Annonce

Réduire
Aucune annonce.

2006, année faste pour les Bourses mondiales

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 2006, année faste pour les Bourses mondiales

    L'année 2006 aura été un excellent millésime pour les Bourses mondiales. A l'exception du Nikkei, qui a souffert du yen fort, les grands indices boursiers ont progressé entre 10 % et 20 %.

    C'est la quatrième année d'affilée de hausse sur les places occidentales depuis le point bas atteint par les marchés en mars 2003, à la veille du déclenchement de la guerre américaine en Irak.

    A Wall Street, le Dow Jones, a battu son record historique le 27 décembre, à 12 510,57 points. Sur l'année, l'indice a gagné 16,29 %. A Paris, le CAC 40 a terminé, vendredi 29 décembre, à 5 541,76 points, sur un gain annuel de 17,53 %. Il reste, lui, loin de son pic du 4 septembre 2000 (6 922,33 points), atteint juste avant l'éclatement de la bulle Internet. Notons que la Bourse de Madrid a affiché, elle, une hausse annuelle record pour la zone euro (+ 31,8%).

    Les analystes financiers, qui sous-estimaient ce potentiel haussier début 2006, soulignent a posteriori que les conditions de marché étaient "idéales". Des hausses de taux d'intérêt modérées, voire l'arrêt de leur relèvement et l'abondance de liquidités, sont les principales raisons de la progression des cours.

    Les actions américaines ont profité, dès l'été, de la fin du cycle de resserrement monétaire de la Réserve fédérale (le dernier tour de vis, fin juin, avait porté son taux directeur à 5,25 %). En Europe, les hausses de taux de la Banque centrale européenne (BCE) n'ont pas été jugées pénalisantes pour les actions européennes (début décembre, elle a encore relevé le loyer de l'argent de 25 points de base, à 3,5 %).

    Le dynamisme de l'économie mondiale a conforté les investisseurs. Selon les estimations du Crédit agricole, le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait progresser de 4,9 % en 2006, celui des Etats-Unis de 3,3 %, et le chinois de 10,4 %. "Le ralentissement attendu de la croissance américaine s'est matérialisé au second semestre, sous l'effet du retournement du secteur de l'immobilier, mais il n'a pas empêché la conjoncture de demeurer vigoureuse", note Eric Tazé-Bernard, directeur chez le gérant de fonds Invesco, dans une note datant de fin décembre.

    "En Europe, l'amélioration du climat des affaires a dépassé les attentes (...) Enfin et surtout, les économies émergentes, au premier rang desquelles la Chine et l'Inde, ont confirmé leur statut d'acteurs majeurs, et, de plus en plus autonomes, de l'économie mondiale", ajoute l'économiste.

    NOMBREUSES FUSIONS-ACQUISITIONS

    Les profits des entreprises, principale composante de la valorisation des actions, sont restés très élevés. Au premier semestre 2006, les bénéfices cumulés des entreprises du CAC 40 ont atteint un record historique, à 50 milliards d'euros, les multinationales de l'indice profitant à plein de la croissance mondiale et de l'amélioration du climat conjoncturel en France.

    Sur l'ensemble de l'année, les profits devraient progresser de 9 % en moyenne sur l'indice parisien (par rapport à 2005), selon le consensus des analystes établi par la société d'études FactSet JCF. Ceux des firmes cotées sur l'indice Standard & Poor's 500 devraient s'établir en hausse de 15,7 % en moyenne.

    Le prix du pétrole n'aura pas été une préoccupation majeure pour les investisseurs en 2006. Après avoir pourtant atteint un record le 14 juillet (à 77,03 dollars le baril pour le brut coté à New York), il est retombé sous les 65 dollars le baril et a fini l'année sous les 62 dollars.

    Les montants records engagés dans les opérations de fusions-acquisitions ont, eux, largement contribué au dynamisme des échanges boursiers.

    Selon les chiffres publiés mercredi 20 décembre par la société Thomson Financial, qui comptabilise les opérations en cours et celles qui ont été menées à terme, ces opérations ont représenté plus de 3 610 milliards de dollars en 2006 (2 736 milliards d'euros), en hausse de plus de 30 % par rapport à 2005. Le dernier record remontait à 2000 (3 400 milliards de dollars), juste avant que la bulle Internet n'éclate.

    Sur le front des valeurs, tous les secteurs ont profité de la hausse. L'énergie, les matières premières, l'industrie ont eu les faveurs des investisseurs en première partie d'année (à Paris, l'action EDF a gagné 72,61 % sur l'année). La consommation, les télécommunications ou les technologies ont rattrapé leur retard au second semestre.

    A Wall Street, les titres Hewlett-Packard et McDonald's, sont parmi les plus fortes progressions du Dow Jones, et gagnent respectivement 43,87 % à 41,19 dollars et 31,47 % à 44,33 dollars.

    source: Le Monde
Chargement...
X