LE MONDE | 29.12.06 | 16h37 •
Le 1er janvier 2007, Roumains et Bulgares, nouveaux entrants dans l'Union européenne, ne bénéficieront pas, en France, d'une pleine application du principe de libre circulation mais d'une ouverture partielle du marché du travail.
"Les travailleurs roumains et bulgares pourront rentrer dans 62 métiers qui ne trouvent pas aujourd'hui de réponse en termes d'offres d'emploi, a ainsi annoncé le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher. C'est donc une ouverture progressive et maîtrisée" qui leur sera appliquée, à l'instar des ressortissants des huit autres pays d'Europe centrale et orientale dont l'adhésion remonte à mai 2004 et qui, depuis le 1er mai, peuvent accéder à ces métiers.
Ces métiers, qui représentaient près de 700 000 offres d'emploi en 2005 dont un tiers en moyenne ne pouvait être pourvu faute de demande, relèvent de sept secteurs économique : le bâtiment et les travaux publics (ouvrier du béton, charpentier, carreleur, couvreur, menuisier, conducteur de travail, etc.) ; l'hôtellerie-restauration-alimentation (cuisinier, serveur, etc.) ; l'agriculture (maraîcher-horticulteur, arboriculteur-viticulteur, éleveur de porcs, lapins, volaille...) ; la mécanique (chaudronnier, tôlier, opérateur-régleur, ajusteur, etc.) ; les industries de "process" (pilote d'installation ou opérateur de production dans l'agroalimentaire, le verre, le papier carton, etc.) ; le commerce et la vente (attaché commercial, vente à distance, représentant à domicile, etc.) ; et enfin la propreté (agents d'entretien, laveur de vitres, etc.). Pour ces métiers, l'autorisation de travail subsiste mais elle est simplifiée.
La France n'est pas le seul pays à appliquer des restrictions pour les Roumains et les Bulgares. Ont d'ores et déjà décidé de faire de même le Danemark, les Pays-Bas, la Grèce, l'Espagne, l'Allemagne, l'Autriche, le Luxembourg, la Belgique. La Grande-Bretagne et l'Irlande le feront aussi, alors qu'elles avaient ouvert complètement leur marché du travail dès 2004. Les deux pays ont annoncé qu'ils imposeraient des restrictions, avec des quotas pour les moins qualifiés, qui ne pourront travailler que dans l'agroalimentaire.
Lorsqu'ils se déplaceront pour un séjour touristique de moins de trois mois, Roumains et Bulgares bénéficieront néanmoins de la libre circulation : une simple carte d'identité leur suffira.
Le 1er janvier 2007, Roumains et Bulgares, nouveaux entrants dans l'Union européenne, ne bénéficieront pas, en France, d'une pleine application du principe de libre circulation mais d'une ouverture partielle du marché du travail.
"Les travailleurs roumains et bulgares pourront rentrer dans 62 métiers qui ne trouvent pas aujourd'hui de réponse en termes d'offres d'emploi, a ainsi annoncé le ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher. C'est donc une ouverture progressive et maîtrisée" qui leur sera appliquée, à l'instar des ressortissants des huit autres pays d'Europe centrale et orientale dont l'adhésion remonte à mai 2004 et qui, depuis le 1er mai, peuvent accéder à ces métiers.
Ces métiers, qui représentaient près de 700 000 offres d'emploi en 2005 dont un tiers en moyenne ne pouvait être pourvu faute de demande, relèvent de sept secteurs économique : le bâtiment et les travaux publics (ouvrier du béton, charpentier, carreleur, couvreur, menuisier, conducteur de travail, etc.) ; l'hôtellerie-restauration-alimentation (cuisinier, serveur, etc.) ; l'agriculture (maraîcher-horticulteur, arboriculteur-viticulteur, éleveur de porcs, lapins, volaille...) ; la mécanique (chaudronnier, tôlier, opérateur-régleur, ajusteur, etc.) ; les industries de "process" (pilote d'installation ou opérateur de production dans l'agroalimentaire, le verre, le papier carton, etc.) ; le commerce et la vente (attaché commercial, vente à distance, représentant à domicile, etc.) ; et enfin la propreté (agents d'entretien, laveur de vitres, etc.). Pour ces métiers, l'autorisation de travail subsiste mais elle est simplifiée.
La France n'est pas le seul pays à appliquer des restrictions pour les Roumains et les Bulgares. Ont d'ores et déjà décidé de faire de même le Danemark, les Pays-Bas, la Grèce, l'Espagne, l'Allemagne, l'Autriche, le Luxembourg, la Belgique. La Grande-Bretagne et l'Irlande le feront aussi, alors qu'elles avaient ouvert complètement leur marché du travail dès 2004. Les deux pays ont annoncé qu'ils imposeraient des restrictions, avec des quotas pour les moins qualifiés, qui ne pourront travailler que dans l'agroalimentaire.
Lorsqu'ils se déplaceront pour un séjour touristique de moins de trois mois, Roumains et Bulgares bénéficieront néanmoins de la libre circulation : une simple carte d'identité leur suffira.
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