Tweet
Bonsoir,
"100 milliards de dinars pour la recherche scientifique", c'est le titre d'un article du Q-O d'aujourd'hui. Apparemment cela fait beaucoup d'argent, mais la question est: celà suffira-t-il à liberer enfin le potentiel d'innovation dont dispose l'algerie à travers ses scientifiques et ses techniciens?
A mon avis, bien que louable cette mesure ne permet pas à elle seule de rélever le défi. Les raisons en sont multiples et en partie déjà connues, donc il est inutile citer à nouveau les revendications des professionels (surtout les enseignants-chercheurs) qu'ils ont exprimé à mainte reprises.
Pour voir le problème dans sa globalité, il faut revenir à la définition même de ce terme. Ce qui nous interpelle à première vue c'est que on parle presque toujours de R&D. Pourquoi ces deux activités sont si souvent liées? Quel est le role de chacune, ses acteurs, son milieu et son impact? En tout cas, il s'agit bien de deux choses distinctes : "Recherche scientifique" et "developpement expérimental".
Citation: "L'intensité de base de l'aide, calculée sur le fondement des coûts admissibles du projet, ne peut dépasser:
a) 100 % pour la recherche fondamentale;
b) 50 % pour la recherche industrielle;
c) 25 % pour le développement expérimental.
L'intensité de l'aide sera calculée sur la base des coûts du projet de recherche dans la mesure où ceux-ci peuvent être considérés comme admissibles. Si les coûts sont partiellement générés par d'autres activités – notamment d'autres activités de R&D – ils doivent être ventilés par type d'activité en vue de permettre un tel calcul.
Lorsqu'un projet se compose de plusieurs tâches, il conviendra de préciser pour chacune si elle relève d'une des trois catégories ci-dessus ou d'aucune d'entre elles. L'affectation auxdites catégories ne doit pas nécessairement suivre un ordre chronologique qui démarrerait par la recherche fondamentale et se déplacerait vers des activités plus proches du marché. Ainsi, rien n'empêchera la Commission d'estimer qu'une tâche exécutée à un stade ultérieur d'un projet relève de la recherche industrielle, alors qu'une activité effectuée à un stade antérieur constitue du développement expérimental ou ne constitue pas une activité de recherche.
L'intensité de l'aide doit être établie pour chaque bénéficiaire et pour chaque partenaire recevant des aides d'État dans le cadre d'un projet de coopération.
Lorsqu'il y a aide d'État en faveur d'un projet de R&D exécuté en coopération entre des organismes de recherche et des entreprises, le cumul des aides provenant d'un soutien direct des pouvoirs publics à un projet de recherche spécifique et, lorsque celles-ci constituent des aides (voir point 3.2), les contributions audit projet des organismes de recherche ne pourront dépasser, pour chaque entreprise bénéficiaire, les intensités d'aide applicables." Source:http://ec.europa.eu/research/fp6/index_en.cfm?p=0 (Avant-projet d'aide publique du 8.9.06 : par. 5.2.1- page:21)
L'europe a opté pour ces pourcentage pour des raisons qui lui sont propes (un tissu de PME solide, une économie de marché compétitive, des bureaux privés d'engineering très performants ...etc).
Ce sont là quelques éléments de réponse, pour l'essentiel donc, faire la distinction entre ces activités constitue un premier pas pour bien integrer une politique de recherche et d'innovation dans un cadre de politique socio-économique générale.
Le sujet reste donc très vaste...
"100 milliards de dinars pour la recherche scientifique", c'est le titre d'un article du Q-O d'aujourd'hui. Apparemment cela fait beaucoup d'argent, mais la question est: celà suffira-t-il à liberer enfin le potentiel d'innovation dont dispose l'algerie à travers ses scientifiques et ses techniciens?
A mon avis, bien que louable cette mesure ne permet pas à elle seule de rélever le défi. Les raisons en sont multiples et en partie déjà connues, donc il est inutile citer à nouveau les revendications des professionels (surtout les enseignants-chercheurs) qu'ils ont exprimé à mainte reprises.
Pour voir le problème dans sa globalité, il faut revenir à la définition même de ce terme. Ce qui nous interpelle à première vue c'est que on parle presque toujours de R&D. Pourquoi ces deux activités sont si souvent liées? Quel est le role de chacune, ses acteurs, son milieu et son impact? En tout cas, il s'agit bien de deux choses distinctes : "Recherche scientifique" et "developpement expérimental".
Citation: "L'intensité de base de l'aide, calculée sur le fondement des coûts admissibles du projet, ne peut dépasser:
a) 100 % pour la recherche fondamentale;
b) 50 % pour la recherche industrielle;
c) 25 % pour le développement expérimental.
L'intensité de l'aide sera calculée sur la base des coûts du projet de recherche dans la mesure où ceux-ci peuvent être considérés comme admissibles. Si les coûts sont partiellement générés par d'autres activités – notamment d'autres activités de R&D – ils doivent être ventilés par type d'activité en vue de permettre un tel calcul.
Lorsqu'un projet se compose de plusieurs tâches, il conviendra de préciser pour chacune si elle relève d'une des trois catégories ci-dessus ou d'aucune d'entre elles. L'affectation auxdites catégories ne doit pas nécessairement suivre un ordre chronologique qui démarrerait par la recherche fondamentale et se déplacerait vers des activités plus proches du marché. Ainsi, rien n'empêchera la Commission d'estimer qu'une tâche exécutée à un stade ultérieur d'un projet relève de la recherche industrielle, alors qu'une activité effectuée à un stade antérieur constitue du développement expérimental ou ne constitue pas une activité de recherche.
L'intensité de l'aide doit être établie pour chaque bénéficiaire et pour chaque partenaire recevant des aides d'État dans le cadre d'un projet de coopération.
Lorsqu'il y a aide d'État en faveur d'un projet de R&D exécuté en coopération entre des organismes de recherche et des entreprises, le cumul des aides provenant d'un soutien direct des pouvoirs publics à un projet de recherche spécifique et, lorsque celles-ci constituent des aides (voir point 3.2), les contributions audit projet des organismes de recherche ne pourront dépasser, pour chaque entreprise bénéficiaire, les intensités d'aide applicables." Source:http://ec.europa.eu/research/fp6/index_en.cfm?p=0 (Avant-projet d'aide publique du 8.9.06 : par. 5.2.1- page:21)
L'europe a opté pour ces pourcentage pour des raisons qui lui sont propes (un tissu de PME solide, une économie de marché compétitive, des bureaux privés d'engineering très performants ...etc).
Ce sont là quelques éléments de réponse, pour l'essentiel donc, faire la distinction entre ces activités constitue un premier pas pour bien integrer une politique de recherche et d'innovation dans un cadre de politique socio-économique générale.
Le sujet reste donc très vaste...