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Saidal n’a pas vendu un seul flacon d’insuline

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Ben si ces produits ne sont pas remboursés alors que ceux de la concurence le sont, ils peuvent faire des pieds et des mains ils n'en vendront pas beaucoup.

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  • traks
    a répondu
    si saidal est si conpétante que ça ,elle doit pouvoir vendre ç produit sans aide de ministre ou du gouvernement ,par contre il faut que la concurence soit réelement libre ,et que le méilleur et moins cher produit gagne ,ç une condition pour qu'a l'avenire les entreprise national ne creve pas au premier contacte avec le marché libre

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    De l'insuline peu fiable oO
    insuline humanisée c'est bien ca dont on parle?
    Ben si on maitrise assez bien les techniques de clonages je ne vois pas c'est quoi le probleme pour en produire en Algerie ~~ et surtout pourquoi ne pas pousser les gens a acheter local :x

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  • DZmes Bond
    a répondu
    C'est bien connu ! On favorise l'importation à la production locale car il est possible de gonfler le prix d'achat afin d'y prendre sa "commission" !

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Si un Algerien arrive a s'en tirer c'est que bni 3ammah etaient loin de lui.

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  • morjane
    a crée une discussion Saidal n’a pas vendu un seul flacon d’insuline

    Saidal n’a pas vendu un seul flacon d’insuline

    Je ne comprend pas non plus pourquoi Amar Tou a tout le temps mit des bâtons dans les roues à tout ce qu'a entrepris Ali Aoune. Il devrait être fier de voir produit en Algérie l'insuline de même qu'être heureux de la production du Saiflu . Et bien non, Ali Aoune peine a vendre ses produits .

    Je ne comprends pas cette politique qui vise à favoriser les entreprises pharmaceutiques étrangères à la production nationale, c'est pourtant ce qui se passe.

    De plus, les produits d'Ali Aoune ne sont pas remboursés alors si ça ce n’est pas un frein cela y ressemble. De plus il doit subir les affres des critiques d’Amar Tou qui estime que le médicament est peu fiable et sur quoi ce base t'il pour exprimer cela et bien sur sa perception alors comme agence de pub, y pas mieux qu'Amar Tou c'est certains que les clients à l'internationale qui veulent acheter des médicaments algériens vont apprécier.

    ===

    « C’est criminel de parler d’un médicament qui est fiable et un médicament qui n’est pas fiable, il doit être tout simplement conforme aux normes » a déclaré Ali Aoune, PDG de Saidal, en marge de la signature de la convention collective régulant les relations de travail au sein du groupe pharmaceutique. Les propos de Ali Aoune ne souffrent d’aucune ambiguïté ni d’aucune nuance. Ils sont bel et bien lancés à l’adresse du ministre de la Santé qui, il y a quelques jours, a fait douter de la qualité du médicament de fabrication locale.

    « Ce n’est pas une réponse à qui de droit mais c’est une suite logique d’une réaction que nous avons en tant que responsables d’un secteur aussi sensible que celui de la production », a indiqué le PDG de Saidal pour bien préciser sa pensée à propos « des déclarations du ministre et au-delà, je souhaite que la parole a dépassé la pensée ». Il n’admet pas, dit-il, « qu’en 2006, des responsables utilisent le vocable de bon ou du pas bon ».

    Les déclarations de Amar Tou semblent avoir laissé une grande amertume chez le PDG du groupe pharmaceutique parce que, dit-il, «elles nous mettent mal à l’aise et dans la gêne vis-à-vis de nos clients arabes et africains et peuvent entraîner quelques problèmes avec eux ». Aoune est moins peiné de préciser un tel état de fait «parce qu’avec les pays clients, on peut régler cela ». Mais il l’est vraiment quand il rappelle que « le peu de confiance qui a été rétabli entre Saidal et le citoyen risque de connaître quelques perturbations ». Il y a aussi, selon lui, « le risque de remise en cause de toute la politique du générique du gouvernement que nous sommes en train de mettre en place ». Aoune préfère cependant l’optimisme et déclare: «je reste confiant, Saidal est un produit de la collectivité locale, nous nous devons de le défendre ».

    La production par Saidal de l’antiviral susceptible de stopper le H5N1, le virus de la grippe aviaire, est cet autre dossier qui fait réagir Aoune avec fermeté. « En accord avec le patriotisme économique qui nous anime au niveau de Saidal et avec l’appui du gouvernement, nous avons mis les moyens à la disposition de nos équipes pour le fabriquer. Nous avons commencé à travailler sur ça en juillet et août 2005. En janvier 2006, nous avons signé un contrat de licence et de fournitures avec un partenaire indien ». Il tient à faire remarquer que cet antiviral « est le plus banal et existe depuis plus de dix ans ». Ces rappels, Aoune les veut comme points de repères pour situer un conflit -de plus - qui remettrait en cause jusqu’à la crédibilité de la décision des gouvernants. L’initiative de Saidal de produire l’antiviral répond, selon lui, à l’instruction émise aux différents pays par l’OMS de détenir un stock de sécurité en la matière. « Nous en avons produit 50.000 doses mais l’Algérie a besoin de 7 millions », précise-t-il. L’on rappelle que le ministre de la Santé a eu à déclarer que l’Algérie a importé les quantités nécessaires. « Je ne veux pas entendre ce genre de déclarations », lance Aoune en arborant un sourire. « Deux millions de boîtes ont été importées mais leur arrivée est reportée aux calendes grecques », nous susurre un des cadres de Saidal.

    Aoune va avec précision au fond du problème. « Nous avons lancé le produit et nous l’avons proposé à la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), nous attendons toujours la réponse mais nous avons compris que la PCH ne voulait pas constituer un stock à partir de notre produit, nous avons alors décidé de le mettre au niveau des officines mais là encore, nous avons eu un problème, la commission de la CNAS ne l’a pas retenu comme produit remboursable. Nous avons alors émis un recours avec la preuve que ce produit est remboursable en France - notre référence c’est bien la France - et nous avons démontré son efficacité », explique-t-il.

    Enfin, le bout du tunnel, « depuis 48h, nous avons obtenu l’autorisation de le commercialiser parce qu’on nous a dit qu’il est remboursable alors qu’un peu avant, il ne l’était pas », affirme-t-il non sans lancer : « c’est ce type de décision que je dénonce au niveau des commissions et à cause desquelles je dis qu’il faut revoir les compétences en leur sein ».

    L’insuline ressurgit encore. Aoune évoque directement les difficultés qui entravent la commercialisation de ce produit de Saidal. « Les centres hospitaliers ne veulent prendre que 4% de l’insuline produite, ce qui représente deux millions et demi de flacons. Qu’ils le fassent ! Ils sont les bienvenus puisque, aujourd’hui, ils ont 0% ! » s’est-il exclamé. Mais, dit-il, déçu, « on ne veut pas du produit local - qu’on dit non remboursable - et qui est moins cher que celui étranger. D’ailleurs, nous n’avons vendu aucun flacon depuis le mois d’avril et les chambres froides commencent à être saturées ! » Alors « à qui profite tout ça ? » s’interroge-t-il. La rupture de la confiance du malade vis-à-vis du produit est ainsi entamée. A une question sur la stratégie de production de Saidal et la stratégie du pays en matière de demande, Aoune ira droit au but: « pensez-vous qu’on se lance dans ce genre de production sans consultations préalables et sans l’aval des uns et des autres ?!? ». Ceci étant dit, le PDG estime sur tout un autre chapitre que « je ne connais pas de cadres qui ont quitté Saidal pour faire le bonheur des firmes étrangères ». Il rappelle que le groupe pharmaceutique a mis en place depuis trois ans un statut particulier pour les délégués médicaux « parce que c’est le corps le plus visé », pour leur garantir de meilleures conditions de travail à tout point de vue.

    Par Le Quotidien d'Oran
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