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Issad Rebrab honoré à Constantine

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  • Issad Rebrab honoré à Constantine

    Le P-DG de Cevital a été distingué, samedi dernier, lors d’une cérémonie à laquelle près de 200 invités, représentant la société constantinoise, ont pris part.

    Bailleur de fonds pour la collectivité, créateur d’emplois, notamment au profit des jeunes universitaires, vecteur de technologie et entreprise citoyenne soucieuse de l’environnement, le groupe de Issad Rebrab est aujourd’hui sollicité par différents élus et managers publics soucieux d’un développement durable de leurs régions. Constantine, dont le navire des investissements est en quai depuis les désinvestissements du début des années 80, a réservé un accueil des plus chaleureux à ce capitaine de la nouvelle industrie algérienne tournée vers la modernité, la compétitivité, l’international et la pérennité.
    Près de 200 personnalités locales, entre élus dans les différents collèges et institutions, cadres supérieurs et entrepreneurs locaux ont répondu à l’invitation de nos collègues du quotidien arabophone An Nasr pour assister à la soirée réservée à la consécration du meilleur investisseur issu du secteur national privé. Si les premiers investissements de Issad Rebrab ont commencé en 1973 dans la métallurgie, ils ont connu dès 1998, et avec la création de Cevital, un nouveau tournant. De bâtisseur, Issad Rebrab est passé à créateur de richesses et de croissance, avec comme corollaire l’emploi. Le chiffre d’affaires de son groupe a atteint, en cette fin de 2006, la somme de 63 milliards de dinars. Depuis 1999, Cevital enregistre une croissance annuelle moyenne de 50%. En 2010, ce volume d’affaires passera à 4 milliards de dollars avec une forte rentabilité. Cevital clôture l’exercice en cours en pole position en se plaçant 6e entreprise nationale algérienne et 1re entreprise de droit privé en volume d’affaires.
    C’est cette montée en croissance qui a fait de Issad Rebrab le premier investisseur algérien issu du secteur privé, selon M. Larbi Ouanoughi, directeur du quotidien An Nasr. Une progression qui s’est accompagnée par un développement à l’horizontal dans un temps record.

    L’agroalimentaire en pole position
    À ce jour, Cevital est présente dans au moins 6 activités. L’agroalimentaire qui reste le poumon du groupe, mais pas sans métier de base, les véhicules, le transport routier et maritime, la communication et la métallurgie.
    Pour l’agroalimentaire (l’huile végétale, la margarine et sucre), grâce à Cevital, l’Algérie est passée, dans un laps de temps réduit, d’un pays importateur à un pays exportateur. Pour le sucre, elle produit actuellement 600 000 tonnes par an. Une production qu’elle veut faire passer à 1 800 000 tonnes, faisant de l’Algérie non seulement un pays exportateur dès l’année prochaine, mais le premier producteur mondial. Cette fulgurante acquisition de parts importantes de marchés est un véritable cas d’école. Pour Issad Rebrab, la filiale agroalimentaire du groupe prend en considération, dans sa montée en croissance, la mission de garantir la survie des entreprises étatiques toujours en activité.
    La filiale véhicules de Cevital, Hyundai Motor Algérie (HMA) en l’occurrence, va clôturer les ventes de l’exercice 2006 avec 27 000 unités vendues. Un chiffre qui la place leader dans le marché des concessionnaires de véhicules.
    Cevital est aussi forte de sa flotte de transport routier, avec plus de 300 véhicules, et aussi de sa flotte maritime composée de 2 bateaux.
    Le premier holding privé algérien est aussi présent dans le secteur de la communication avec des entreprises performantes dans l’informatique, la bureautique et la presse écrite.

    Les défis du prochain quadriennal
    Sept ans après sa création, Cevital entame un tournant décisif à travers la diversification de ses secteurs d’activités. Une dizaine de projets annoncent déjà le ton d’un exceptionnel développement en vertical et en horizontal jamais connu dans un pays émergent. Pour le verre plat, Cevital dispose de l’une des plus importantes lignes de production d’Afrique. Elle entrera en activité dès le mois prochain. Du coup, M. Rebrab va donner à l’Algérie la 12e place dans le monde dans la fabrication de ce produit aux multiples usages. Pas moins de 70% de la production seront destinés aux marchés extérieurs. Pour le bâtiment industriel, Cevital compte ouvrir cinq usines de fabrication. Chaque entité créera 600 emplois directs et 10 fois plus d’emplois indirects. L’industriel considère que si l’Algérie dispose d’une cinquantaine d’usines du genre, le problème du logement sera résolu et le programme des 1 000 000 d’unités sera pris en charge dans les meilleures conditions de délais et de coûts. Les défis seront relevés avec des compétences 100% algériennes. En excellent communicateur, M. Issad Rebrab précise que le préfabriqué d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui qu’on a vu vers la fin des années 70, début 80. “C’est du solide, esthétique et antisismique”, a-t-il dit. “Quand on a commencé à s’intéresser à la grande distribution, on s’est heurté au problème de la réalisation de nos futurs centres commerciaux. Aucune entreprise sur place ne peut prendre en charge nos préoccupations sur le sujet. C’est de là qu’a germé l’idée de s’attaquer au secteur du bâtiment industriel”, a expliqué le patron de Cevital.
    Et justement, dans son business plan, M. Rebrab a un projet de 10 plates-formes logistiques pour 2007. Un investissement orienté essentiellement vers l’activité à l’international du groupe. “Ce ne sont pas les possibilités d’exportation qui manquent à notre pays, mais les plateaux logistiques adéquats qui assurent et dans les meilleures conditions la prise en charge, le traitement et l’expédition des produits destinés aux marchés extérieurs”, a-t-il encore précisé.
    Par ailleurs, il faut savoir que Cevital vient de se lancer avec le sud-coréen Samsung dans la commercialisation puis la fabrication des produits électroniques et électroménagers.
    Dans ce cadre, il est question de l’ouverture de 300 magasins de proximité avec des milliers d’emplois directs et indirects. Un investissement qui aura un impact direct sur le cadre vie de nos cités et fera même évoluer le modèle consommation.
    Cevital est là où il y a une grande valeur ajoutée à réaliser. La pétrochimie est un secteur qui répond à ce souci. Le holding veut prendre une place en aval de la production du gaz naturel.
    Selon Issad Rebrab, des pourparlers très avancés ont été entamés avec des firmes internationales dont LG pour monter des unités de transformation du gaz naturel. Et de préciser qu’“en parallèle, et en tant que futur 12e producteur mondial de verre plat, Cevital espère entrer dans le cercle restreint des investisseurs dans les énergies renouvelables. Les énergies de demain. La fabrication de l’énergie solaire est une filière à très forte valeur ajoutée”.

    Les lauréats d’An-Nasr
    - Consacré meilleur industriel privé de l’année : M. Issad Rebrab, P-DG du holding Cevital. Chiffre d’affaires : 63 milliards de dinars.

    Ont été consacrés entrepreneurs à encourager :
    - M. Hanachi Yacine, éditeur et directeur de Média Plus ;
    - M. Bicha Abdessalem, entrepreneur BTP ;
    - M. Messaci Djamel-Eddine, produits pharmaceutiques ;
    - M. Benouali Ahmed, travaux publics et routes ;
    - M. Chenini Abdelkrim, bâtiment et travaux publics ;
    - M. Hamdi Rachid, directeur ONAT (tourisme).


    === MODERATION ===
    Choisissez des titres explicites pour vos topics. Lisez la FAQ, svp.

  • #2
    Une production qu’elle veut faire passer à 1 800 000 tonnes, faisant de l’Algérie non seulement un pays exportateur dès l’année prochaine, mais le premier producteur mondial
    Du coup, M. Rebrab va donner à l’Algérie la 12e place dans le monde dans la fabrication de ce produit aux multiples usages
    si seulement on avait au moins 5 Issad Rebrab en algerie!!

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    • #3
      ces chiffres sont bizzares car voila les chiffres:
      Les pays producteurs

      En 2000-2001, parmi les 129 pays qui cultivent du sucre, les huit premiers producteurs de sucre de betterave et de canne réunis, ont produit 85 400 milliers de tonnes soit nettement plus de la moitié de la production totale mondiale.

      Ces huit pays sont, par ordre décroissant de production (c’est à dire du plus gros au moins gros producteur), exprimée en milliers de tonnes :

      L’Inde 20 300
      L’Union Européenne 17 900
      Le Brésil 16 500
      Les Etats-Unis 8 100
      La Chine 7 600
      La Thaïlande 5 800
      Le Mexique 4 800
      L’Australie 4 400

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      • #4
        ces chiffres sont bizzares car voila les chiffres:
        Ce sont les chiffres habituels de notre presse nationale, toujours agrémentés de phrase du genre le plus grand du monde, de l'afrique, de ceci ou de cela...

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        • #5
          Walid

          on sait même pas combien il y a d'algériens officiellement au pays...alors compter des pieds de cannes à sucre et betteraves, je te dis pas

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          • #6
            M.Rebrab ou le boom du privé

            En Algérie, cet homme est une anomalie, une bombe industrielle, un volcan en éruption permanente qui crache des projets, des usines, des ports et des raffineries. A 60 ans, mince, ascétique, infatigable, il ne tient pas en place. La geste moderne commence dans un petit village kabyle du Djurdjura, en pleine guerre d’Algérie. Le père, chef de liaison pour l’ALN et traqué par l’armée française, envoie son fils de 14 ans chez les jésuites à Thionville. La guerre finie, le jeune homme revient étudier chez les Pères Blancs d’El-Harrach puis à l’Ecole normale. Pour grandir, il faut savoir rompre. Le jeune prof est mal payé, il démissionne, devient comptable dans le public, enrage d’appliquer des directives ubuesques, démissionne encore et crée son propre cabinet d’expertise. Un de ses clients survit avec une microentreprise de constructions métalliques, Issad Rebrab la rachète dès 1974, crée avec quatre employés sa première société, Profilor 75, et emploie 200 personnes quatre ans plus tard. Le reste vous donne le vertige. Rachat d’une chaudronnerie, création d’Enolux (échelles), de Metalor (tubes), de Nordmetal (tissage métallique), de Metalsider (sidérurgie) en 1988, 300 mil-lions de dollars de chiffre d’affaires, la première entreprise privée créée en Algérie. Cinq ans plus tard, le régime bloque le commerce extérieur. Du coup, Rebrab rachète IBM, les bureaux de Rank Xerox et fonde « Liberté », un journal démocrate opposé au FIS. En 1995, il échappe de justesse à un guet-apens des islamistes à la sortie de son usine de Larba. Il découvre que, sur ses 1000 ouvriers, 200 sont des « terroristes » et 9 de vrais émirs du GIA qui veulent sa mort. Il fuit et arrive en France, sans un sou. Il emprunte aussitôt, investit dans une boucherie halal, rachète aussi une charcuterie bretonne en perdition à Plouay dans le Morbihan, gagne de l’argent et avale un fournisseur de steaks en faillite. Mais il a mal à l’Algérie et rentre au pays. Bureau d’importation, création d’Agrograin, construction d’une raffinerie d’huile à Bejaïa qui produit 1800 tonnes un an plus tard et devient la première raffinerie d’Europe et du Bassin méditerranéen ! Aujourd’hui, son groupe Cevital emploie 2000 personnes, réalise 500 millions de dollars de chiffre d’affaires ; il a construit un terminal portuaire à Bejaïa – 2000 tonnes à l’heure – et veut lancer 15 nouveaux projets industriels, sucre, aliments pour le bétail, verrerie, magnésium et bâtiments préfabriqués. Heureux ? Non. Il enrage ! Au dernier étage de sa tour d’acier à Kouba, il étale un plan aussi vaste que la table de réunion, « regardez ! ». Pour agrandir son terminal de Bejaïa, il a payé la moitié de la ligne électrique et coulé en terrain marécageux 300 kilomètres de ballast. Sauf qu’il manque un pylône public… « un seul » ! Et le projet est bloqué depuis deux ans. Sauf qu’il n’y a qu’une petite route saturée pour ces 200 semi-remorques quotidiens, sauf que des importateurs l’empêchent en sous-main de créer sa nouvelle raffinerie de sucre de 1 million de tonnes par jour, sauf que… « C’est un pays de fous ! » Issad Rebrab peut vous parler des heures du « sous-développement mental, de la force des intérêts particuliers, des mesquineries et des coups bas d’un quotidien semé d’embûches ». Lui rêve d’infrastructures à la dimension du pays, d’une autoroute est-ouest enfin achevée, de l’accès aux 146 fermes pilotes abandonnées et de l’aménagement des larges espaces du Sud, bref, d’une Algérie à la mesure de son potentiel. Puis il gronde une dernière fois : « Mon projet, je le réaliserai… Qu’ils le veuillent ou non ! »
            source
            ?

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            • #7
              Non. Il enrage ! Au dernier étage de sa tour d’acier à Kouba, il étale un plan aussi vaste que la table de réunion, « regardez ! ». Pour agrandir son terminal de Bejaïa, il a payé la moitié de la ligne électrique et coulé en terrain marécageux 300 kilomètres de ballast. Sauf qu’il manque un pylône public… « un seul » ! Et le projet est bloqué depuis deux ans. Sauf qu’il n’y a qu’une petite route saturée pour ces 200 semi-remorques quotidiens, sauf que des importateurs l’empêchent en sous-main de créer sa nouvelle raffinerie de sucre de 1 million de tonnes par jour, sauf que… « C’est un pays de fous ! » Issad Rebrab peut vous parler des heures du « sous-développement mental, de la force des intérêts particuliers, des mesquineries et des coups bas d’un quotidien semé d’embûches ». Lui rêve d’infrastructures à la dimension du pays, d’une autoroute est-ouest enfin achevée, de l’accès aux 146 fermes pilotes abandonnées et de l’aménagement des larges espaces du Sud, bref, d’une Algérie à la mesure de son potentiel. Puis il gronde une dernière fois : « Mon projet, je le réaliserai… Qu’ils le veuillent ou non ! »
              Merci Ballz, chapeau au grand monsieur

              Je le redis encore une fois, ces mafieux de l'importation, faut les fusiller sur la place publique

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              • #8
                Anti-capitaliste jusqu'à la moëlle, j'éprouve généralement peu de tendresse pour ces phénomènes indutriels... Et celui-là n'échappe pas à la règle... Mais je suis aussi pragmatique :

                Jusqu'à preuve du contraire (scandales, financement occultes, abus de biens sociaux ou mauvaise gestion), ce Rebrab peut se targuer de belles réalisations, de projets ambitieux et valorisants et d'une politique de développement adaptée !... Bien-bien, pour l'Algérie... A suivre.

                la force des intérêts particuliers, des mesquineries et des coups bas d’un quotidien semé d’embûches
                Par contre, ça ça vaut aussi pour tout le monde politico-industriel... Il doit en savoir un bout, il n'y a pas qu'en Algérie que les intérêts particuliers supplantent la raison économique et sociale...
                Dernière modification par Virginie, 19 décembre 2006, 15h22.

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                • #9
                  Si notre présidant avait autant de réalisme que Rebrab et autant de compétence ben dans 10 ans nous serions la 1ére puissance africaine...J'ai confiance toutefois, car Belkhadem semble s'étre engagé à débloquer cette situation et pour l'instant il semble en bonne voie...

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                  • #10
                    il faudrai plus de rebrab en algerie, es gens qui oeuvrent pas seulement pour l'appat du gain, mais qui ont aussi des causes justes à defendre

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                    • #11
                      Issad Rebrab à l’Authentique

                      “Nous avons un portefeuille de plus de 15 projets industriels”
                      Faical Medjahed, Liberté, 5 février 2006
                      Dans un entretien accordé au quotidien L’Authentique, l’industriel Issad Rebrab indique, que parmi ses projets, figurent également un hôpital doté de tous les équipements et utilisant des technologies de pointe ainsi qu’un grand port au Centre avec une zone industrielle de 5 000 hectares.

                      L’accord d’association entre l’Algérie et la Communauté économique européenne est “à la faveur de la Communauté économique européenne et en défaveur des opérateurs algériens”. C’est ce qu’a relevé de nouveau M. Issad Rebrab, P-DG du groupe Cevital, dans un entretien accordé au journal L’Authentique. Le patron de Cevital a souligné qu’“il est regrettable que les opérateurs algériens n’aient pas été associés dans l’élaboration de l’accord qui, au demeurant, a laissé transparaître des déséquilibres et des ambiguïtés qui conduisent à croire à une forme de protectionnisme exercé par la Communauté européenne”. Plus explicite, il a observé que “la Communauté économique européenne, à travers les textes de l’accord, s’accorde 0% de taxes pour toutes les exportations de produits industriels vers l’Algérie et les produits agricoles ne sont pas concernés de même que les produits pétroliers qui sont absents de l’accord”. À titre d’exemple, l’industriel a relevé que “l’Algérie accorde à la Communauté européenne 400 000 tonnes de blé, 300 000 tonnes de blé dur et 100 000 tonnes de blé tendre à 0% de droits de douanes, en contrepartie, la Communauté européenne a accordé à l’Algérie l’exportation de 1% de ces quantités, à savoir 2 000 tonnes de pâtes alimentaires et 2 000 tonnes de couscous”. Pour M. Rebrab, “les Européens se sont permis ce que nous ne pouvons nous permettre”.
                      En évoquant le contingent du sucre, il a affirmé que “les Européens ont obtenu de l’Algérie un contingent de 150 000 tonnes de sucre à 0% droits de douanes, et ce, sans aucune contrepartie”. Et d’ajouter : “Cela veut dire que nous n’avons pas le droit d’exporter vers l’Europe dans les mêmes conditions car la Communauté européenne a instauré une taxe spécifique de 400 euros la tonne et qui est bien entendu une barrière tarifaire qui, il y a quelques mois avant l’augmentation du sucre, représentait 200%”.
                      Il a rappelé également, que “la Communauté européenne exerce un dumping sur le sucre en accordant des subventions à hauteur de 70%, alors que les articles 22, 23, 24 et 26 de l’accord stipulent l’interdiction de cette pratique”. Par ailleurs, les producteurs nationaux sont contraints, poursuit M. Rebrab, de s’acquitter de 5% de droits de douanes sur les matières premières pour la fabrication du sucre blanc.
                      Concernant l’emprunt obligataire, il a soutenu que le montant contribue à ne financer qu’une partie de ses projets : “Nous avons lancé simultanément 5 projets industriels d’une valeur de 225 millions de dollars en 2005, lesquels entreront en production en 2006. Notre portefeuille contient plus de 15 projets industriels que nous comptons réaliser dans les trois prochaines années. Ces projets coûteront 92 milliards de DA.”
                      Il a précisé que “les 5 milliards de DA que Cevital a levés sont en deçà du montant qu’elle envisage d’investir et qui proviennent de ses fonds propres (en grande partie)”. Une partie sera financée éventuellement par des crédits extérieurs. De même, il a rappelé que “Cevital a pu obtenir des financements en risque corporate sur le marché financier international, c’est-à-dire sur sa simple signature et sans aucune garantie bancaire algérienne”.
                      Le groupe Cevital prévoit de réaliser, relève M. Rebrab, trois usines de bâtiment préfabriqué dont l’une située à Larbâa qui entrera en production en mars prochain, une autre à Oran, dont la construction sera lancée ce mois-ci, et une troisième unité à Sétif dont la construction démarrera à la fin du 1er semestre 2006. Chacune de ces usines aura, a-t-il ajouté, la capacité de réaliser 2 000 m2 par jour, soit une moyenne de 20 logements par jour. Ce projet s’inscrit, dira M. Rebrab, dans le sillage du programme du président de la République et obéit aux règles du marché.
                      Le groupe Cevital compte investir, a ajouté M. Rebrab, dans le lait afin de diminuer l’importation de ce produit qui est de l’ordre de 2 milliards de litres/an.
                      Parmi les projets qui tiennent aussi à cœur à l’homme d’affaires figure la construction d’un grand hôpital aux normes internationales, doté de tous les équipements et utilisant des technologies de pointe. Un hôpital qui pourrait prendre en charge différentes pathologies pour lesquelles les Algériens ont actuellement recours aux hôpitaux étrangers. “Il y a des sociétés allemandes et américaines qui souhaitent s’associer à notre projet”, a-t-il ajouté. Par ailleurs, Issad Rebrab envisage outre d’investir dans plusieurs projets de pétrochimie et de sidérurgie, de créer un nouveau grand port dans la région-centre avec une zone industrielle de 5 000 hectares ainsi que tout l’environnement inhérent, à savoir, autoroute, chemin de fer. “Pour ce faire, la concrétisation est tributaire d’une autorisation de l’État”, a-t-il relevé.

                      Synthèse F. M.
                      ?

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                      • #12
                        y'a t'il quelqu'un qui puisse m'expliquer comment un homme a lui seul peut realiser un chiffre d'affaire de 500 millions de dollars apres juste 15 ans d'exercice !!!!!

                        500 millions *80 dinars= 40000 milliardsde dinars

                        40000 milliard / 365 jours= 109,6 milliards de chiffres d'affaire par jour.

                        IL est impossible qu'un seul individu et lui seul puisse realiser ce challenge en 15 ans s'il ne benefecie pas de grande largesse au niveau des banques, dans l'octroi des projets etc....

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                        • #13
                          avant il etait le patron de profilor la plus grande entreprise metalurgique du pays depuis 30 ans , donc du metier il en a
                          ?

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                          • #14
                            je ne doute du fait que Mr Rebrab a du metier, mais ma question c'est par rapport a la grandeur des chiffres, est il possible qu'une honnete personne qui ne beneficie pas de largesses du pouvoir puisse constituer une fortune aussi clean dans un pays comme l'algerie

                            Commentaire


                            • #15
                              c'set juste!, mais lui il a toute mon estime car ils investi dans le pays et fait marcher notre economie, il fait meme bosser nos banques par ses emprunts!
                              je te l'accorde derriere chaque fortune y'a un crime mais lui au moins n'investi pas dans les cliniques de Neuilly!
                              ?

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