars Thunell. Ce dernier intervenant hier au cours d’une conférence de presse organisée à l’hôtel Sheraton a affirmé que l’Algérie dispose d’énormes potentialités mais qu’en parallèle « tout a été fait depuis longtemps pour que l’Etat puisse contrôler tout ».
Pour le responsable suédois, malgré toutes les réformes engagées par les pouvoirs publics, l’Algérie dispose encore « d’un système fiscal le plus complexe au monde ». Cela, poursuit-il, représente un réel problème aux investisseurs, notamment privés, obligés pour les formalités douanières de remplir neuf documents, alors que, dit-il, dans les pays européens par exemple, trois seulement sont exigés aux opérateurs économiques. Parce que les PME/PMI constituent la colonne vertébrale d’une économie et que la création d’emplois est intimement liée à l’octroi de crédits aux investisseurs privés, M. Lars Thunell a plaidé justement pour « la création d’un climat de confiance entre les banques publiques et les privés ».
Le conférencier a indiqué que malgré toutes les mesures prises par l’Algérie pour mettre son économie sur la voie de la réforme, elle est classée à la 116ème place en matière d’investissements privés. Ceci étant, M. Thunell qui a eu tout au long de son séjour à Alger des discussions qu’il a qualifiées « d’extrêmement positives » avec les membres du gouvernement, a déclaré que la SFI va établir une liste de priorités pour accompagner l’Algérie dans ses réformes. Interrogé sur le processus de privatisation engagé par notre pays, le vice-président exécutif de la SFI a déclaré « quand on lance ce genre de processus, il faudrait d’abord s’assurer de sa transparence ».
Que voulait-il dire ? On n’en saura pas plus. Toutefois le vice-président de la SFI, une filiale de la Banque mondiale chargée des opérations avec le secteur privé, affirmera que de « grandes privatisations vont bientôt intervenir dans le pays ». « Il y a de grandes banques qui ont manifesté leur intérêt pour le processus de privatisation en Algérie », a-t-il souligné en ajoutant que ces entreprises ont également besoin de mise à niveau pour avoir des partenaires stratégiques. Le rôle de la SFI dans le processus de privatisation est seulement un rôle d’accompagnement, a tenu à préciser cependant l’orateur.
« Notre rôle à ce sujet est de faciliter le transfert d’un système à un autre », expliquera-t-il en rappelant ce qui a été fait en la matière par les experts de la SFI notamment en Chine et en Roumanie. Il faut savoir par ailleurs que la Société financière internationale (SFI) est la plus grande source multilatérale de financements pour les entreprises privées dans les pays en voie de développement. Elle finance des investissements du secteur privé, mobilise des ressources sur les marchés internationaux de capitaux, assiste ses clients à améliorer leur viabilité sociale et environnementale et fournit également des prestations d’assistance technique et de conseil aux gouvernements et entreprises.
Créée en 1956, la SFI a engagé jusqu’en 2006 des financements en compte propre de l’ordre de 56 milliards de dollars tout comme elle a syndiqué des prêts pour un montant de 25 milliards de dollars pour le compte de 3.531 entreprises réparties à travers 140 pays en voie de développement. La Société financière internationale dispose aujourd’hui d’un portefeuille de 22 milliards de dollars. Enfin, la SFI a déjà investi 10 millions de dollars dans une société algérienne, « RED MED », pour l’épauler à faire face à la demande croissante des sociétés pétrolières et gazières étrangères qui souhaitent obtenir des services logistiques de base de vie. La SFI envisage d’investir encore 32 millions de dollars dans la même entreprise pour les besoins de son expansion.
Par Z. Mehdaoui
7 décembre 2006. Le Quotidien d'Oran.
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l'Algérie n'a pas de modéle sociale ou économique à proposer, car nous somme à la traine nous sortons d'un modéle féodale à proposer, Bonjour, nous aimons bien nous faire assister pour les réformes, justice, institutions, fiscalité, etc.
Trouver des solutions pour améliorer le climat des investissements en Algérie, voilà en quelques mots le but de la visite dans notre pays depuis le 4 décembre dernier du vice-président exécutif de la Société financière internationale (SFI), M. Lars Thunell. Ce dernier intervenant hier au cours d’une conférence de presse organisée à l’hôtel Sheraton a affirmé que l’Algérie dispose d’énormes potentialités mais qu’en parallèle « tout a été fait depuis longtemps pour que l’Etat puisse contrôler tout ».
Pour le responsable suédois, malgré toutes les réformes engagées par les pouvoirs publics, l’Algérie dispose encore « d’un système fiscal le plus complexe au monde ». Cela, poursuit-il, représente un réel problème aux investisseurs, notamment privés, obligés pour les formalités douanières de remplir neuf documents, alors que, dit-il, dans les pays européens par exemple, trois seulement sont exigés aux opérateurs économiques. Parce que les PME/PMI constituent la colonne vertébrale d’une économie et que la création d’emplois est intimement liée à l’octroi de crédits aux investisseurs privés, M. Lars Thunell a plaidé justement pour « la création d’un climat de confiance entre les banques publiques et les privés ».
Le conférencier a indiqué que malgré toutes les mesures prises par l’Algérie pour mettre son économie sur la voie de la réforme, elle est classée à la 116ème place en matière d’investissements privés. Ceci étant, M. Thunell qui a eu tout au long de son séjour à Alger des discussions qu’il a qualifiées « d’extrêmement positives » avec les membres du gouvernement, a déclaré que la SFI va établir une liste de priorités pour accompagner l’Algérie dans ses réformes. Interrogé sur le processus de privatisation engagé par notre pays, le vice-président exécutif de la SFI a déclaré « quand on lance ce genre de processus, il faudrait d’abord s’assurer de sa transparence ».
Que voulait-il dire ? On n’en saura pas plus. Toutefois le vice-président de la SFI, une filiale de la Banque mondiale chargée des opérations avec le secteur privé, affirmera que de « grandes privatisations vont bientôt intervenir dans le pays ». « Il y a de grandes banques qui ont manifesté leur intérêt pour le processus de privatisation en Algérie », a-t-il souligné en ajoutant que ces entreprises ont également besoin de mise à niveau pour avoir des partenaires stratégiques. Le rôle de la SFI dans le processus de privatisation est seulement un rôle d’accompagnement, a tenu à préciser cependant l’orateur.
« Notre rôle à ce sujet est de faciliter le transfert d’un système à un autre », expliquera-t-il en rappelant ce qui a été fait en la matière par les experts de la SFI notamment en Chine et en Roumanie. Il faut savoir par ailleurs que la Société financière internationale (SFI) est la plus grande source multilatérale de financements pour les entreprises privées dans les pays en voie de développement. Elle finance des investissements du secteur privé, mobilise des ressources sur les marchés internationaux de capitaux, assiste ses clients à améliorer leur viabilité sociale et environnementale et fournit également des prestations d’assistance technique et de conseil aux gouvernements et entreprises.
Créée en 1956, la SFI a engagé jusqu’en 2006 des financements en compte propre de l’ordre de 56 milliards de dollars tout comme elle a syndiqué des prêts pour un montant de 25 milliards de dollars pour le compte de 3.531 entreprises réparties à travers 140 pays en voie de développement. La Société financière internationale dispose aujourd’hui d’un portefeuille de 22 milliards de dollars. Enfin, la SFI a déjà investi 10 millions de dollars dans une société algérienne, « RED MED », pour l’épauler à faire face à la demande croissante des sociétés pétrolières et gazières étrangères qui souhaitent obtenir des services logistiques de base de vie. La SFI envisage d’investir encore 32 millions de dollars dans la même entreprise pour les besoins de son expansion.
Par Z. Mehdaoui
7 décembre 2006. Le Quotidien d'Oran.