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Tunisie - Algérie :Bientôt un cadre réglementaire des échanges commerciaux

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  • Tunisie - Algérie :Bientôt un cadre réglementaire des échanges commerciaux

    En marge de la foire internationale de Tunis (qui a eu lieu du 10 au 18 novembre 2006), Webmanagercenter a rencontré M. Bennini Mohamed, Directeur général de l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur, qui nous a entretenu des relations économiques et commerciales entre la Tunisie et l’Algérie, et sur la contribution des tunisiens à la modernisation de l’économie algérienne. Entretien.

    Que représente pour vous cette journée algérienne à la Foire internationale de Tunis ?

    C’est d’abord une opportunité pour les Algériens de participer à une foire qui est biannuelle, mais surtout le fait que l’Algérie y participe en tant qu’invité d’honneur. La présence de 35 entreprises algériennes ici permet d’élargir le champ d’investigation des opportunités d’affaires pour elles et pour les marchés algérien et tunisien.

    Mais au niveau des procédures administratives, les entreprises des deux côtés n’arrivent pas à se déployer comme cela devra l’être. Alors que font le CEPEX, côté tunisien, et ALGEX, côté algérien ?

    C’est exact. Mais le fait d’avoir la Tunisie comme invité d’honneur lors de la foire d’Alger en juin dernier, et l’Algérie à la foire de Tunis aujourd’hui, c’est une preuve supplémentaire de la volonté des deux parties à faire évoluer la situation, à surmonter les quelques difficultés du cadre réglementaire des échanges commerciaux ; un cadre qui n’est pas tout à fait incitatif aujourd’hui. Mais je puis vous garantir que cette question importante est prise en charge à haut niveau ; les deux ministres du commerce l’ont abordée ce matin à l’occasion de cette journée d’étude, et les travaux se poursuivent sans relâche au niveau des experts depuis plus d’une année maintenant afin de trouver un cadre réglementaire plus incitatif et beaucoup plus souple pour les opérateurs des deux pays.

    Quels sont les produits les plus demandés aujourd’hui en Algérie ?

    Vous savez que l’Algérie a un volume d’importations annuel actuellement de 20 milliards de dollars, ce qui n’est pas peu. Alors nous importons plusieurs sortes de produits, allant des biens d’équipements aux médicaments en passant par les demi-produits, les produits alimentaires, etc. De ce point de vue l’Algérie est un grand pays importateur ; la preuve en est que la balance commerciale entre les deux pays, nous importons le triple de ce que nous exportons en Tunisie, hors hydrocarbures (secteur dans lequel nous sommes exportateur net).

    Il faut également souligner que, malgré les crises qu’a connues le pays dans les années 90, malgré les capacités installées, ou la phase économique transitoire, etc., il y a énormément de possibilités de partenariat et de privatisation en Algérie. De ce fait, nous souhaiterions qu’il y ait davantage d’intérêt de la partie tunisienne du fait de la proximité, de connaissance, de culture, que la Tunisie contribue à cette modernisation de l’appareil économique et de la modernisation de l’ensemble des services –secteur dans lequel la Tunisie excelle, qu’il s’agisse de l’hôtellerie, des banques… En tout cas, dans tous ces secteurs et bien d’autres nous sommes demandeurs de partenariat, mais également d’un certain nombre de semi-produits spécifiquement fabriqués en Tunisie.

    Est-ce que les entreprises algériennes sont suffisamment outillées aujourd’hui en matière de commerce extérieur ?

    Pas réellement. Il faut reconnaître que l’Algérie possède un tissu économique très dense mais pas suffisamment expérimenté, ni suffisamment compétitif sur les activités d’exportation ; et là aussi nous souhaiterions une contribution de la partie tunisienne dans ce domaine. Et au niveau de l’Agence algérienne de promotion de commerce extérieur ‘’ALGEX’’ –que je représente ici-, nous apprécions beaucoup la contribution que nous apporte le Centre de promotion des exportations, notamment son P-DG M. Férid Tounsi, avec lequel nous avons une convention d’entente sur les services liés à l’information. Pour notre part (ALGEX), nous avons attribué une contribution importante à l’organisation de présence tunisienne à la foire d’Alger en juin dernier.

    Nous comptons dynamiser davantage cette coopération, sachant qu’il y a un cadre incitatif qui va se mettre en place incessamment au niveau politique, mais nous n’allons pas attendre ce cadre, nous allons travailler.

    Est-ce que vous disposez suffisamment de produits exportables aujourd’hui ?

    En fait, l’Algérie dispose de plusieurs produits exportables, mais ils ont besoin d’une mise à niveau en termes de qualité, de compétitivité, de promotion et benchmarking pour pouvoir se vendre sur les marchés extérieurs.

    Il faut finalement dire que ce genre de manifestations est de nature à permettre une meilleure connaissance mutuelle entre Tunisiens et Algériens et donc d’engendrer à la longue des réels partenariats économiques et commerciaux. C’est en tout cas ce que nous souhaitons.



    Propos recueillis par Tallel BAHOURY
    webmanagercenter

  • #2
    Finalement,les insuffisances sont beaucoup plus du cote algerien que du cote tunisien comme l'a confirme le responsable d;ALGEX.

    Mais dans les domaines ou l'Algerie est assez bonne comme le petrole, le gaz et l'electricite,je crois que nous nous sommes pas assez interesse au marche tunisien.

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    • #3
      Churikan salam.

      Y peu la sonacotrah s'est retire d'un appel d'offre international la vente "de stations services"
      Se que j'ai pas compri dans cette affaire apres selection de plusieures operateures international (total......) la sonacotrah etait favorite elle s'est retire publiquement et l'appel d'offre a ete mi au placard par le ministre des finances tunisien, les politiques tunisiens voulaient que la sonacotrah prenne le controle de cette societe (j'ai oublié le mon) mais dit moi pourquoi sa ne
      s'est pas fait ?

      Commentaire


      • #4
        Churikan salam.

        Y peu la sonacotrah s'est retire d'un appel d'offre international la vente "de stations services"
        Se que j'ai pas compri dans cette affaire apres selection de plusieures operateures international (total......) la sonacotrah etait favorite elle s'est retire publiquement et l'appel d'offre a ete mi au placard par le ministre des finances tunisien, les politiques tunisiens voulaient que la sonacotrah prenne le controle de cette societe (j'ai oublié le mon) mais dit moi pourquoi sa ne
        s'est pas fait ?


        Je sais pas vraiment la cause principale...Mais ce que j'ai constate dans quelques lectures sur internet que L'Algerie veut via le pétrole et le gaz, étendre son influence dans la région.....La tunisie biensure refuse bien cette politique de monopole et je pense q c la cause principale qu la tunisie a insister de ceder a sonatrch que 35% et laisser au future la liberte a la tunisie de vendre le reste de la societe AGIL a un tier.......

        Je pense c la raison pour laquelle sonatrach s'est retire du marche de distrubition de petrole en tunisie et aussi du marche de rafinage du petrole dernierement......

        Le marche de la rafinerie de skhira selon qqs journaux, Apres le retirement de sonatrach sera cede a la libye accompagnee de katar au lieu de l'algerie....

        Comme ca l'algerie a perdu un marche de proximite porteur......Peut etre que de point de vie financiere a court terme ca ne se sent pas pour l'algerie mais dire que le plus grand producteur petrolier de maghreb est abscent sur le marche maghrebin ca se sent trop trop mal.....Sinon etant que tunisien je prefere bien la presence de l'algerie au marche tunisien que le katar a condition de changer de cette strategie de monopole...

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        • #5
          Churiken.

          merci pour la precision est bopnne annee 2007

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