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L’Algérie produira 1,5 à 1,6 million de barils/jour au lieu de 2 millions en 2010

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  • L’Algérie produira 1,5 à 1,6 million de barils/jour au lieu de 2 millions en 2010

    Bonjour
    jeune
    INDEPENDANT

    La compagnie nationale des hydrocarbures ne produira qu’entre 1,5 et 1,6 million de barils par jour (mb/j) à l’horizon 2010 au lieu des 2 millions prévus initialement à cette échéance, et ce en raison des orientations de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait clairement fait savoir, dans l’une de ses sorties médiatiques, que le changement dans la stratégie du pays, traduit par une nouvelle mouture de loi, allait avoir comme conséquence la réduction des rythmes des appels d’offres et celle de l’implication des compagnies étrangères, de l’ampleur des découvertes et de la production.

    Selon un responsable de la Sonatrach, dont les propos ont été rapportés par Dow Jones Newswires, la baisse de la production serait entre 400 000 et 500 000 barils par jour (b/j) par rapport aux objectifs tracés par la compagnie à l’horizon 2010, ce qui se traduirait par un niveau de production de l’ordre de 1,5 à 1,6 mbj.

    Des analystes internationaux du secteur énergétique estiment que si ces chiffres se confirmaient, cela équivaudrait à «reconnaître que la nouvelle loi sur les hydrocarbures rend l’Algérie moins attractive». Chose que des patrons de compagnies étrangères n’ont pas manqué de relever en mettant en cause l’introduction d’une taxe sur les superprofits applicables à ces mêmes firmes, à chaque fois que le prix du baril de pétrole est au-dessus de 30 dollars, et l’obligation faite à la Sonatrach de participer majoritairement dans tous les contrats d’exploration.

    Ces mêmes analystes expliquent, par ailleurs, que la révision à la baisse des objectifs de production ne peuvent être que le résultat logique du report, à maintes reprises, du lancement du 7e appel d’offres d’exploration qui devait être lancé avant la fin de cette année, mais qui a été repoussé à 2007 et peut-être même au-delà, de l’avis de certains observateurs.

    Toutefois, le ministre de l’Energie et des Mines a bien fait savoir que si l’Algérie a choisi de ralentir sa production de pétrole, c’est parce que son économie n’est pas suffisamment diversifiée pour pouvoir absorber des revenus pétroliers encore plus importants.

    Il a également fait savoir que le but de la nouvelle stratégie du secteur vise d’abord à préserver les richesses du pays pour le bien des générations futures. Pour la fin de cette année, les responsables du secteur estiment, en effet, que les recettes pétrolières dépasseront le seuil des 50 milliards de dollars à la fin de 2006.

    Sans compter que la conjoncture pétrolière a permis à l’Algérie de constituer des réserves de change qui seront de l’ordre de 80 milliards de dollars à la fin de cette année. Par ailleurs, à en croire les analystes du Dow Jones Newswires, le revirement dans la stratégie et l’amendement de la loi sur les hydrocarbures ne constituent pas les seuls problèmes du secteur pétrolier algérien duquel ils disent qu’il est «en désordre».S.

  • #2
    Ca laissera plus de revenus aux enfants de l'Algérie.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

    Commentaire

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